par Webmaster | 23 02 24 | Tribunes
C’est d’abord le niveau élevé de confiance des dirigeants africains à notre égard et à l’égard de notre Président.
Comme en 1971, lorsque l’OUA devenue depuis l’U.A. nous a fait gagner des batailles mémorables avec l’action inlassable d’un homme, Maître Mokhtar Ould Daddah qui incarnait la volonté de tout un peuple d’aider à la libération de tout le continent, notamment la Rhodésie du Sud du raciste Ian Smith devenue le Zimbabwe après l’indépendance, l’Afrique du Sud du chef de l’Apartheid Peter Botha et les colonies d’Angola, du Mozambique et de Guinée Bissau avant la révolution des Œillets au Portugal. Les rencontres avec Nixon qui ont été très bénéfiques au Continent dans cette lutte de libération.
L’Admission de la Chine populaire à la place de Taïwan aux Nations Unies à laquelle nous avons activement participé a été possible grâce à notre soutien et notre apport par l’établissement des relations diplomatiques d’au moins 9 pays africains avec elle. Cette fois-ci le challenge qui attend notre Président est encore plus grand.
Celui de pacifier les relations entre les soudanais, d’amener les pays du Sahel à plus de stabilité et de sécurité et surtout de paix et de concorde, de régler les conflits entre le Congo et le Rwanda aux frontières dans le Kivu où il y’a eu déjà plus de 6 millions de morts dans l’indifférence générale.
Le conflit au Moyen Orient, le dossier du terrorisme où la Mauritanie a déjà une expérience à présenter aux autres États de la sous-région, la stabilité de la corne de l’Afrique et le rétablissement de la paix en Libye sont aussi des sujets prioritaires.
L’agenda 2063, le ZLECAF indispensable au marché unique en construction et surtout l’éducation pour tous et la protection de l’environnement sont en bonne place dans la réussite de notre mission et la restauration de la crédibilité du continent.
Bref un mandat qui n’est pas de tout repos.
Nos atouts sont grands.
Peuple ouvert fier de sa diversité et de sa culture et pays d’une vraie modération dans sa pratique de l’Islam et dans son engagement dans les relations internationales au Nord et au Sud.
La confiance à notre Président et à notre pays vient justement de la conviction de tous les chefs d’État du continent que nous sommes en mesure de réussir ce challenge qui nous concerne tous indépendamment des clivages politiques ou des intérêts des chapelles.
C’est à nous tous que revient cette mission. Notre Président a été choisi aussi pour sa pondération et celle de son peuple à la fois arabe et africain.
A nous de nous mobiliser pour l’aider à réussir son mandat qui est celui de tous et de toutes.
Mohamed Chérif (Ancien Directeur général du Trésor)
par Webmaster | 22 02 24 | Actualitès, Le monde, Politique
Macky Sall a annoncé que son mandat à la tête du pays se terminerait comme prévu début avril, sans préciser quand se tiendrait le prochain scrutin présidentiel, initialement prévu le 25 février. »Le 2 avril 2024,ma mission se termine à la tête du Sénégal », a déclaré le président sénégalais, lors d’un échange avec la presse sénégalaise ce jeudi 22. Cependant le doute plane toujours sur la date de la présidentielle « Pour ce qui est de la date, on verra ce que le dialogue proposera », a-t-il dit en évoquant le dialogue politique qu’il entend mener à partir de lundi. « L’élection peut se tenir avant ou après le 2 avril », a-t-il déclaré. Interrogé sur l’éventualité qu’elle se tienne d’ici au 2 avril, il a répondu « je ne le pense pas ».Sur un autre plan ,le chef de l’État sénégalais s’est dit « prêt » à libérer la figure de l’opposition Ousmane Sonko incarcéré depuis fin juillet 2023 pour aller vers des élections « apaisées ». »Oui, je suis prêt à aller aussi loin pour que tous bénéficient de ce pardon et que le Sénégal aille vers ces élections de manière apaisée », a-t-il assuré.
par Webmaster | 22 02 24 | Actualitès
Le Président Algérien, M. Abdelmadjid Tebboune, a invité jeudi à Tindouf, les opérateurs économiques mauritaniens à investir dans la zone franche et à tirer parti des exonérations fiscale et douanière en matière d’échanges commerciaux et industriels entre les deux pays.
Dans une déclaration après avoir procédé, en compagnie du président de la République , M. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, à la pose de la première pierre du projet de réalisation d’une zone franche pour les échanges commerciaux et industriels entre les deux pays, le président algérien a affirmé que « les marchandises et biens mauritaniens d’origine claire sont les bienvenus exonérés de taxes », et idem pour les produits algériens, invitant les opérateurs économiques mauritaniens à « investir dans la zone franche et à tirer parti des exonérations fiscale et douanière ».
Les deux présidents ont convenu,selon monsieur Abdelmadjid Tebboune d’une prochaine rencontre entre les ministres du Commerce des deux pays pour « renforcer la coopération et les échanges bilatéraux à travers la création de banques et la facilitation de l’accès des biens et marchandises », soulignant que la route Tindouf-Zouerate « facilitera les échanges de biens mauritaniens et algériens entre les deux pays ».
De son côté Le président Ghazaouani a lui aussi souligné l’importance de cette route qui reliera les deux pays frères, estimant que la zone franche sera « une zone de rencontre et un trait d’union en matière d’échanges ».Le Président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani a, par ailleurs, salué les efforts de l’Algérie en faveur du renforcement de la coopération bilatérale entre les deux pays.
Source:APS
par Webmaster | 22 02 24 | Actualitès
ALGER – Les projets complémentaires prometteurs qui se concrétisent sur le terrain entre l’Algérie et la Mauritanie traduisent la volonté forte des deux pays de promouvoir et de hisser leur coopération bilatérale vers de plus larges perspectives et d’imprimer une nouvelle dynamique aux échanges économiques et commerciaux entre les deux parties en vue d’établir un partenariat stratégique global.
Dans le cadre de cette démarche, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a entamé, jeudi, une visite dans la wilaya de Tindouf, où il procèdera, en compagnie de son frère le président de la République islamique de Mauritanie, M. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, à l’inauguration et à la pose de la première pierre de nombre de projets stratégiques communs dans cette région frontalière.
Lors de cette visite, le président de la République doit procéder, en compagnie de son homologue mauritanien, à l’inauguration des postes frontaliers fixes des deux pays et donner le coup d’envoi du projet de réalisation de la route Tindouf (Algérie)-Zouerate (Mauritanie).
Les deux Présidents procèderont ensuite à la pose de la première pierre du projet de réalisation de la zone franche à Tindouf.
Ces derniers mois, les échanges de visites officielles entre les deux pays se sont intensifiés et la concertation et la coordination bilatérales se sont accentuées, à la faveur de la volonté affichée par le président de la République et son homologue mauritanien, et de leur ambition commune de hisser les relations fraternelles profondes et privilégiées entre les deux pays aux plus hauts rangs et de tendre vers davantage de convergence de leurs positions vis-à-vis des questions d’intérêt commun.
La dernière visite en date d’un responsable algérien en Mauritanie est celle effectuée, il y a deux semaines, par le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, M. Ahmed Attaf, en qualité d’Envoyé spécial du président de la République.
Dans une déclaration à la presse à l’issue de l’audience que lui a accordée le président mauritanien, qui, rappelle-t-on, avait effectué une visite d’Etat en Algérie en décembre 2021, M. Attaf a déclaré que, conformément à leurs positions de principe et à leurs orientations convergentes, l’Algérie et la Mauritanie, qui sont des vecteurs de stabilité et de sécurité dans la région, « comptent intensifier leurs efforts communs pour influer positivement sur le cours des événements au mieux des intérêts des pays et peuples de leur voisinage régional ».
Les relations bilatérales sont « en plein essor », notamment dans le contexte des projets complémentaires et intégrés que les présidents algérien et mauritanien ont décidé de lancer, dont le projet stratégique de route Tindouf-Zouerate, la zone franche entre les deux pays, le parachèvement des travaux des deux postes frontaliers et l’inauguration de la première banque algérienne et de la première foire permanente des produits algériens dans ce pays frère, sans parler des projets bilatéraux à dimension humaine et sociale, a-t-il affirmé.
Grâce au projet de route reliant les villes de Tindouf (Algérie) et Zouerate (Mauritanie) sur près de 800 km, l’Algérie a réussi, pour la première fois depuis son indépendance, à réaliser une infrastructure d’envergue en dehors de ses frontières, et ce, grâce à des entreprises algériennes qui ont participé à toutes les étapes de réalisation.
La zone franche El-Mougar, objet mardi d’une réunion de travail présidée par le président de la République, se veut un accès vers l’Afrique de l’Ouest. Elle s’ajoutera aux autres zones franches qui seront créées dans le sud du pays, notamment à Tin Zaouatine, Timiaouine, Bordj Badji Mokhtar et Debdeb.
De plus, le poste frontalier terrestre Chahid-Mustapha-Benboulaid, qui relie les deux pays, aura un impact considérable sur l’augmentation du volume des échanges commerciaux qui ne cessent de croître entre les deux pays.
La Mauritanie est la première étape du processus d’ouverture de succursales de banques algériennes en Afrique. A ce titre, après l’ouverture de sa première agence commerciale dans ce pays voisin, en septembre dernier, l’Algerian Union Bank (AUB) a inauguré récemment sa nouvelle agence commerciale à Nouadhibou (Mauritanie) en vue de fournir de véritables services de proximité, de renforcer les échanges commerciaux et de promouvoir la dynamique économique et commerciale entre les deux pays frères.
Il convient de noter que l’Algérie est l’un des principaux partenaires économiques de la Mauritanie, la valeur des exportations algériennes vers ce pays ayant connu une augmentation constante au cours des trois dernières années dépassant 200%. Une tendance à la hausse qui devrait se renforcer davantage à l’avenir à la faveur de l’entrée en service des projets stratégiques entre les deux pays.
Afin de fluidifier leurs échanges commerciaux, l’Algérie et la Mauritanie avaient décidé, lors de la 6e session de la Commission mixte algéro-mauritanienne de coopération douanière, tenue en novembre dernier à Alger, de renforcer la coopération douanière bilatérale et de faciliter les échanges transfrontaliers.
Les deux pays avaient alors mis l’accent sur la nécessité d’activer l’ensemble des mécanismes à même de faciliter et de sécuriser la circulation des marchandises et des voyageurs afin de lutter contre toutes les formes de criminalité transfrontalière, appelant à la levée de tous les obstacles susceptibles d’entraver la mise en œuvre effective de ces mécanismes sur le terrain.
Les Présidents Tebboune et Ould Cheikh El Ghazouani ont veillé à établir un partenariat stratégique global, qui soit exemplaire dans la région et qui reflète la solidité des relations historiques enracinées entre les deux pays, et se sont engagés à œuvrer à le hisser à la hauteur de la fraternité et de l’amitié qui lient les deux peuples frères.
Source:APS