Situation du Covid19 ces dernières 24h en Mauritanie



Le gouvernement s’est obstiné à faire voter « la loi relative à la protection des symboles nationaux et l’incrimination des atteintes à l’autorité de l’Etat et à l’honneur du citoyen » par le Parlement, faisant fi de la forte polarisation politique et du large rejet sociétal, ayant résulté de la présentation de ce texte. Compte tenu des menaces qu’elle fait peser sur les libertés publiques et privées, cette loi viole la constitution et les pactes internationaux auxquels notre pays est partie prenante, sapant ainsi les acquis nationaux dans ce domaine.
En conséquence, le Rassemblement des Forces Démocratiques :
– condamne l’adoption de cette loi, au moment où le pays se prépare au lancement d’un dialogue national inclusif, devant aborder la question de la consolidation de l’Etat de droit ;
– attire l’attention du gouvernement sur le fait que l’approche unilatérale, au moyen d’une majorité automatique au Parlement, notamment en ce qui concerne les questions sensibles, est incompatible avec l’esprit d’ouverture et de concertation que le pouvoir exécutif clame depuis son avènement ;
– exprime sa crainte quant au retour des pratiques despotiques que le pays a connues par le passé ;
– appelle l’ensemble des forces vives de la nation, en vue de s’unir pour défendre l’État de droit.
Nouakchott, le 04 Rabi’ Athani 1443 – 10/11/2021
Le Département de la Communication du RFD
En ces jours de novembre de l’année dernière, le Président de la République annonçait une augmentation des pensions de retraite. Il rajoutait ainsi un motif de joie à la commémoration de l’indépendance nationale. Inutile d’épiloguer sur le taux net de cette augmentation, une fois sortie du bloc opératoire des services financiers, ou sur l’effet d’annihilation résultant de la flambée des prix. Dans tous les cas, la mesure était louable.
Cependant, une année après, son application reste inachevée : beaucoup de ceux qui devaient en bénéficier attendent toujours. Je veux parler des retraités du secteur parapublic qui ont été sevrés, sous de faux-fuyants. L’affiliation des établissements EPA (public à caractère administratif) ou EPIC (public à caractère industriel et commercial) à la Convention collective les autorise à contourner les lourds circuits étatiques, en matière d’emploi et de gestion financière. Mais elle ne correspond pas souvent à la réalité des choses, statutairement parlant.
Si ces institutions usent largement de l’autonomie administrative et financière, ils n’en continuent pas moins à vivre aux crochets de l’Etat. Les grosses rallonges récemment allouées aux organes de communication de service public en sont l’illustration. Il y a duplicité en l’occurrence : d’un côté, l’employeur met en avant son caractère public quand il s’agit de solliciter des subventions budgétaires, et de l’autre, il se barricade derrière le paravent de la Convention collective pour se soustraire à l’exécution d’une mesure prise au sommet de l’Etat en faveur de leurs retraités manifestement dans le besoin.
La décision du Président de la République avait été comprise comme une volonté d’alléger, par-delà les statuts, les tourments de personnes qui ont longtemps servi l’Etat et qui, dans leur situation de retraite, peinent à mener une vie décente. En cela, les retraités du parapublic et ceux de la Fonction publique sont logés à la même enseigne. Ils ont en commun d’avoir mis leur vie active au service de l’Etat et d’avoir enduré les maigres rémunérations, pour finir leur carrière dans un état de dénuement. Je peux en témoigner pour avoir été détaché dans certains de ces établissements.
Priver les retraités du parapublic de cette augmentation ôte à la décision présidentielle un pan important de son champ d’application et une bonne part de la joie que son annonce avait suscitée. C’est aujourd’hui l’occasion de réparer ce tort.
Mohamed Salem Elouma Memah
Entre-citoyens
Le Ministre algerien de l’Intérieur et des Collectivités locales monsieur Kamel Beldjoud a annoncé ce mardi 9 novembre, plusieurs décisions prises en marge de la réunion du Comité bilatéral frontalier algéro-mauritanien qui vient de se terminer à Alger.
La Mauritanie et l’Algerie ont décidé de renforcer la coordination sécuritaire entre eux, et ce, par la mise en place et la création d’un comité de sécurité conjoint
Les deux pays ont décidé également d’intensifier les patrouilles au niveau de la bande frontalière commune, ainsi que renforcer les efforts communs dans la lutte contre la drogue et la prospection illégale d’or dans la région.
Dans les domaines économiques et commerciaux , une route reliant Tindouf à Zouerate sera construite et une zone de libre-échange entre les deux pays au niveau de la zone frontalière sera etablie.Des expositions commerciales seront organisées à Nouakchott de manière permanente par les sociétés algériennes.