Le groupe américain Johnson & Johnson se dit prêt à payer 8,9 milliards de dollars pour mettre fin aux poursuites engagées contre lui et qui sont liées à la vente de son talc, accusé de provoquer des cancers. Bien que réfutant cette accusation, le groupe pharmaceutique précise que cet accord n’est pas une reconnaissance de culpabilité et que son talc est « sûr », même s’il l’a retiré du marché aux États-Unis et au Canada. Il dit aussi que les quelque 60 000 plaignants avaient donné leur accord pour la résolution du différend.
C’est en juin 2021 que le groupe avait été condamné à verser plus de 2 milliards de dollars de dommages et intérêts. Un tribunal du Missouri avait alors jugé qu’il avait « sciemment vendu aux consommateurs des produits contenant de l’amiante », suscitant une forte « angoisse physique, mentale et émotionnelle ».
Toutefois, des tests réalisés en 2020 sur 250 000 femmes aux États-Unis n’avaient pas prouvé de lien entre l’usage de talc sur les parties génitales et le risque de cancer des ovaires.