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L’administration Biden a fait connaître, mardi, la liste des 110 États et territoires invités au tout premier sommet sur la démocratie qui sera organisé par les États-Unis le mois prochain. Un enjeu prioritaire pour un président qui a fait du combat entre les démocraties et les « autocraties » un des axes clés de sa politique étrangère.

Déjà annoncée, la première mouture du sommet pour la démocratie, qui était une promesse électorale, se tiendra en ligne les 9 et 10 décembre prochain.

Publiée sur le site du département d’État, la liste d’invités, qui couvre tous les continents, inclut évidemment les alliés occidentaux de Washington, dont le Canada ou le Royaume-Uni, mais aussi des pays comme la République démocratique du Congo ou le Pakistan, en dépit de ses relations en dents de scie avec Washington.

Sans surprise, en sont exclus les pays dirigés par des régimes autoritaires, comme la Chine et la Russie de Vladimir Poutine.

Quelques jours après son entrée en fonction, le président Biden avait déclaré dans son premier discours consacré à la diplomatie que l’Amérique [était] de retour. Il avait alors promis que les États-Unis reprendraient sous sa gouverne le leadership mondial pour combattre l’autoritarisme, incarné selon lui par Pékin et Moscou.

Malgré l’absence de Pékin, l’ombre du géant asiatique devrait néanmoins planer sur ce rendez-vous.

Le président Biden a convié Taïwan, que les États-Unis ne reconnaissent pas comme pays indépendant, mais érigent volontiers en modèle démocratique face à la Chine, qui considère l’île comme une de ses provinces appelées à revenir dans son giron.

L’administration Biden s’est gardée d’inviter des pays comme la Hongrie du très controversé premier ministre Viktor Orban.

La Turquie, alliée de Washington au sein de l’OTAN, mais dont le président Recep Tayyip Erdogan a par le passé été qualifié d’autocrate par Joe Biden, ne figure pas non plus parmi les pays participants.

Son administration convie toutefois à son sommet des pays comme l’Inde. Souvent qualifiée de plus grande démocratie du monde, l’Inde est la cible de critiques fréquentes des défenseurs des droits de la personne à l’endroit de son premier ministre nationaliste hindou, Narendra Modi.

Au Moyen-Orient, seuls Israël et l’Irak ont été conviés à cette réunion. Les alliés arabes traditionnels des Américains que sont l’Égypte, l’Arabie saoudite, la Jordanie, le Qatar ou les Émirats arabes unis sont absents.

Du côté de l’Afrique, le Kenya, l’Afrique du Sud, le Nigeria et le Niger font partie des pays invités.

Lors de l’annonce du sommet, en août dernier, la Maison-Blanche avait indiqué que la rencontre serait axée autour de trois grands thèmes : la défense contre l’autoritarisme, la lutte contre la corruption et la promotion du respect des droits de la personne.

En plus des chefs d’État et de gouvernement, le sommet doit aussi réunir des acteurs de la société civile, du milieu de la philanthropie et du secteur privé.

Ce premier sommet doit être suivi l’an prochain d’un deuxième sommet, cette fois en personne, qui servira à faire le point sur les progrès accomplis.

Source :RADIO CANADA

 

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