Dans un communiqué relayé par APS, l’Algérie « exprime son profond étonnement face à la décision […] du président de la Commission de l’Union africaine, M. Mahamat Faki, de recevoir les soi-disant lettres de créances d’une diplomate marocaine se présentant faussement en qualité de Représentante permanente » de l’UMA auprès de l’UA. « Ce comportement irresponsable est d’autant plus inadmissible qu’il intervient après des démarches pressantes des autorités algériennes auprès de la Commission de l’Union africaine, afin de considérer sans objet cette prétendue nomination qui, conformément aux textes régissant le fonctionnement l’Union du Maghreb arabe, ne relève aucunement des prérogatives du Secrétaire général de l’UMA, dont l’ultime mandat a définitivement pris fin le 1ᵉʳ août 2022, sans possibilité de prorogation, mais qui par cette énième imposture sert l’agenda tracé par son pays de résidence », ajoute la même source.
Assurant qu’elle « n’a jamais été consultée au sujet de cette nomination qui s’est faite en dehors des règles prévues par le Traité instituant l’UMA de février 1989 », l’Algérie dit non au qualificatif d’“intérimaire” utilisé par la Commission de l’UA […] pour traiter avec l’ancien secrétaire général de l’UMA. Elle soulignera que le Traité de février 1989 instituant l’UMA ne prévoit aucunement cette position. L’Algérie dit en outre attendre « de la Commission de l’UA qu’elle clarifie sa position définitive sur cette violation flagrante et inacceptable des règles protocolaires et juridiques, sans préjudice de mesures éventuelles en fonction de l’évolution de cette affaire. »
Source:Bladi.net