Pour nous occuper à ne rien faire, on nous fait ouvrir plusieurs fronts dans cette guerre de la survie humaine. Et nous, tel poissons qui mordent aux hamecons, nous nous débattons dans les eaux de cette guerre d’une prétendue civilisation qui n’est ni humaine, ni universelle, mais importée tous frais payés.
Ils nous ont fait comprendre que nous ne sommes pas assez entrés dans l’histoire ou que notre défi est civilisationnel, alors, nous voulons être là, dans le modernisme inventé, qui bafoue nos valeurs et nous éloignent de nos réalités.
De l’Orient a l’Occident, chaque peuple a évolué en s’efforçant de rester lui-même. Le centre s’étire entre les deux et veut ressembler à l’un ou l’autre, s’oubliant. Même le « panafricanisme nouveau » a ses couleurs venues d’ailleurs, ses relents d’odeurs nauséabondes tirées de cadavres en putrefaction d’animaux « tropicalises ».
L’Afrique qui a perdu ses fils se cherche dans les enfants des autres.