Je ne consacre pas de publications sur l’enjeu des concertations nationales, pour la simple raison que je considère qu’il y a beaucoup plus urgent si bien que je n’exclus pas que ces dossiers, auxquels s’accroche l’opposition dite traditionnelle, m’apparaissent comme une diversion pour faire oublier des thématiques plus actuelles, plus urgentes et touchant à la survie des citoyens:
1-L’amélioration du panier de la ménagère suite à une envolée sans précédent des prix et trouver des solutions sur le court terme soulageant nos populations qui souffrent pour joindre les deux bouts. Je considère que le gouvernement a subi un échec cuisant sur le registre du contrôle des prix face aux hommes d’affaires.
2- Un grand coup d’arrêt définitif à la corruption s’impose. Elle semble continuer de plus belle au niveau de certains pans de l’administration selon des publications qui fleurissent sur la Toile. Pourquoi ne pas consacrer à ce dossier vital des états généraux ou des études sérieuses? Et mettre en place de nouveaux outils performants pour la combattre. Rien n’a changé dans le processus d’attribution des marchés publics. Ni les textes. Ni les ressources humaines.
3-Le règlement d’urgence du dossier de la décennie passée qui traîne en longueur. Il m’apparait illogique de continuer d’ignorer des responsables politiques mouillés jusqu’au cou pour ne vouloir retenir que la responsabilité de l’ancien président. Le dossier devrait amorcer un rythme plus soutenu, plus rapide, pour mettre à la disposition des populations des centaines de milliards détournés. Qui financeront des programmes sociaux. Il n’est pas concevable que des citoyens continuent de se pavaner librement après avoir détourné des montants si excessifs. Ou bien pense-t-on dans les lambris du pouvoir que cet argent a disparu sans qu’on sache comment ?
4- Une évaluation urgente de l’impact du Plan de relance économique, voté il y a un an et financé à hauteur de 240 milliards MRO, s’impose d’urgence. Quels en sont les résultats ? L’impact sur l’emploi ? Le chômage ? Ce plan avait privilégié les secteurs économiques dits primaires, agricole, pastoral et de pêche. Or les prix de la viande et du poisson ont atteint des niveaux prohibitifs. Ce sont pourtant des produits locaux. Pourquoi cette hausse ? À quoi a servi tout ce financement colossal ?
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