Brosser le tableau peu reluisant de la situation du pays semble être à la portée presquede tout le monde. C’est le jeu auquel se sont pourtant attelés quelques grands partis et mouvements reconnus ou non, et l’ont consigné dans une déclaration rendue publique, ou en tous cas distribuée dans les réseaux sociaux et la presse électronique. Un parti politique n’est pas n’importe quoi puisqu’il est censé, un jour, être à la tête du pays. Quand ils sont plusieurs à réfléchir ensemble, on peut espérer la production d’un document qui ne soit pas un simple constat de tout ce qui ne va pas sans autres propositions que de demander au pouvoir de trouver les solutions qu’il faut. Or c’est ce qui semble sortir de ce document de synthèse des travaux de ces 7 partis et mouvements, et non des moindres, puisque certains ont même des députés qui siègent à l’assemblée nationale.
Parant de ce constat, s’étonner que le pouvoir fait du « surplace » est une aberration puisqu’il n y à pas de contre-pouvoir qui l’oblige à éviter les erreurs.
Quand il n y à pas d’opposition digne du nom, il ne peut pas y avoir de pouvoir. Tout juste des gestionnaires des affaires du pays, qui se croiront tout permis et agiront à leur guise.
Pour un pays de 4 millions d’habitants qui a pu se doter à un certain moment de plus d’une centaine de partis politiques, l’espoir était permis d’avoir un contrepoids au pouvoir politique, même s’il est détenu par des militaires travestis. Mais c’était oublier que chaque pays a sa « propre démocratie »