La Cour d’appel de Nouakchott a accordé la liberté provisoire à Mohamed Ghadda, ancien sénateur et président de l’Organisation de la Transparence Totale. La décision de libération intervient après un peu de trois mois de détention, ordonnée par le juge d’instruction. La chambre pénale du tribunal de Nouakchott-Ouest avait rejeté une précédente demande de liberté provisoire.
La décision de la cour d’appel fait suite à la demande de la défense de Mohamed Ghadda qui avait déposé une demande de liberté provisoire le 15 juillet devant la chambre pénale.
Le 17 juillet, le président de la chambre avait refusé la demande de liberté provisoire, arguant que les raisons de la détention préventive stipulées à l’article 138 du Code de procédure pénale étaient toujours valables, notamment en ce qui concerne la gravité des faits.