Situation du Covid19 ces dernières 24h en Mauritanie



Le ministre mauritanien de l’Intérieur et de la Décentralisation, Mohamed Salem Ould Merzoug, a affirmé que la 1e réunion du Comité bilatéral frontalier conjoint « concrétise la volonté des deux dirigeants des deux pays à œuvrer toujours à la consolidation et au développement de la coopération bilatérale », ce qui constitue » une opportunité pour passer en revue les problèmes posés à la population des zones frontalières et œuvrer à trouver les solutions les plus efficientes pour la mise en branle du développement dans ses différentes dimensions ».
Pour le ministre, les résultats de cette rencontre constitueront « un saut qualitatif qui permet d’élever le niveau de consolidation des opportunités et d’établir des projets de partenariat dans les secteurs prioritaires, promouvoir et intensifier les échanges économiques, commerciaux, culturels et sportifs entre zones frontalières », et « sécuriser les frontières communes, lutter contre le crime organisé sous toutes ses formes et la migration clandestine ».
De son côté le ministre algerien de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire , Kamal Beldjoud a réaffirmé, la pleine disponibilité de l’Algérie à œuvrer conjointement avec la Mauritanie pour la réalisation de l’axe routier reliant Tindouf (Algérie) à Zouérate (Mauritanie).Intervenant à l’ouverture de la première session du Comité bilatéral frontalier algéro-mauritanien, M. Beldjoud a insisté sur « l’impératif d’associer les institutions financières africaines et mondiales en vue de faciliter et d’intensifier les échanges commerciaux entre les deux pays », relevant que « le développement et la sécurisation de la zone frontalière permettront d’établir une passerelle de communication et d’échange commercial entre les deux peuples ».Le volume des exportations a enregistré, depuis la création de ce post frontalier en septembre dernier, s’élève à près de 1,5 mds DA.
Dans ce contexte, le ministre de l’Intérieur algerien a appelé les experts des deux pays à élaborer conjointement une étude pour l’aménagement de la région frontalière et le développement des deux passages à travers « la création de bases logistiques de libre échange » dans l’objectif d’accompagner et d' »encourager les investisseurs et les hommes d’affaires des deux pays »
Il a appelé également à davantage de consultations et de coordination entre les services de sécurité des deux pays, notamment en matière de lutte contre le terrorisme, le trafic de drogue, la migration clandestine, la contrebande et l’orpaillage illégal ».
Il a appelé, à cette occasion, les experts en sécurité à « poser le premier jalon pour la création d’un comité sécuritaire conjoint qui propose tout ce qui est à même de garantir la sécurité des deux pays et de leur citoyens » et aboutir, au terme de cette réunion, à des recommandations qui permettent la création d’un « comité technique à de sécuriser les frontières communes et d’échanger les informations sur tous types de crime organisé, d’autant que les deux pays partagent 461 km de bande frontalière commune ».
M.Beldjoud a proposé le renforcement de la coopération entre les deux pays en introduisant d’autres domaines, à travers l’intensification des rencontres locales entre les polices des frontières des deux pays, réitérant « la disponibilité de l’Algérie à accompagner la Mauritanie et à lui transmettre l’expérience sur le terrain dans le domaine de la police scientifique et autres ».
Par ailleurs, il a rappelé que le secteur de la protection civile « a connu, lui aussi, la même cadence d’accompagnement et d’encadrement qui s’est renforcée par la visite du directeur général de la protection civile mauritanienne à Alger, précisant qu’il a été convenu de plusieurs propositions et projets importants visant à renforcer les capacités dans ce domaine sensible, notamment dans un contexte marqué par des catastrophes naturelles et d’autres induites par l’homme ».
A cet effet, M. Beldjoud a souligné la nécessité de « mettre en œuvre la Convention de coopération dans le domaine de la protection civile signée en septembre 2016, suite à la tenue de la 18e sessions de la Grande commission algéro-mauritanienne », soulignant « la pleine disponibilité de l’Algérie à poursuivre la mise en œuvre des programmes de formation dans ces domaines, en introduisant d’autres domaines, à l’instar de la gestion locale, l’organisation administrative et la modernisation de l’administration ».
Il a également rappelé l’importance d' »intensifier la coopération dans le domaine de la décentralisation, à travers l’activation de l’accord de jumelage signé entre les deux parties et le parachèvement des projets d’accords en cours d’examen ».
Indiquant que cette session verra la signature de l’accord de coopération en matière de sécurité routière, le ministre a formé le vœu de voir cette accord « former la pierre angulaire et le premier jalon des projets d’accords tout aussi importants, en appui à la coopération frontalière et au service de l’intérêt des deux peuples frères ».
Sources :APS

Selon un communiqué officiel,la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), a décidé dimanche, au terme d’un sommet extraordinaire à Accra, de durcir les sanctions contre les autorités de la transition au Mali.
La Cedeao a, en effet, annoncé l’interdiction des voyages et le gel des avoirs financiers des autorités de la transition du Mali et celles de la Guinée-Conakry, ainsi que le maintien de la suspension de la République de Guinée de tous les organes directeurs de la CEDEAO,elle a en outre appelé l’Union Africaine, les Nations Unies et les partenaires bilatéraux et multilatéraux à approuver et à soutenir la mise en œuvre de ces sanctions.
Les chefs d’États de la Cedeao ont en également chargé le Président de la Commission d’examiner et de proposer des sanctions supplémentaires lors de sa prochaine session ordinaire le 12 décembre 2021, si la situation persiste.
Alger abrite depuis ce lundi, les travaux de la première session de la Commission bilatérale frontalière algéro-mauritanienne, suite à la signature, en avril dernier à Nouakchott, du mémorandum d’entente portant sa création, annonce dimanche un communiqué du ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire.
Les travaux de cette Commission seront coprésidés par le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Kamel Beldjoud et son homologue mauritanien, Mohamed Salem Ould Merzoug, attendu en Algérie dans l’après-midi.
La tenue de la première session de la Commission bilatérale frontalière algéro-mauritanienne intervient après un long processus de relations historiques et d’exception qui ont connu dernièrement plus de dynamique, selon le ministère de l’Intérieur.
Cette dynamique, affirme-t-on de même source, est à même de donner une nouvelle orientation à la coopération bilatérale et de permettre des perspectives prometteuses de développement dans l’intérêt des deux peuples frères.
Comprenant des régions de compétence, en l’occurrence la wilaya de Tiris Zemmour (Mauritanie) et celle de Tindouf (Algérie), la Commission a pour mission le renforcement des opportunités d’investissement, la réalisation des projets de partenariat communs dans les secteurs prioritaires au niveau des zones frontalières communes et la promotion et l’intensification des échanges économiques, commerciaux, culturels et sportifs, en sus du désenclavement des populations de ces zones frontalières.
Le Commission, qui se réunit une fois dans l’année dans l’un des deux pays ou dans l’une des wilayas frontalières, intervient en attendant « l’étape décisive » de la réalisation de la route stratégique reliant Tindouf à Zouerate (près de 900 km), un axe appelé à changer le profil de l’ensemble de la région à travers son développement et son désenclavement, la relance de l’activité commerciale, économique et culturelle, outre les relations entre les deux peuples frères, avait mentionné le mémorandum d’entente.
M. Beldjoud avait affirmé à Nouakchott, que la signature du mémorandum d’entente est « un nouveau jalon » dans la coopération bilatérale, ajoutant que le développement des zones frontalières est classé en tête « des priorités » du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui accorde une attention particulière à la population de ces régions, à travers la programmation et la réalisation des différents projets économiques, éducatifs, sportifs et autres.
De son côté, le ministre mauritanien avait affirmé que la coopération économique « fructueuse » entre les deux pays connaîtra, dès le lancement des travaux de ladite commission, « un bond qualitatif » devant permettre de renforcer les opportunités d’investissement et de réaliser des projets de partenariat dans les secteurs prioritaires.
Le mémorandum traduit notamment, faut-il le préciser, la volonté des deux parties de « renforcer les relations de fraternité, de voisinage et de coopération distinguées » unissant les deux pays, de concrétiser la volonté suprême de leurs dirigeants de « hisser » le niveau des relations bilatérales et de viser à « développer » les zones frontalières communes et à « intensifier » le dialogue permanent, tout en mettant en place « des mécanismes de coopération et de concertation sur le développement et la sécurisation de ces zones »
Source:APS