Emmanuel Macron a déclaré ce dimanche 10 septembre que les forces françaises au Niger ne seront redéployées que si le président Mohamed Bazoum le décide.
« Si nous redéployons quoi que ce soit, je ne le ferai qu’à la demande du président Bazoum et en coordination avec lui. Pas avec des responsables qui aujourd’hui prennent en otage un président », a-t-il dit lors d’une conférence de presse à l’issue du sommet du G20 réuni ce week-end à New Delhi.« Nous ne reconnaissons aucune légitimité aux déclarations des putschistes », a répondu Emmanuel Macron, en demandant « la libération du président Bazoum et la restauration de l’ordre constitutionnel ».
De son côté,le Niger avait accusé samedi Paris de « déployer ses forces » dans plusieurs pays ouest-africains en vue d’une « agression » contre le Niger.
Selon un communiqué, le Niger a constaté depuis le 1er septembre que « deux aéronefs de transport militaire type A400M et un Dornier 328 ont été déployés en renfort en Côte d’Ivoire », et que « deux hélicoptères multirôles type Super Puma » et « une quarantaine de véhicules blindés » l’ont été « à Kandi et Malanville au Bénin ».
« Le 7 septembre 2023, un navire militaire français a accosté à Cotonou ,au Bénin, avec à son bord du personnel et des moyens militaires », ajoute le communiqué.
Le Nigrr fait également état d’avions militaires cargo ayant permis de débarquer d’importantes quantités de matériel et d’équipement de guerre au Sénégal, en Côte d’Ivoire et au Bénin.