Les « pourparlers de pré-négociation » entre l’armée soudanaise et les Forces de soutien rapide (RSF) paramilitaires devaient débuter aujourd’hui samedi 6 mai à Djeddah. Ils sont parrainés par les États-Unis et l’Arabie saoudite.
Les pourparlers de ce samedi interviennent alors que des rapports font état d’affrontements continus dans la capitale soudanaise, Khartoum.
le ministre saoudien des Affaires étrangères Faisal bin Farhan qui a accueilli les représentants des deux parties a dit qu’il espérait que les pourparlers « conduiraient à la fin du conflit et au retour de la sécurité et de la stabilité en République du Soudan ».
Plusieurs cessez-le-feu ont été rompus depuis le début des combats il y a des semaines.
Les deux parties ont déclaré qu’elles discuteraient d’une trêve humanitaire mais pas d’une fin au conflit.
Le général Mohamed Hamdan Daglo, qui dirige les RSF, a déclaré sur Twitter que le groupe appréciait tous les efforts pour établir un cessez-le-feu et fournir de l’aide au peuple soudanais. Il a également insisté sur le fait que la RSF était engagée dans « la transition vers un gouvernement dirigé par des civils ».
Des centaines de personnes ont été tuées et près de 450 000 civils déplacés depuis le début des combats. Sur ce total, selon l’Organisation internationale pour les migrations, plus de 115 000 ont cherché refuge dans les pays voisins.
Une déclaration conjointe américano-saoudienne a exhorté « les deux parties à prendre en considération les intérêts de la nation soudanaise et de son peuple et à s’engager activement dans les pourparlers en vue d’un cessez-le-feu et de la fin du conflit ».