C’est dans un contexte difficile entre certains pays membres du G5 Sahel que le sommet s’ouvre ce lundi 20 février dans la capitale tchadienne. En effet, depuis le retrait du Mali, les quatre autres pays n’ont pu ramenier celui-ci au sein de l’organisation, ni tenir une reunion pour en discuter.
Le Niger avait mandaté le Burkina Faso pour faire revenir le Mali sans succès. L’ex président de la Transition Paul-Henri Damiba avait même effectué un voyage à Bamako pour rencontrer le président Assimi Goita.
Le président nigérien Mohamed Bazoum, lors d’un entretien avec la presse, avait déclaré que le G5 Sahel avait du plomb dans l’aile.Les relations diplomatiques entre le Mali et le Niger ne sont pas au meilleure de leur forme.A cela s’ajoute l’intérêt pour certains de voir l’Organisation se disloquer.
Le sommet va se tenir donc entre quatre pays: le Burkina Faso, la Mauritanie, le Niger et le TTchadAu menue les questions de sécurité,l’avenir de l’organisation et le retour du Mali.Avant l’ouverture du sommet , le président en exercice Mahamat Idriss Déby avait effectué une visite en France où il a discuté des questions de sécurité avec son homologue français. La France est l’un des plus gros contributaires du G5 Sahel.Au terme de ce sommet, la présidence du G5 Sahel va revenir au président mauritanien, Mohamed Ould El-Ghazaouani dont entre autres missions faire revenir le Mali.