Dans un communiqué rendu public le 24 juillet, les Etats-Unis ont décidé de prendre des sanctions contre des officiels maliens. Au nombre de trois, ce sont des responsables militaires et du gouvernement de transition malien auxquels est reproché par les Etats-Unis d’avoir facilité le déploiement et l’expansion des activités de la société militaire privée « Wagner » (groupe Wagner) au Mali.
Selon un communiqué du trésor américain, les États-Unis ont pris cette mesure sur la base de preuves montrant que ces responsables maliens ont contribué aux activités malveillantes du groupe Wagner au Mali.
Les sanctions d’aujourd’hui, toujours selon le communiqué répondent aux actions de trois individus spécifiques et ne sont pas dirigées contre le peuple malien. En tant que plus grand donateur bilatéral d’aide au développement et d’aide humanitaire au Mali, les États-Unis continuent de soutenir le peuple malien dans sa quête de paix, de prospérité et de démocratie.
« L’action d’aujourd’hui expose les principaux responsables maliens qui ont contribué à faciliter l’enracinement du groupe Wagner au Mali au cours des deux dernières années », a déclaré le sous-secrétaire au Trésor chargé du terrorisme et du renseignement financier Brian E. Nelson. « Ces responsables ont rendu leur peuple vulnérable aux activités déstabilisatrices et aux violations des droits de l’homme du groupe Wagner tout en ouvrant la voie à l’exploitation des ressources souveraines de leur pays au profit des opérations du groupe Wagner en Ukraine. »
Il s’agit du
- Colonel Sadio Camara, ministre de la Défense.
- Colonel Alou Boi Diarra, le chef d’état-major malien de l’armée de l’air.
- Le lieutenant-colonel Adama Bagayoko, le chef d’état-major adjoint de l’armée de l’air malienne.
Ainsi ,suite à cette décision tous les biens et intérêts dans les biens des personnes désignées décrites ci-dessus qui se trouvent aux États-Unis ou en possession ou sous le contrôle de personnes américaines sont bloqués. En outre, toutes les entités détenues, directement ou indirectement, individuellement ou collectivement, à 50 % ou plus par une ou plusieurs personnes bloquées sont également bloquées.