Des officiers supérieurs de l’armée gabonaise sont apparus à la télévision nationale pour annoncer qu’ils ont pris le pouvoir et assigné à résidence le président Ali Bongo.
Ils ont également annoncé qu’ils annulaient les résultats des élections de samedi, au cours desquelles le président Bongo avait été déclaré vainqueur.
Les officiers ont également déclaré qu’ils dissolvaient toutes les institutions de l’État et que les frontières du pays étaient fermées.
Lors d’une comparution ultérieure, ils ont désigné le chef de la garde présidentielle comme chef de la transition.
Le général Brice Oligui Nguema, chef de la garde républicaine (GR), garde prétorienne du président déchu Ali Bongo Ondimba, a été porté en triomphe mercredi par des centaines de militaires, quelques heures après un coup d’État, aux cris de « Oligui président », dans des images retransmises par la télévision d’État.
Le renversement de Bongo mettrait fin aux 56 ans de pouvoir de sa famille dans ce pays d’Afrique de l’Ouest riche en ressources.
Ce serait le huitième coup d’État dans les anciennes colonies françaises d’Afrique au cours des trois dernières années