La pensée unique, c’est elle qui prévaut aujourd’hui en Mauritanie. Ce qui est dit, s’il déplait aux autorités du moment, est circoncis net ; les moyens sont à profusion pour faire taire toute voix qui va à contre-courant. Ceux qui chantent les louanges du prince de l’heure peuvent organiser à loisir leurs manifestations et n’ont rien à craindre de la police du système.
La surveillance électronique s’est accrue, ajoutée aux intimidations ouvertes orchestrées par les supplétifs du régime ; elle fait aujourd’hui du statut de blogueur et de lanceur d’alerte une position hautement dangereuse.
Ainsi, les autorités pensent pouvoir couvrir leurs lacunes et incompétences.
C’est lamentable de constater qu’après dix-neuf (19) mois à la tête du pays, le président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani peine à dérouler son programme qu’il a présenté durant sa campagne électorale, dans « mes engagements ». Les mauritaniens attendent encore les changements positifs promis. Ils sont frappés de plein fouet par l’insécurité alimentaire ; les prix de la plus part des denrées alimentaires de première nécessité ont augmenté de plus de 50%.
Les difficultés d’accès aux services publics de base se sont aggravées (la santé, l’éducation, l’accès à l’eau potable…). Pas une semaine où on ne découvre pas sur les réseaux sociaux des manifestions de villageois entrain de réclamer de l’eau à boire et ce, dans la plus part des régions de l’intérieur du pays.
Ceux qui viennent de leurs villages cherchant à se faire enregistrer sur le registre de l’Etat civil souffrent le martyr. Ils passent des journé
Cellule de communication du PSD