par Webmaster | 8 02 24 | Actualitès
Le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, a estimé jeudi à 200 millions d’euros l’aide de l’Espagne au cours des cinq prochaines années pour promouvoir le commerce et l’investissement en Mauritanie, ce qui, selon lui, facilitera le développement des énergies vertes avec la participation d’entreprises espagnoles ce montant sera alloué à travers le Fonds pour l’internationalisation des entreprises espagnoles (FIEM) et le Fonds espagnol d’exportation. Compagnie d’Assurance-Crédit (CESCE
Pour le chef du gouvernement, l’engagement de la Mauritanie en faveur de l’énergie verte montre que l’action climatique fait partie de la solution et que la Mauritanie est très bien placée pour devenir un centre régional de production d’hydrogène vert.
« La Mauritanie, comme l’Espagne, remplit également ces deux conditions. Ce n’est pas pour rien que ce pays est de loin le pays avec le plus de projets d’hydrogène renouvelable en Afrique subsaharienne », a rappelé Sánchez.
Le chef du Gouvernement espagnol s’exprimeait depuis la capitale Mauritanienne, où il est depuis ce jeudi en visite officielle avec la présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen. Cette mesure fait partie du paquet d’aide que les deux dirigeants vont transférer à la Mauritanie, en échange d’une plus grande coopération dans le contrôle des flux migratoires, après que les départs de pirogues des côtes mauritaniennes vers les îles Canaries se soient multipliés ces derniers mois.
Selon certaines sources,Madrid s’inquiète en effet de l’augmentation des débarquements de migrants venus des rives mauritaniennes. Jusque-là exceptionnels en raisons d’accords entre les deux pays, les départs depuis la Mauritanie connaissent une forte hausse. En janvier, plus de 7 000 migrants sont arrivés aux Canaries, dont 80% avaient pris la mer depuis les côtes mauritaniennes, distantes d’environ 1 000 km de l’archipel espagnol.
Les autorités espagnoles observent cette tendance depuis la fin d‘année dernière mais le phénomène a pris de l’ampleur au mois de janvier. Et d’après une responsable canarienne, « 300 000 personnes attendent d’embarquer » en Mauritanie pour rejoindre les îles des Canaries
par Webmaster | 4 02 24 | Actualitès, Politique
La Cedeao a appelé dimanche au dialogue pour résoudre la crise politique ouverte au Sénégal.
La classe politique sénégalaise,selon la CEDEAO doit « donner la priorité au dialogue et à la collaboration pour des élections transparentes, inclusives et crédibles » appelant les autorités à « accélérer les différents processus visant à fixer une nouvelle date pour les élections ». Washington a également appelé à des élections libres et équitables et demande l’organisation d’un nouveau scrutin « rapidement ».
Paris a réagi ce dimanche joignant sa voix pour demander l’organisation du scrutin « dans le meilleur délai ».
Hier Samedi 23 février, le président sortant Macky Sall avait surpris plus d’un en annonçant le report sine die de l’élection présidentielle qui était prévue le 25 février prochain. Une première depuis 1963.
Le président Macky Sall a évoqué un différend électoral entre le parlement et le pouvoir judiciaire.
Plusieurs opposants ont rapidement rejeté la décision du président et deux des 20 candidats à la présidentielle ont déclaré qu’ils poursuivraient leur campagne qui devait débuter ce dimanche.
Selon le code électoral sénégalais un préavis de 80 jours est nécessaire avant une élection, le nouveau scrutin présidentiel ne pourrait donc avoir lieu avant la dernière semaine d’avril.
Avec l’appel à manifester contre ce « coup d’Etat institutionnel » dénoncé par des opposants,les observateurs craignent des débordements comme les affrontements meurtriers ces derniers mois entre les forces de l’ordre et les partisans de l’opposant Sonko.
Par ailleurs,cette crise politique risque de mettre en danger l’une des démocraties les plus stables d’Afrique alors que la région a connu une vague de coups d’État.
par Webmaster | 3 02 24 | Actualitès, Le monde
Dans un discours à la nation, le président sénégalais Macky Sall a annoncé ce samedi 3 février ,le report à une date indéterminée de l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février prochain. Cette décision intervient à quelques heures seulement de l’ouverture de la campagne électorale pour le scrutin présidentie
« J’ai signé le décret du 3 février 2024 abrogeant le décret » du 26 novembre 2023 fixant la présidentielle au 25 février 2024, a dit le président du Sénégal dans son discours à la Nation, à quelques heures de l’ouverture de la campagne électorale pour le scrutin présidentiel pour lequel devaient concourir vingt candidats, sans deux ténors de l’opposition.
« J’engagerai un dialogue national ouvert, afin de réunir les conditions d’une élection libre, transparente et inclusive », a-t-il dit dans son discours, sans donner de date.
Le président Macky Sall avait fixé le scrutin présidentiel au 25 février dans un décret daté du 29 novembre 2023. Il avait promis fin décembre de remettre début avril le pouvoir au président élu à l’issue du scrutin et l’a réitéré plusieurs fois.
par Webmaster | 28 01 24 | Actualitès, Le monde, Politique
Le Burkina Faso, le Mali et le Niger, ont annoncé dimanche qu’ils quittaient la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) avec effet immédiat. L’annonce a été faite via un communiqué lu à la télévision nigérienne.
Les dirigeants respectifs des trois États sahéliens, « prenant toutes leurs responsabilités devant l’histoire et répondant aux attentes, préoccupations et aspirations de leurs populations, décident en toute souveraineté du retrait sans délai du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la Communauté économique des États d’Afrique de l’ouest », dit le communiqué lu sur les médias d’État de ces pays.
par Webmaster | 26 01 24 | Actualitès, Le monde, Politique
l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, communément appelé « accord d’Alger », semblait déjà être clopinant depuis la reprise en 2023 des hostilités contre l’État central et l’armée malienne par les groupes indépendantistes à dominante touarègue du nord du pays, dans le sillage du retrait de la mission des Nations unies (Minusma), poussée vers la sortie par les militaires maliens après dix années de présence.
Le régime malien a invoqué « le changement de posture de certains groupes signataires », mais aussi « les actes d’hostilité et d’instrumentalisation de l’accord de la part des autorités algériennes, dont le pays est le chef de file de la médiation », indique un communiqué lu à la télévision d’État par le colonel Abdoulaye Maïga, porte-parole du gouvernement .
L’accord avait reçu un très rude coup supplémentaire en tout début d’année quand , le colonel Assimi Goïta, avait annoncé lors de ses vœux de Nouvel An la mise en place d’un « dialogue direct inter-malien » pour « privilégier l’appropriation nationale du processus de paix ».
Le gouvernement « constate l’inapplicabilité absolue de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger, signé en 2015, et, par conséquent, annonce sa fin, avec effet immédiat », dit le communiqué lu jeudi soir.
« Tous les canaux de négociations sont désormais fermés », a dit à l’AFP Mohamed Elmaouloud Ramadane, porte-parole du Cadre stratégique permanent, alliance de groupes armés qui avaient signé l’accord de 2015 avant de reprendre les armes l’an dernier. « Nous n’avons pas d’autre choix que de livrer cette guerre qui nous est imposée par cette junte illégitime avec qui le dialogue est impossible. »
L’officialisation de la fin de l’accord d’Alger s’inscrit dans le prolongement d’une série de ruptures auxquelles ont procédé les militaires qui ont pris le pouvoir par la force en 2020. Ceux-ci ont rompu l’alliance ancienne avec la France et ses partenaires européens pour se tourner vers la Russie et ont fait partir la Minusma.
La fin de l’accord intervient par ailleurs dans un climat de profonde dégradation des relations entre le Mali et le grand voisin algérien, avec lequel le Mali partage des centaines de kilomètres de frontière.
Le colonel Maïga a lu jeudi soir un autre communiqué vigoureux, spécifiquement contre l’Algérie. Le gouvernement « constate avec une vive préoccupation une multiplication d’actes inamicaux, de cas d’hostilité et d’ingérence dans les affaires intérieures du Mali par les autorités » algériennes, dit-il.
Il dénonce « une perception erronée des autorités algériennes qui considèrent le Mali comme leur arrière-cour ou un État paillasson, sur fond de mépris et de condescendance ».
Parmi différents griefs, les militaires maliens reproche à l’Algérie d’héberger des bureaux de représentation de certains groupes signataires de l’accord de 2015 et devenus « des acteurs terroristes ».
Le régime malien « exige des autorités algériennes de cesser immédiatement leur hostilité