Ce programme comprend trois piliers : (i) l’amélioration du cadre budgétaire de moyen terme afin de maintenir la viabilité budgétaire, de réduire progressivement l’endettement du pays et permettant de lisser la volatilité liée aux ressources du secteur extractif et de protéger les dépenses sociales; (ii) le renforcement des cadres de politique monétaire et de change, le développement des marchés monétaires et de change en vue d’une meilleure maitrise de l’inflation et d’une plus grande résilience de l’économie mauritanienne aux chocs exogènes ; et (iii) des réformes structurelles visant à renforcer la gouvernance, la transparence, et le secteur privé en améliorant le climat des affaires et l’inclusion financière. »
Mais selon le FMI« Les perspectives restent très incertaines avec des risques élevés. Les tensions dans la région du Sahel, la guerre en Ukraine, les sanctions contre la Russie et une récession mondiale ont intensifié les défis économiques de la Mauritanie et ont aggravé les pressions inflationnistes. Ceci a à son tour affecté les soldes budgétaires et extérieurs de la Mauritanie, principalement en raison de la hausse des prix du pétrole et des denrées alimentaires. » »
Cependant selon l’analyse » la croissance économique s’est accélérée et devrait atteindre 5,3 % en 2022, principalement tirée par les secteurs miniers, l’agriculture et la pêche. » Pour » se stabiliser à environ 11 % après la récente politique monétaire restrictive conduite par la Banque Centrale de Mauritanie (BCM). » Le solde primaire budgétaire hors dons devrait être déficitaire de 2,2 % du PIB, contre un excédent primaire de 0,8 % enregistré en 2021 tandis que la dette publique extérieure devrait se maintenir à environ 43 % du PIB en fin 2022. Les réserves brutes devraient s’établir à environ 1,5 milliards de dollars (soit 5,1 mois d’importations hors industries extractives). »Selon le FMI.Il n’en demeure pas que pour l’organisme financier que « Les évolutions mondiales pourraient affaiblir les exportations et les recettes extractives et augmenter davantage les prix des importations, élargissant ainsi les besoins de la balance des paiements, lesquels pèseraient sur les réserves internationales et les perspectives budgétaires. La flambée des prix internationaux des produits de base et des crises climatiques plus fréquentes pourraient davantage alimenter l’inflation, accroître l’insécurité alimentaire et compromettre la reprise économique. De nouvelles vagues de la pandémie du COVID-19 demeurent également un risque. Les politiques budgétaire et monétaire prudentes devraient donc continuer afin de maintenir la stabilité macroéconomique. »
Siurces:FMI