par Webmaster | 22 02 24 | Actualitès, Politique, Sociétés
Réuni en session extraordinaire le bureau exécutif du Mouvement pour l’Unité et la Démocratie en Mauritanie (MUDEM), après analyse de la situation du pays tant sur le plan national que sur le plan international et aux vues des avancées notoires étayées par plusieurs éléments clés :
1-La tenue d’un discours novateur empreint de franchise,
2- L’ouverture politique et démocratique apaisante avec une pacification de la scène politique nationale,
3- Des progrès dans la bonne gouvernance enregistrée,4- Une gestion rationnelle et seine des Finances publiques,
5- Un intérêt certain et marqué pour la solidarité et la prise en charge des populations les plus démunies,
6- Une restauration de l’image et de la crédibilité de la Mauritanie auprès de ses traditionnels alliés.
Les avancées observées au cours de ce premier mandat, reflètent un climat de progrès et d’évolution positive, tant sur le plan politique que sur le plan économique. Aussi, Il est important de continuer dans cette voie et de consolider ces acquis pour le bien être de notre pays.
Pour ces raisons,
– Notre Mouvement affirme sa confiance sans réserve dans les politiques mises en œuvre par le Président de la République depuis son accession au pouvoir.
– Apprécie l’ensemble des réalisations économiques et sociales accomplies jusqu’à présent et son soutien aux projets à venir en faveur de la justice sociale.
– Déclare son soutien plein et entier aux mesures novatrices adoptées par l’Etat dans le cadre de la lutte contre la corruption et le pillage des ressources du pays et son adhésion totale à la politique d’ouverture initiée par le président de la République à l’endroit de toutes les forces politiques du pays.
En outre, il décide d’apporter son soutien actif au Président de la République pour contribuer au succès du programme électoral présidentiel et confirme son adhésion à la mouvance présidentielle.
Nouakchott, le 15 Février 2024
Pour le Président du MUDEM et au nom du Bureau exécutif
Le Secrétaire Chargé de la Communication
GATTA BOCAR BA
par Webmaster | 21 02 24 | Tribunes
Mon pays d’exil,mon pays d’adoption qui,lorsque je devins orphelin du mien m’a accueilli,nourri et eduquer par ses ressources humaines,institutionnelles et financieres est un grand pays avec un grand peuple,une grande nation.
Les Senegalais pour affirmer l’idee de nation ancree dans leur quotidien ont l’habitude de dire, meme au fond des villages les plus reculés que “le Senegal est une seule tete que personne ne peut le diviser en deux”.Ceci est devenu une realité, reiteré entoute occasion de crises politiques ou en absence de toutes crises.
Pays multiconfessionnel, respectueux de leurs confessions religieuses, lesquelles se refletent sur le fondement des lois de bonne cohabitation qu’ils se sont donnés.
Un pays qui ne connait pas de crise,n’est pas un pays et ne peut se targuer d’etre un Etat.C’est la capacite de trouver les solutions idoines a de multiples crises qu’un Etat ameliore les conditions d’existence de son peuple.C’est quand les exigences d’un peuple sont satisfaites et prises en consideration par les segments du peuple ou de ses representants voire ses propres institutions.
La decision 1/C/2024 du Conseil Constitutionnel vient de livrer a temps,et in extremis les elements ou pieces de maintenance de la continuite de l’Etat,des services et en meme temps booster…la democratie senegalaise.
Ainsi ,cette decision vient d’affirmer tout en infirmant d’une part l’independence de la justice et d’autre part les accusations pesant sur elle d’etre infeodee au pouvoir executif.
Ce peuple senegalais creuset de plus de 18 groupes ethniques est dans la recherché constante d’un equilibre parfait pour la paix sociale et le developpement economique.
Bien eduques,fervents croyants,les senegalais ,abreuves aux sources de l’honneur et de la dignite ne sacrifient pas leur liberte sous des dessous de l’oppression ou de la segregation.
Ce peuple s’est toujours premunit des demons de la division.Et, c’est a juste titre que leur devise”Un Peuple,Un But,Une Foi”trouve son sens plein et entier dans la consolidation de son unite en tant qu’espace de liberte et d’integration.
L’on comprend mieux encore cette autre devise de son armee”on nous tue,on ne nous deshonore pas.”
Vive la nation senegalaise,exceptionnelle et exception africaine.
Me Salah eddine sy,Conseil juridique et fiscal.Linguiste.Florida-USA
par Webmaster | 21 02 24 | Actualitès
Le Conseil des ministres s’est réuni le mercredi, 21 février 2024, sous la Présidence de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.
Le Conseil a examiné et approuvé le projet de loi autorisant la ratification de l’Accord de prêt, signé le 24 janvier 2024 entre le Gouvernement de la République Islamique de Mauritanie et le Fonds Africain de Développement (FAD), destiné au financement du Projet d’Interconnexion Electrique en 225 KV Mauritanie –Mali et de développement de centrales solaires associées (PIEMM).
Le projet consiste en la construction d’infrastructures électriques, notamment une ligne à haute tension de transport électrique (225 kilovolts), d’une longueur de 1.373 km et d’une capacité de transit de 600 mégawatts entre le Mali et la Mauritanie.
De même, il permettra la construction d’une douzaine de postes associés, le développement de centrales solaires, dont une à Kiffa de 50 mégawatts, ainsi que le déploiement de réseaux MT/BT le long du couloir de la ligne.
Soutenant le développement des volets Gas-to Power et hydroélectricité, ce projet permettra également :
‐ L’électrification de 150 localités riveraines de la ligne 225 kilovolts avec l’éclairage public des rues ; et
‐ La réalisation de 80.000 branchements avec compteurs intelligents à prépaiement dans les localités traversées.
Le montant de ce prêt s’élève à 202.700.000 unités de compte, soit l’équivalent de 10,6 milliards MRU.
Le Conseil a également examiné et adopté les projets de décrets suivants :
‐ Projet de décret portant nomination du Président et des membres du Conseil d’Administration de l’Agence Judiciaire de l’État (AJE) ;
‐ Projet de décret portant nomination du Président du Conseil d’Administration du Centre Hospitalier de Sélibaby ;
‐ Projet de décret portant nomination des membres du Conseil d’Administration du Centre Hospitalier d’Aioun ;
‐ Projet de décret portant nomination des membres du Conseil d’Administration du Centre Hospitalier Kéadi ;
‐ Projet de décret portant nomination des membres du Conseil d’Administration du Centre Hospitalier de Bogué ;
‐ Projet de décret portant nomination des membres du Conseil d’Administration du Centre Hospitalier de Rosso ;
‐ Projet de décret portant nomination des membres du Conseil d’Administration du Centre Hospitalier de Nouadhibou ;
‐ Projet de décret portant nomination des membres du Conseil d’Administration de l’Agence Nationale de Recherches Géologiques et du Patrimoine Minier (ANARPAM).
Le ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération et des Mauritaniens de l’Extérieur a présenté une communication relative à la situation internationale.
Le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation a présenté une communication relative à la situation intérieure.
Le ministre de l’Élevage a présenté une communication relative à la situation pastorale et à l’estimation des besoins pour un plan d’assistance au cheptel.
Cette communication vise à élaborer un plan d’assistance à l’élevage au cours des prochains mois, qui repose sur deux volets fondamentaux :
‐ L’acquisition, le transport et la vente à des prix subventionnés d’un stock suffisant d’aliments pour bétail. L’objectif de cette intervention est de couvrir, d’une part, des besoins en aliment de 20% du bétail, et d’autre part, plus de 4.000.000 de têtes de bétail de toutes espèces, particulièrement jeunes.
‐ L’organisation d’une large intervention vétérinaire dans les zones de concentration animale. Ce volet vise la sauvegarde de l’état sanitaire du cheptel, à travers la vaccination, la prévention et le traitement contre les maladies, en couvrant un cheptel estimé à 2.947.000 têtes, toutes espèces confondues. Le coût estimatif de ce volet est de l’ordre de 30.000.000 MRU, dont 25.000.000 MRU pour l’acquisition des médicaments.
Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de l’Aménagement du Territoire a présenté une communication relative au processus d’élaboration du Schéma National d’Aménagement du Territoire (SNAT).
Cette communication vise la planification stratégique et la coordination des politiques de croissance, en particulier les aspects liés à la justice territoriale, à l’amélioration des ressources, au développement des infrastructures et à la protection de l’environnement, ainsi qu’à la gestion des risques et à l’amélioration de la qualité de la vie résidentielle.
par Webmaster | 15 02 24 | Actualitès
Le Conseil constitutionnel a jugé jeudi que le texte de loi adopté par le Parlement pour reporter l’élection présidentielle au Sénégal viole la Constitution et doit être annulé. Le report prévu du scrutin du 25 février au 15 décembre, voté par l’Assemblée nationale, a provoqué une onde de choc dans le pays et de violentes manifestations.
Le Conseil constitutionnelle a par ailleurs annulé le décret du président Sall qui, trois semaines seulement avant l’échéance, modifiait de facto le calendrier électoral.
Le conseil constitutionnel fonde sa décision sur un principe de sécurité juridique, l’article 103 qui indique que personne ne peut réformer le nombre et la durée du mandat du président. Selon lui, le report de la présidentielle viole cet article intangible de la Constitution qui verrouille le nombre et la durée du mandat du président.
Cependant,le Conseil constitutionnel affirme dans un considérant de sa décision que, « constatant l’impossibilité d’organiser l’élection présidentielle à la date initialement prévue, invite les autorités compétentes à la tenir dans les meilleurs délais ».Un considérant qui risque de poser plus de problème que le report de l’élection elle-même :créé une crise dans la crise.
par Webmaster | 12 02 24 | Actualitès, Le monde, Politique
Les anciens présidents Abdou Diouf et Abdoulaye Wade invitent l’ensemble de la classe politique ainsi que la société civile à participer au dialogue national lancé par le chef de l’Etat, Macky Sall pour ”des discussions franches et loyales” afin que ”la prochaine élection présidentielle du 15 décembre 2024 soit tenue dans des conditions parfaitement transparentes, inclusives et incontestables”.
”Nous appelons l’ensemble des dirigeants politiques, du pouvoir et de l’opposition, ainsi que les responsables de la société civile, à participer à des discussions franches et loyales, afin que la prochaine élection présidentielle du 15 décembre 2024 soit tenue dans des conditions parfaitement transparentes, inclusives et incontestables. Ils ont le devoir de garantir que notre Sénégal restera un modèle de démocratie pour l’Afrique’’, déclarent Abdou Diouf et Abdoulaye Wade.
Dans une déclaration conjointe rendue publique, lundi, adressée à leurs ”compatriotes”, les deux anciens dirigeants soulignent que ‘’c’est avec beaucoup de tristesse’’ qu’ils vivent ‘’ les récents événements qui secouent notre cher Sénégal’’ marqués par la mort de trois jeunes à Saint-Louis, Dakar et Ziguinchor.
Abdou Diouf et Abdoulaye Wade présentent leurs ‘’plus sincères condoléances” aux familles et proches des victimes.
Ils déclarent s’adresser à leurs compatriotes ‘’en tant qu’anciens Présidents de la République du Sénégal, pères, avec Léopold Sédar Senghor, de la démocratie sénégalaise obtenue de haute lutte, mais aussi anciens irréductibles adversaires politiques qui nous sommes vigoureusement opposés par le passé’’
”Nous avons su discuter et dialoguer dans l’intérêt du Sénégal pour mettre un terme à nos différends et aux crises politiques, et cela dans le seul but de préserver la paix et les vies’’, soulignent-ils.
Ils estiment que les responsables de la classe politique actuels n’ont pas ‘’le droit de faire moins’’ qu’eux.
Diouf et Wade appellent à la jeunesse dont ils disent comprendre ‘’les frustrations et le désarroi, à arrêter immédiatement les violences et la destruction de biens, et surtout à prendre du recul pour ne pas être manipulée par des forces extérieures aux desseins obscurs’’.
Ils disent également s’être entretenus ‘’longuement au téléphone avec le Président de la République, Macky Sall’’ qui leur a réaffirmé ‘’son engagement, pris devant la Nation le 3 juillet dernier, de ne pas briguer un troisième mandat et de quitter le pouvoir aussitôt après l’élection présidentielle’’.
”Il a pris l’engagement de ne ménager aucun effort pour préserver la stabilité du Sénégal, nous lui avons demandé d’organiser dans les plus brefs délais le dialogue national qu’il a annoncé et qui, comme nous le souhaitons ardemment, devra déboucher sur une large réconciliation nationale dans le respect de la Constitution et de l’Etat de droit’’, ont-ils assuré.
Le Sénégal est en proie à une crise politique après que le président Macky Sall a annulé le décret avec lequel il avait convoqué les Sénégalais aux urnes le 25 février prochain pour l’élection d’un nouveau président de la République.
En prenant cette décision, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.
L’Assemblée nationale a voté une proposition parlementaire reportant l’élection présidentielle au 15 décembre prochain. Lors du vote, des députés protestant contre cette proposition et le report du scrutin ont été expulsés de l’hémicycle par la Gendarmerie nationale.
Des candidats au scrutin présidentiel et des députés ont saisi le Conseil constitutionnel en vue de l’annulation de la décision du président de la République et l’organisation du vote à la date initialement prévue.
Source:APS