Réunion hebdomadaire du Gouvernement
Le Conseil des Ministres s’est réuni ce matin mercredi 1 juin sous la présidence de son excellence Monsieur Mohamed Cheikh Elghazouani, Président de la République.
Le Conseil des Ministres s’est réuni ce matin mercredi 1 juin sous la présidence de son excellence Monsieur Mohamed Cheikh Elghazouani, Président de la République.
Le pôle anti-corruption du Parquet de la République de Nouakchott-Ouest a annoncé, mercredi 1er juin, avoir requis le renvoi devant la juridiction compétente les personnalités accusées de corruption dans le cadre du dossier de la corruption n° 001/2021, à l’exception de Moctar Ould Ndiay, ancien ministre des Finances et de Hassena Ould Ely, ancien administrateur-directeur général de la SNIM, a appris Cridem de source judiciaire.
Le 27 mai dernier, le pôle du Parquet général pour la lutte contre la corruption avait requis le renvoi devant la justice le de l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz et de plusieurs ex-dignitaires de son régime.
Les personnes qui étaient poursuivies sont les suivantes : Mohamed Ould Abdel Aziz, Yahya ould Hademine, Mohamed Salem ould Bechir, Mohamed abdellahi ould Oudaa, Taleb ould Abdi Vall, Hacenna ould Ely, Moctar Ould Ndjay, Mohamed Salem ould Brahim Vall, Mohamed ould Dav, Mohamed Ould M’Sabou, Mohamed Lemine ould Boubatt, Mohamed Lemine Ould Aloukay et Mouhyidin Mohamed Salek ould Bouh.
Le pôle avait formulé sa requête après qu’il a obtenu du juge d’instruction la conclusion de l’enquête judiciaire dans le dossier de corruption numéro 001/2021 qui concerne l’ex-président et 12 autres personnes, soit des membres de sa famille, de son gouvernement (dont deux anciens Premiers ministres) et des hommes d’affaires.
Mohamed Ould Abdel Aziz et ses 12 co-inculpés sont poursuivis pour corruption, blanchiment d’argent, enrichissement illicite et d’autres chefs d’accusation, selon un communiqué du ministère public, publié le 9 mars 2021.
Les inculpés ont été cités dans un rapport d’enquête parlementaire, transmis au Parquet général en août 2020, pour corruption et mauvaise gouvernance durant la période de règne de l’ex-président Mohamed Ould Abdel Aziz.
Des biens saisis estimés à 1,7 milliard d’euros
« Les opérations d’investigation ont compris la recherche, le rassemblement, l’étude et l’exploitation de milliers de documents ; l’interpellation, l’audition et la confrontation de dizaines de personnes ; des constatations sur les lieux à NKC [Nouakchott, ndlr] NDB [Nouadhibou, ndlr], Trarza [wilaya dans le sud-ouest, ndlr] et Inchiri [ wilaya située dans l’ouest du pays et dont la capitale, Akjoujt, est la ville natale de l’ex-président Ould Abdel Aziz, ndlr].
Une importante quantité de renseignements a été ainsi recueillie auprès d’institutions officielles, d’études d’officiers ministériels et d’établissements privés », rapporte un communiqué du ministère public, avant d’ajouter que « l’enquête a révélé l’implication d’anciens hauts fonctionnaires, des hommes d’affaires ainsi que d’autres personnes, dans des faits criminels, réprimés par les lois pénales en vigueur. D’autres anciens responsables ont participé à ces faits en facilitant leur exécution ».
D’après le parquet général, si certains suspects ont tenté d’entraver le cours de la justice, l’enquête financière parallèle a toutefois permis de « découvrir, de geler, et saisir des biens mobiliers et immobiliers accumulés et provenant illégalement de plusieurs crimes commis au préjudice de la société ». Les biens mentionnés dans le communiqué du ministère public sont situés sur le territoire mauritanien et vont des usines aux immeubles, en passant par des montants déposés dans des comptes bancaires. Les biens gelés ont été sommairement estimés à plus de 41milliards d’anciens ouguiyas (1,7 milliard d’euros).
Plusieurs faits criminels réprimés par les lois pénales
Les faits qui sont reprochés à Ould Abdel Aziz, l’inculpé principal dans cette affaire, concernent notamment la dissipation de biens publics mobiliers et immobiliers, le blanchiment, la perception d’avantages matériels indus auprès d’une institution publique, le trafic d’influence, l’abus de fonctions, l’enrichissement illicite, le recel de produit du crime,…
Pour Yahya Ould Hademine (ancien Premier ministre), Mohamed Salem Ould Bechir (ancien Premier ministre), Mohamed Abdellahi Ould Oudaa (ancien ministre), Taleb Ould Abdi Vall (ex-ministre de l’Energie), Hacenna Ould Ely (ancien ministre des Pêches), et Moctar Djay (ex-ministre de l’Economie et ex-patron de la Société nationale industrielle et minière de Mauritanie) sont poursuivis pour notamment participation à la dissipation des biens publics, l’octroi d’avantages indus dans des marchés publics, de trafic d’influence, d’abus de fonction, et d’enrichissement illicite.
Mohamed Ould M’Sabou, beau-fils de l’ex-président mauritanien, est poursuivi sur pour trafic d’influence, abus de fonction, enrichissement illicite, recel de produits du crime, participation au recel d’enrichissement illicite, octroi d’avantages indus dans des marchés publics, des faits réprimés par plusieurs articles de la loi sur la lutte contre la corruption.
Pour rappel, une commission parlementaire constituée en janvier 2020 avait été chargée de faire la lumière sur plusieurs dossiers pendant les années de pouvoir du président Abdel Aziz, qui a dirigé la Mauritanie de 2008 à 2019.
Source: CRIDEM
Un atelier de présentation des perspectives économiques régionales pour le Moyen Orient et l’Afrique, s’est déroulé ce lundi 30 mai 2022 à Nouakchott. La rencontre est organisée conjointement par le Fonds Monétaire international, le ministère des Affaires économiques et de la Promotion des Secteurs productifs, le ministère des finances et la Banque Centrale de Mauritanie.
Pour l’année 2021, le taux de croissance est estimé à 2,4% et est essentiellement porté par les secteurs non extractifs, a indiqué Mme Anta Ndoye, représentante résidente du FMI en Mauritanie. Mme Ndoye, qui s’exprimait au cours de sa présentation des conclusions du FMI sur les perspectives économiques régionales, a également noté que l’inflation a bondi, dans la région. En effet, on passe de moins de 2%, en 2021, à presque plus de 6% en 2022. La situation de la Mauritanie est similaire à l’inflation globale de la région, puisque le pays était en deçà de 1% et se retrouve à 6,1% actuellement.
« Pour 2022, le choc auquel l’économie mondiale fait face en 2022, c’est l’Ukraine et les sanctions qui pèsent sur la Russie », a affirmé la représentante du FMI en Mauritanie. D’après Mme Ndoye, la hausse des prix du pétrole et du gaz, l’augmentation du prix des denrées alimentaires et des intrants ainsi que la perturbation de la chaine alimentaire auront un impact certain sur les économies des pays émergents, voire à faible revenus. Pour illustrer son propos, elle a déclaré que les analyses des données par rapport à la dépendance de ces pays, de l’importation du blé, montrent une certaine vulnérabilité. D’ailleurs, poursuit-elle, le niveau des stocks ne dépasse pas les 5 mois en moyenne.
Avant de finir sa présentation, Mme Ndoye a souligné que le premier arbitrage par rapport à la politique monétaire, qui devrait être fait, c’est de combattre l’inflation en évitant de faire dérailler la reprise. Ensuite, il faut préserver la viabilité des finances publiques tout en favorisant la reprise économique, et en assurant un soutien ciblé aux populations vulnérables.
A la suite de sa présentation, les ministres de l’Economie, des Finances, du Commerce, le gouverneur de la Banque centrale de Mauritanie et la représentante résidente de la Banque mondiale ont répondu aux questions des journalistes présents. Dans ce sens, le gouverneur de la Banque centrale, M. Mohamed Lemine Ould Dhehby, a souligné que l’inflation de 2020 à 2021, s’explique essentiellement par la hausse des prix des denrées alimentaires. Il a déclaré que le gouvernement compte surveiller l’inflation contingente en utilisant les instruments de la politique monétaire. Pour l’heure, il n’est pas possible d’augmenter le taux d’intérêt qui fera ralentir la reprise.
Par ailleurs, le gouverneur de la BCM a rappelé que l’énergie, malgré la hausse sur les cours internationaux des prix du pétrole, n’a pas contribué de manière significative à cette inflation. Ceci n’est pas contre-intuitif car dans la plupart des pays, il y a des subventions énergétiques.
Prenant la parole à son tour, le ministre des Affaires économiques et de la Promotion des Secteurs productifs, M. Ousmane Mamoudou Kane, a commenté les chiffres de la croissance. Il a estimé que les 2,4% de 2021 sont en deçà des attentes et que les perspectives de 2022 sont à plus de 4%.
Poursuivant son intervention, le ministre a affirmé que cet état de fait s’explique par trois évènements. C’est d’abord la pluviométrie qui n’a pas donné les résultats escomptés. Cela a eu pour impact d’annihiler la contribution du secteur agropastoral à la croissance. Le secteur pêche n’a pas été lui aussi au rendez-vous. Mais selon le ministre, le secteur qui a le plus tiré la croissance du pays vers le bas, c’est le secteur minier, avec Kinross Tasiast qui n’a pas produit d’or pendant plusieurs mois.
Allant sur une note plus positive, le ministre de l’Economie a précisé que les perspectives de 2022 sont bonnes, et que l’activité minière a bien repris avec un programme de production très ambitieux au niveau de Tasiast.
S’agissant de l’impact de la crise ukrainienne, ses effets négatifs, le ministre a souligné qu’il y avait aussi des opportunités à saisir. Selon lui, cette crise devrait pousser à accélérer les réformes, pour faire de l’agriculture une source de croissance et d’emploi.
Pour ce qui est de l’inflation, il a indiqué que c’est très mauvais surtout pour les personnes démunies et qu’une des façons d’y répondre c’est de créer l’emploi, par le secteur privé. Les réformes doivent continuer et l’investissement privé doit être encouragé et favorisé, a-t-il conclu.
De son côté, le ministre des finances, M. Isselmou Ould Mohamed M’Bady, a constaté que l’impact le plus visible de cette inflation, en hausse, et de la croissance à la baisse, sur les finances publiques, est la diminution des recettes liées à l’activité économique. Cette diminution va être accompagnée par une augmentation des dépenses sociales, a noté le ministre. Avec la hausse des prix de l’énergie et des matières de première nécessité, le gouvernement a dû intervenir pour accompagner les populations les plus vulnérables avec des programmes sociaux.
Mauritanie – Perspectives économiques : Diminution des recettes et augmentation des dépenses sociales.
Nouakchott, 30/05/2022
Un atelier de présentation des perspectives économiques régionales pour le Moyen Orient et l’Afrique, s’est déroulé, lundi, à Nouakchott. La rencontre est organisée conjointement par le Fonds Monétaire international, le ministère des Affaires économiques et de la Promotion des Secteurs productifs, le ministère des finances et la Banque Centrale de Mauritanie.
Pour l’année 2021, le taux de croissance est estimé à 2,4% et est essentiellement porté par les secteurs non extractifs, a indiqué Mme Anta Ndoye, représentante résidente du FMI en Mauritanie. Mme Ndoye, qui s’exprimait au cours de sa présentation des conclusions du FMI sur les perspectives économiques régionales, a également noté que l’inflation a bondi, dans la région. En effet, on passe de moins de 2%, en 2021, à presque plus de 6% en 2022. La situation de la Mauritanie est similaire à l’inflation globale de la région, puisque le pays était en deçà de 1% et se retrouve à 6,1% actuellement.
« Pour 2022, le choc auquel l’économie mondiale fait face en 2022, c’est l’Ukraine et les sanctions qui pèsent sur la Russie », a affirmé la représentante du FMI en Mauritanie. D’après Mme Ndoye, la hausse des prix du pétrole et du gaz, l’augmentation du prix des denrées alimentaires et des intrants ainsi que la perturbation de la chaine alimentaire auront un impact certain sur les économies des pays émergents, voire à faible revenus. Pour illustrer son propos, elle a déclaré que les analyses des données par rapport à la dépendance de ces pays, de l’importation du blé, montrent une certaine vulnérabilité. D’ailleurs, poursuit-elle, le niveau des stocks ne dépasse pas les 5 mois en moyenne.
Avant de finir sa présentation, Mme Ndoye a souligné que le premier arbitrage par rapport à la politique monétaire, qui devrait être fait, c’est de combattre l’inflation en évitant de faire dérailler la reprise. Ensuite, il faut préserver la viabilité des finances publiques tout en favorisant la reprise économique, et en assurant un soutien ciblé aux populations vulnérables.
A la suite de sa présentation, les ministres de l’Economie, des Finances, du Commerce, le gouverneur de la Banque centrale de Mauritanie et la représentante résidente de la Banque mondiale ont répondu aux questions des journalistes présents. Dans ce sens, le gouverneur de la Banque centrale, M. Mohamed Lemine Ould Dhehby, a souligné que l’inflation de 2020 à 2021, s’explique essentiellement par la hausse des prix des denrées alimentaires. Il a déclaré que le gouvernement compte surveiller l’inflation contingente en utilisant les instruments de la politique monétaire. Pour l’heure, il n’est pas possible d’augmenter le taux d’intérêt qui fera ralentir la reprise.
Par ailleurs, le gouverneur de la BCM a rappelé que l’énergie, malgré la hausse sur les cours internationaux des prix du pétrole, n’a pas contribué de manière significative à cette inflation. Ceci n’est pas contre-intuitif car dans la plupart des pays, il y a des subventions énergétiques.
Prenant la parole à son tour, le ministre des Affaires économiques et de la Promotion des Secteurs productifs, M. Ousmane Mamoudou Kane, a commenté les chiffres de la croissance. Il a estimé que les 2,4% de 2021 sont en deçà des attentes et que les perspectives de 2022 sont à plus de 4%.
Poursuivant son intervention, le ministre a affirmé que cet état de fait s’explique par trois évènements. C’est d’abord la pluviométrie qui n’a pas donné les résultats escomptés. Cela a eu pour impact d’annihiler la contribution du secteur agropastoral à la croissance. Le secteur pêche n’a pas été lui aussi au rendez-vous. Mais selon le ministre, le secteur qui a le plus tiré la croissance du pays vers le bas, c’est le secteur minier, avec Kinross Tasiast qui n’a pas produit d’or pendant plusieurs mois.
Allant sur une note plus positive, le ministre de l’Economie a précisé que les perspectives de 2022 sont bonnes, et que l’activité minière a bien repris avec un programme de production très ambitieux au niveau de Tasiast.
S’agissant de l’impact de la crise ukrainienne, ses effets négatifs, le ministre a souligné qu’il y avait aussi des opportunités à saisir. Selon lui, cette crise devrait pousser à accélérer les réformes, pour faire de l’agriculture une source de croissance et d’emploi.
Pour ce qui est de l’inflation, il a indiqué que c’est très mauvais surtout pour les personnes démunies et qu’une des façons d’y répondre c’est de créer l’emploi, par le secteur privé. Les réformes doivent continuer et l’investissement privé doit être encouragé et favorisé, a-t-il conclu.
De son côté, le ministre des finances, M. Isselmou Ould Mohamed M’Bady, a constaté que l’impact le plus visible de cette inflation, en hausse, et de la croissance à la baisse, sur les finances publiques, est la diminution des recettes liées à l’activité économique. Cette diminution va être accompagnée par une augmentation des dépenses sociales, a noté le ministre. Avec la hausse des prix de l’énergie et des matières de première nécessité, le gouvernement a dû intervenir pour accompagner les populations les plus vulnérables avec des programmes sociaux.
Et le ministre de Finances de souligner, en guise de conclusion, qu’il existe de nombreux outils pour régler cette équation diminution des recettes / augmentation des dépenses. Mais l’outil adéquat selon lui, est d’essayer de revenir sur le train de vie de l’Etat, établir des priorités car la plupart des dépenses n’étaient pas prévues. Naturellement, cela va se traduire par un déficit plus important, a précisé le ministre.
Et le ministre de Finances de souligner, en guise de conclusion, qu’il existe de nombreux outils pour régler cette équation diminution des recettes / augmentation des dépenses. Mais l’outil adéquat selon lui, est d’essayer de revenir sur le train de vie de l’Etat, établir des priorités car la plupart des dépenses n’étaient pas prévues. Naturellement, cela va se traduire par un déficit plus important, a précisé le ministre.
Source:AMI
La masse salariale des travailleurs de la Fonction publique est passée de 156 milliards en 2019 à 200 milliards en 2022. C’est ce que vient de confirmer à l’agence mauritanienne d’information dans une interview, le Directeur général du Budget.Les salaires des fonctionnaires des secteurs sociaux de l’État (Éducation, Santé,Action sociale et Enseignement supérieur…) contribuent pour une large part dans cette augmentation.
Il est à rappeler que lors de sa réunion mercredi dernier, le gouvernement mauritanien avait adopté un projet de décret relatif à l’augmentation des salaires de certaines catégories de fonctionnaires et agents contractuels de l’état dont ceux des secteurs sociaux .
Cette augmentation ,selon le porte-parole du Gouvernement profitera à près de 80% des fonctionnaires de l’Etat.
Plus précisément cette augmentation concerne entre autres, les indemnités de craie qui passe de 30.000 MRO à 45.000 MRO et celle des travailleurs du secteur de la santé de 30%, affirme le Directeur Général du Budget
Banque Mondiale – En plein carrefour Madrid, sous la tente traditionnelle de l’un des 12 sites avancés des wilayas de Nouakchott, de nombreux citoyens continuent de venir se faire vacciner. « Le but est de rapprocher le service du citoyen : s’il est trop loin, nous allons à lui. Nous souhaitons que tous les citoyens puissent en bénéficier », s’enthousiasme Ouhaida Alioune, Responsable de l’éducation sanitaire au ministère de la Santé.
Cette sixième campagne ancre la Mauritanie dans une position de leadership en matière de vaccination avec une performance clé : la première semaine a permis d’atteindre 107% du nombre initialement ciblé. Face à ce succès, une prolongation a été annoncée.
« Il faut continuer les efforts et bien sûr continuer à appeler la population à se faire vacciner. Je relaye de nouveau cet appel à se faire vacciner contre la Covid-19 : la vaccination est à ce jour la meilleure prévention contre la pandémie » déclare Marc Lucet, Représentant de l’UNICEF en Mauritanie.
Plus de 567 330 personnes ont déjà reçu une première dose ou un rappel au cours de ces derniers jours : ces résultats encourageants sont représentatifs des efforts conjoints. L’ensemble du gouvernement mauritanien, le ministère de la Santé et ses équipes, les Walis, Hakem, mais également le Ministère de l’Education nationale et l’ensemble du personnel éducatif ont fait preuve d’un leadership remarquable.
« Nous invitons tous les citoyens mauritaniens qui n’ont pas encore reçu une première dose et ceux qui n’ont pas reçu leur dose de rappel à affluer vers les centres de vaccination ; le virus est toujours présent autour de nous et parmi nous. Il n’est de prévention contre ce virus que la vaccination. », fait remarquer Moctar Ould Dahi, Ministre de la Sante.
Tous ces efforts n’auraient pas abouti sans l’importante contribution des campagnes de sensibilisation menées au sein des établissements scolaires et des mahadras, écoles coraniques : c’est à travers cette bonne diffusion de l’information que le chemin de la prise de conscience a permis d’atteindre et de dépasser les objectifs.
« Le vaccin n’empêche pas la survenue de la covid, mais empêche l’hospitalisation et les cas graves, donc vaccinons-nous et ne l’oublions pas, vacciner sauve des vies », souligne, pour sa part, le Professeure Charlotte Faty Ndiaye, Représentante de l’OMS en Mauritanie.
La Banque mondiale, l’OMS, l’UNICEF ainsi que l’ensemble des partenaires techniques et financiers sont engagés à poursuivre leur collaboration avec la Mauritanie pour soutenir la réponse à la COVID-19 et maintenir ces résultats qui font la fierté de tous. « La force de la Mauritanie réside dans son effort collectif et national.
C’est également un effort de l’ensemble des citoyens qui répondent à cette campagne. En tant que partenaire de la Mauritanie et de façon conjointe avec l’OMS, l’UNICEF et tant d’autres, nous sommes ravis de constater que la Mauritanie est un exemple de succès en Afrique de l’Ouest en matière de vaccination. » affirme Cristina Isabel Panasco Santos, Représentante de la Banque mondiale dans le pays.
63,5% de la population ciblée, à savoir les personnes âgées de plus de 12 ans, ont déjà reçu au moins une dose, et 43,8% sont aujourd’hui complétement vaccinés.
Ce n’est qu’ensemble et unis face à cette persistente menace que la Mauritanie, à l’image des autres pays, pourra être en sécurité à nouveau et relancer son économie.
Poursuivons cet effort à l’image de la mobilisation du pays et d’une confiance mutuelle.
Communiqué signé par la Banque Mondiale, OMS et UNICEF.
Source:CRIDEM