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Communiqué du Conseil des ministres

Conseil des Ministres s’est réuni le Jeudi 29 Août 2024, sous la Présidence de Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani, Président de la République.

Le Conseil a examiné et approuvé le Projet de loi relatif à la modernisation des marchés de capitaux.

Ce projet de loi vise à établir les bases juridiques d’une industrie financière nationale capable de faciliter le financement des opérateurs économiques, en sollicitant des investisseurs nationaux et internationaux qui bénéficieront d’infrastructures financières fiables pour investir leurs capitaux.

Le Conseil a délibéré sur une communication présentée par le Premier Ministre relative à l’engagement de la responsabilité du Gouvernement sur la Politique Générale du Gouvernement qui sera présentée devant l’Assemblée Nationale et ce conformément aux articles 42(nouveau), 74 et 75 de la Constitution.

Le Ministre de l’Intérieur, de la Promotion de la Décentralisation et du Développement Local, Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Africaine et des Mauritaniens de l’Extérieur par intérim, a présenté une communication relative à la situation internationale.

Le Ministre de l’Intérieur, de la Promotion de la Décentralisation et du Développement Local a présenté une communication relative à la situation intérieure.

Le Ministre de la Transformation Numérique et de la Modernisation de l’Administration a présenté une communication relative aux phase 2 et 3 du projet de connectivité des zones frontalières Sud et Sud-Est de Ould Yenje à N’Beiket Lehwach.

Les phases 2 et 3 du projet de connectivité des zones Sud et Est portent sur la couverture continue en services de communications électronique 2G/4G de notre frontière avec le Mali, allant de Ould Yenje à N’Beiket Lahwache, qui nécessiterait plus d’une centaine de sites pour une couverture complète et continue de cette zone

La Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a présenté une communication relative à l’approvisionnement en eau potable de la ville de Nouakchott.

Cette communication a pour objet de présenter le contexte actuel de l’approvisionnement en eau potable de Nouakchott, ainsi que les mesures programmées pour mettre définitivement un terme aux problèmes récurrents de pénurie d’eau potable, enregistrés au cours des dernières années, notamment pendant la période d’hivernage.

Enfin, le Conseil a pris les mesures individuelles suivantes :

Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement

Établissements publics

Société National d’Eau

– Directeur Général : Abed Elmejid Ould Riha

– Dircteur Général Adjoint : Mohamed Mahmoud El Moujtaba Beibe.

Ministre de la Culture, des Arts, de la Communication et des Relations avec le Parlement

Cabinet du Ministre

Abdel Vetah Ould Ebeidna, est relevé de sa fonctions comme Charge de Mission.

Établissements publics

Autorité de Régulation de la Publicité (ARP)

– Président de l’Autorité : Dieng Amadou Boubou, précédemment Directeur Général Adjoint de l’Etablissement Portuaire de la Baie du Repos (EPBR).

 

Résultats des travaux du Conseil des Ministres

Le Conseil a examiné et approuvé le projet de loi abrogeant et remplaçant la loi n° 2018-034 du 08 Août 2018 portant statuts de la Banque Centrale de Mauritanie.

Ce projet de loi, portant sur la réforme des statuts de la Banque Centrale de Mauritanie (BCM) vise à adapter le cadre réglementaire aux exigences du contexte économique et technologique actuel. Cette mise à jour est cruciale pour renforcer l’indépendance de la Banque Centrale, assurer la stabilité financière, répondre aux évolutions technologiques, et encadrer la supervision des infrastructures du marché boursier naissant en Mauritanie.

Le Conseil a également examiné et adopté les projets de décrets suivants :

‐    Projet de décret portant nomination du Président et des membres du Conseil d’Administration de l’Autorité Mauritanienne d’Assurance Qualité de l’Enseignement Supérieur (AMAQES).

‐    Projet de décret portant nomination du Président et des membres du Conseil d’Administration de de la Société Mauritanienne des Hydrocarbures (SMH).

‐    Projet de décret portant nomination du Président du Conseil d’Administration de l’Agence Nationale Maaden Mauritanie.

‐    Projet de décret portant nomination du Président du Conseil d’Administration de l’Etablissement d’Entretien et des Travaux Routiers (ETER).

Le Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Africaine et des Mauritaniens de l’Extérieur, a présenté une communication relative à la situation internationale.

Le Ministre de la Défense, des Affaires des Retraités et des Enfants de Martyrs, Ministre de l’Intérieur, de la Promotion de la Décentralisation et du Développement Local par intérim a présenté une communication relative à la situation intérieure.

Le Ministre de l’Energie et du Pétrole et le Ministre de l’Economie et des Finances ont présenté une communication conjointe, portant sur les mesures d’accompagnement pour la mise en œuvre de la restructuration du Groupe de la SOMELEC.

Cette communication présente les situations globales de la SOMELEC au 31 décembre 2023 et au 30 Juin 2024, et propose les actions à entreprendre pour assurer la continuité des services et améliorer les performances techniques et financières ainsi que les mécanismes adéquats permettant aux nouvelles sociétés d’assurer leurs missions et préserver leur équilibre.

Enfin, le Conseil a pris les mesures individuelles suivantes :

Ministère des Affaires Etrangères, de la Coopération Africaine et des Mauritaniens de l’Extérieur

Secrétariat Général

Secrétaire Général : Bal Mohamed Al Habib, précédemment Ambassadeur de Mauritanie à Genève

Ministère de l’Education et de la Réforme du Système d’Enseignement

Etablissements Publics

Institut Pédagogique Nationale (IPN)

Directeur Général : Cheikh Ould Sidi Abdella, précédemment Chargé de Mission au Ministère de la Culture.

Ministère de la Fonction Publique et du Travail

Etablissements Publics

Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS)

Directeur Général : Mohamed Lemine Aboye CHEIKH EL HADRAMI, précédemment Conseiller à la Présidence de la République.

Comprendre et prouver la corruption

C’est un défi complexe que celui de prouver la corruption qui nécessite souvent des preuves solides et des enquêtes approfondies. Il n’existe pas de formule magique, car les méthodes de corruption sont variées et peuvent être très bien dissimulées.

Voici quelques pistes pour tenter de prouver la corruption :

– Contrats, factures, relevés bancaires, courriels, notes internes peuvent révéler des anomalies, des sur-facturations, des transferts de fonds inexpliqués ou des conflits d’intérêts.

-Les personnes impliquées directement ou indirectement dans des affaires de corruption peuvent apporter des témoignages précieux. Cependant, il faut garder à l’esprit que les témoignages peuvent être intéressés ou sujets à caution.

-Les journalistes peuvent mener des investigations approfondies et révéler des faits de corruption. Leurs enquêtes peuvent servir de base à des enquêtes judiciaires.

-Des audits financiers peuvent mettre en évidence des irrégularités comptables ou des détournements de fonds.

– Des analyses statistiques peuvent révéler des corrélations inhabituelles entre des variables, suggérant ainsi l’existence de pratiques de corruption.

Les difficultés à surmonter.

– Les personnes impliquées dans des affaires de corruption mettent souvent en place des mécanismes complexes pour dissimuler leurs actes.

-Les personnes qui souhaitent dénoncer des faits de corruption peuvent subir des pressions et des intimidations.

– Le manque de ressources en effet les enquêtes sur la corruption sont souvent longues et coûteuses.

– Les montages financiers utilisés par les corrupteurs peuvent être très complexes et difficiles à démêler.

Quels sont les signes qui peuvent indiquer la présence de corruption dans une entreprise ?

Les signes courants de corruption en entreprise .

– Contrats attribués de manière suspecte (montants excessifs, mêmes soumissionnaires, etc.)

– Mode de vie ostentatoire de certains employés ne correspondant pas à leurs revenus déclarés;

– Manque de transparence dans les processus décisionnels et financiers;

– Résistance à l’audit et aux contrôles internes;

– Liens étroits avec des personnalités politiques ou des organisations douteuses – Rumeurs persistantes de pratiques illégales au sein de l’entreprise.

Lutter contre la corruption nécessite une approche multidimensionnelle.

Voici quelques actions clés :

1. Renforcement des institutions en mettant en place des institutions transparentes et responsables qui surveillent l’utilisation des fonds publics et les décisions politiques.

2. Promulguer des lois anti-corruption et assurer leur application rigoureuse, avec des sanctions dissuasives pour les contrevenants.

3. Mettre en place des mécanismes de transparence, tels que la publication des budgets et des contrats publics, pour permettre aux citoyens de surveiller les actions gouvernementales.

4. Éduquer le public sur les effets néfastes de la corruption et sur les moyens de la dénoncer.

5.  Assurer la sécurité des personnes qui signalent des actes de corruption, afin d’encourager la dénonciation.

6. Collaborer avec d’autres pays et organisations internationales pour renforcer les efforts de lutte contre la corruption à l’échelle mondiale.

7.  Encourager la participation des ONG et des citoyens dans la surveillance des activités gouvernementales et dans la promotion de la transparence.

8. Tirer parti des technologies numériques pour améliorer la transparence et faciliter le signalement des actes de corruption.

Ces stratégies, mises en œuvre de manière cohérente et intégrée, peuvent contribuer à réduire la corruption et à promouvoir un environnement plus éthique.

En conclusion, prouver la corruption est un processus long et difficile qui nécessite l’intervention de plusieurs acteurs : journalistes, enquêteurs, magistrats, etc. Il est important de rappeler que la corruption est un fléau qui nuit à la société dans son ensemble et qu’il est de notre devoir de la combattre.

 

La variole du singe : c’est quoi au juste ?

La variole du singe, également connue sous le nom de mpox, est une maladie virale rare causée par le virus de la variole du singe. Bien que le virus ait été initialement découvert chez des singes, il peut aussi infecter d’autres animaux comme les rongeurs. Jusqu’à présent, la variole du singe était surtout présente en Afrique centrale et occidentale, mais depuis mai 2022, une flambée de cas a été observée dans de nombreux pays non endémiques.

Transmission

La variole du singe se transmet principalement de l’animal à l’homme par contact avec du sang, des muqueuses ou des lésions d’animaux infectés. La transmission interhumaine est possible par contact étroit avec une personne infectée ou avec des objets contaminés. Contrairement à ce qui a parfois été dit, la variole du singe ne se transmet pas uniquement par voie sexuelle.

Symptômes

Les symptômes de la variole du singe ressemblent à une forme atténuée de la variole humaine. Ils incluent généralement une période d’incubation de 12 jours en moyenne, suivie d’un syndrome fébrile avec fièvre, courbatures et fatigue pendant 1 à 4 jours. Puis apparaît une phase éruptive avec des éruptions cutanées évoluant en pustules et croûtes, principalement sur les mains et les pieds. Lors de l’épidémie actuelle, les éruptions sont souvent localisées aux zones génitales ou péri-anales.

Traitement et prévention

Il n’existe pas de traitement spécifique pour la variole du singe, mais un antiviral initialement développé contre la variole peut être utilisé dans les cas sévères. La vaccination antivariolique a montré une efficacité de 85% pour prévenir la variole du singe, mais ce vaccin n’est plus disponible pour le grand public. Les mesures de prévention recommandées incluent d’éviter tout contact avec des personnes malades ou des animaux infectés, de se laver régulièrement les mains et de porter un masque en cas de contact étroit.

 

 

Le Président de la République a remis aujourd’hui au Premier ministre une lettre de missions pour la mise en œuvre des objectifs clés du programme « Mes ambitions pour la Patrie ».

Le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani a remis, jeudi au Palais présidentiel, une lettre de missions au Premier ministre M. Mokhtar Ould Diay.

Avant de détailler les missions assignées au Premier ministre, Son Excellence le Président de la République a souligné que ces missions doivent être conduites dans le strict respect des principes de la constitution, particulièrement des dispositions consacrant la séparation des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire avec l’observation de l’indépendance de chacune de ces sphères et la souplesse dans leur interaction entre elles. Il a également souligné qu’il attend de l’action du gouvernement de consolider les acquis accomplis au cours du premier mandat et de mettre l’accent sur la réalisation des objectifs clés du programme électoral « Mes ambitions pour la Patrie » qui a joui du large plébiscite des citoyens qui ont réinvesti le Président de la République de leur confiance, donnant à ce programme force de pacte et d’engagement.

Il appartient au gouvernement, a-t-il dit, de décliner cet engagement en stratégies appropriées et en plans d’action pertinents pour, entre autres, atteindre les objectifs suivants :

Premièrement :

Parfaire la construction de l’État de droit et d’institutions solides avec une gouvernance efficace et moderne grâce à l’accélération du rythme des réformes nécessaires à la consolidation de nos institutions démocratiques, à la mise à niveau notre système judiciaire, conformément aux aspirations légitimes de nos citoyens à la prévalence de la justice et de l’équité ainsi que grâce à la lutte implacable et sans concession contre la gabegie en plus de la moralisation de la vie publique.

Deuxièmement :

L’impulsion d’une économie performante, croissante et durable sur le plan environnemental grâce à la transformation structurelle génératrice d’une forte croissance fondée sur le principe de la concurrence, la diversité et sa capacité de résilience.

Troisièmement :

Le développement du capital humain, particulièrement chez les jeunes qui sont le moyen et la finalité de toute action présente ou future. A cet effet, les efforts devront porter sur une réforme globale de notre système éducatif, le renforcement de l’école républicaine ainsi que l’amélioration de la qualité, de l’exhaustivité et de l’efficacité de l’enseignement et de la formation à tous les niveaux.

Quatrièmement :

L’appui à l’intégration sociale pour garantir l’harmonie et la cohésion de la société et renforcer l’unité nationale en concevant et mettant en œuvre des mécanismes efficaces pour lutter contre la pauvreté et les disparités économiques et sociales.

Pour l’atteinte des objections qui découlent de ces axes clés, le Président de la République a fait observer l’impératif pour tous les départements ministériels de respecter les principes la gouvernance publique et de la transparence précisant qu’un plan d’action gouvernemental global avec des plans d’action sectoriels assortis de chronogrammes de réalisation et couplés à des indicateurs à court et à long terme pour suivre l’évolution de la mise en œuvre du plan sont indispensables au suivi de la mise en œuvre du programme ainsi que des différents autres projets de développement.

Le Président de la République a souligné l’obligation pour toutes les entités publiques de travailler efficacement et en synergie pour que les citoyens ressentent une amélioration positive de manière aussi à ce que les performances se répercutent sur leur vécu quotidien. C’est là l’objectif ultime de toute action publique, a-t-il assuré avant de noter qu’il réalise pleinement l’ampleur de la mission assignée au gouvernement qui bénéficiera de son soutien sans réserve et fera de sa part l’objet d’un suivi rigoureux.

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