Je me suis jamais posé la question de savoir qui sont les premier habitants de ce pays. Je n’en vois pas l’intérêt, j’y suis né et en ouvrant les yeux tout autour de moi, ses habitants sont de plusieurs couleurs et parlent plusieurs langues. En les côtoyant, j’en ai appris une et comprenais les autres, du coup je n’avais pas un réel problème de communication avec mes autres compatriotes. Au fil du temps, nous sommes arrivés à parler la même langue, une sorte de patois, un melange de toutes nos langues.
Et puis c’est l’épopée de l’école primaire là, je ne voyais pas la couleur des autres, les bandes se forment et se combattent entre elles. Quand les ennemis vous attaquent en pleine récréation ou à la sortie de l’école et que vos alliés viennent à votre rescousse, seule la solidarité va jouer ici. C’est comme en cas de guerre, tout le monde est soldat et un seul objectif, celui de défendre son pays. Ce jour, on se pose plus la question de savoir qui était là, le premier.
Un débat dépassé, est-ce d’ailleurs un debat?
On n’invente pas l’histoire, la réécriture de l’histoire est un pis-aller. L’Histoire s’écrit d’elle-même. Elle est sur les murs, elle est dans la nature parfois enfouie sous terre. Il suffit de creuser, ho! pas profondément et elle jailliera comme une source. L’histoire est aussi un trait de caractère, il suffit de jeter un regard sur un visage pour lire tout un livre d’histoire.
Qui du premier est dernier ou du dernier est premier? Qui de la poule ou de l’œuf ?
Des questions qui ne font que reléguer notre histoire dans l’ignorance de nous mêmes, dans l’ignorance de notre histoire.
Si tous les Mauritaniens resonnaient ainsi les racistes et nihiliste fermeraient leurs…..et les pires parmi eux n’ont qu’à traverser le Sahara où le Fleuve et quitter nore TERRE