par Webmaster | 7 09 25 | Actualitès
Cheikh Niang, 68 ans, a été nommé ce samedi ministre de l’Intégration africaine, des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, en remplacement de Madame Yassine Fall, désormais en charge du ministère de la Justice.
Originaire de Thiès, le parcours du nouveau chef de la diplomatie sénégalaise l’a conduit à représenter le Sénégal dans plusieurs capitales stratégiques et au sein des plus grandes institutions internationales.
Cheikh Niang a rejoint le ministère des Affaires étrangères du Sénégal en 1993. Depuis juillet 2018, il occupait le poste de Représentant permanent du Sénégal auprès des Nations Unies à New York. En juin 2019, il est élu président de la Deuxième Commission (Questions économiques et financières) de la 74ᵉ session de l’Assemblée générale des Nations Unies, une reconnaissance de son expertise et de son influence dans les cercles diplomatiques internationaux.
Au cours de sa carrière, il a exercé les fonctions d’ambassadeur du Sénégal dans plusieurs pays. De 2014 à 2018, il a été en poste au Japon, avec accréditation en Australie, Nouvelle-Zélande, Indonésie, Vietnam et Singapour. De 2012 à 2014, il a représenté le Sénégal aux États-Unis, tout en étant également accrédité au Costa Rica, au Mexique, au Nicaragua, au Panama, au Paraguay et en Uruguay. Entre 2010 et 2012, il a été ambassadeur en Afrique du Sud, avec juridiction sur neuf autres pays de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC).
Son parcours diplomatique a également été marqué par des postes de haute responsabilité : Consul général du Sénégal à New York de 2006 à 2010, ministre-conseiller à la Mission permanente du Sénégal auprès des Nations Unies de 2001 à 2006, conseiller diplomatique du Président de la République de 1995 à 2001, et chef de la Division Afrique au ministère des Affaires étrangères.
Polyglotte, maîtrisant parfaitement le français et l’anglais, Cheikh Niang est aussi doté d’une solide formation académique. Il est diplômé de l’École nationale d’administration (ENA) de Dakar en diplomatie, titulaire d’un master en relations internationales et études stratégiques de l’Université de Lancaster au Royaume-Uni, d’un master et d’un M.Phil. en études anglaises de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, ainsi que d’un certificat en interprétation français-anglais obtenu à l’Université de Westminster à Londres.
Source:RTD
par Webmaster | 6 09 25 | Actualitès
Le président de la République a rendu publique, samedi, soir la liste du nouveau gouvernement dirigée par le Premier ministre Ousmane Sonko marquée par la nomination de Mme Yassine Fall au ministère de la Justice en remplacement de Ousmane Diagne.
La plupart des ministres et secrétaires d’Etat conservent leurs porte-feuilles.
Cheikh Niang remplace Yassine Fall au ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères.
Déthié Fall, un allié de la majorité présidentielle, rentre au gouvernement en occupant le poste de ministre des Infrastructures.
L’avocat Me Bamba Cissé est le nouveau ministre de l’Intérieur en remplacement de Jean Baptiste Tine.
La Nouvelle composition du Gouvernement Sénégalais
• Mme Yassine Fall — Justice, Garde des Sceaux
• M. Birame Souley Diop — Énergie, Pétrole et Mines
• M. Cheikh Niane — Intégration africaine, Affaires étrangères et Sénégalais de l’extérieur
• M. Birame Diop — Forces armées
• M. Mohamedou Bamba Sissé — Intérieur et Sécurité publique
• M. Abdourahmane Sarr— Économie, Plan et Coopération
• M. Cheikh Diba — Finances et Budget
• M. Daouda Ngom— Enseignement supérieur, Recherche et Innovation
• M. Yankhoba Diemé — Transports terrestres et aériens
• M. Alioun Sall — Communication, Télécommunications et Numérique
• M. Moustapha Guirassy— Éducation nationale
• M. Mabouba Diagne — Agriculture, Souveraineté alimentaire et Élevage
• M. Cheikh Tidjane Dieye — Hydraulique et Assainissement
• M. Ibrahima Sy — Santé et Hygiène publique
• Mme Maïmouna Dieye — Famille, Action sociale et Solidarité
• M. Amadou Moustapha Ndiak Saré — Emploi et Formation professionnelle et technique
• M. Elhadj Abdourahman Diouf — Environnement et Transition écologique
• M. Bala Moussa Fofana — Urbanisme, Collectivités territoriales et Aménagement du territoire
• M. Serigne Gueye Diop — Industrie et Commerce
• Mme Fatou Diouf — Pêches et Économie maritime
• M. Olivier Bocal — Fonction publique, Travail et Réforme du service public
• Mme Khadijien Ndiaye — Jeunesse et Sports
• M. Alioune Dione — Microfinance et Économie sociale et solidaire
• M. Déthié — Infrastructures
• M. Amadou Bâ — Culture, Artisanat et Tourisme
Source:APS
par Webmaster | 6 09 25 | Actualitès

Les six routiers sénégalais enlevés ces dernières 48h au Mali par des jihadistes présumés ont été libérés vendredi soir.Cette libération a été confirmée par le syndicat de transporteurs ce samedi a l’AFP.
Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM), affilié à Al-Qaïda, avait annoncé mercredi soir la mise en place d’un blocus sur les régions maliennes de Kayes et de Nioro (ouest), frontalière du Sénégal et de la Mauritanie, notamment pour empêcher l’entrée de marchandises importées du Sénégal.
C’est Vendredi que l’Union des transporteurs routiers du Sénégal (URS), avait annoncé que les six routiers sénégalais conduisant des camions de marchandises avaient été enlevés au Mali par des groupes jihadistes.
par Webmaster | 5 09 25 | Actualitès, Le monde
Six chauffeurs routiers sénégalais ont été enlevés jeudi par des jihadistes présumés dans l’ouest du Mali, près de la frontière sénégalaise. Les camions transportaient des marchandises en provenance du Sénégal.Selon l’Union des transporteurs routiers du Sénégal (URS), les six personnes enlevées sont deux chauffeurs et quatre apprentis. Elles auraient été kidnappées jeudi sur un axe routier dans la zone de Kayes .
Mercredi soir, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM), affilié à Al-Qaïda, a annoncé un « blocus » dans plusieurs zones frontalières de l’ouest malien.
Ses combattants s’en prennent aux véhicules de transport et perturbent les échanges commerciaux avec le Sénégal, qui fournit au Mali une partie de ses marchandises.
par Webmaster | 5 09 25 | Actualitès, Politique
La tension entre la Mauritanie et le Mali est un phénomène complexe, influencé par des facteurs sécuritaires, migratoires, humanitaires et historiques.
Le Mali fait face à une escalade d’attaques terroristes, notamment par le groupe JNIM, affilié à al-Qaïda. En juillet 2025, la JNIM a lancé des attaques coordonnées contre sept villes le long des frontières maliennes avec la Mauritanie et le Sénégal, visant des positions militaires et des infrastructures économiques critiques .
Ces attaques perturbent les corridors commerciaux vitaux (comme les axes Dakar-Bamako et Nouakchott-Bamako) et menacent les barrages hydroélectriques qui alimentent en électricité le Mali, la Mauritanie, le Sénégal et la Guinée. Une éventuelle prise de contrôle de zones clés comme Kayes par les terroristes aurait des conséquences désastreuses pour toute la région .
La Mauritanie a intensifié depuis début 2025 ses opérations contre les migrants irréguliers, expulsant des milliers de personnes dont des Maliens et des Sénégalais. Selon des estimations, plus de 30 000 migrants ont été interceptés entre janvier et avril 2025, et 88 réseaux de passeurs démantelés .
Ces expulsions ont exacerbé les tensions entre la Mauritanie et le Mali, ce dernier condamnant fermement le traitement réservé à ses ressortissants .
Il ne faut pas oublier que la Mauritanie accueille plus de 262 000 réfugiés et demandeurs d’asile maliens fuyant l’insécurité, les atrocités des groupes terroristes. Le camp de Mbera, conçu pour 70 000 personnes, en abrite aujourd’hui près de 110 000, entraînant une surpopulation et une pression sur les ressources locales .
Le Programme alimentaire mondial (PAM) a dû réduire les rations alimentaires en raison d’un manque de financement international. Les conditions de vie se détériorent, avec des pénuries d’eau potable et une hausse des prix des denrées de base, affectant aussi les populations locales .
La Mauritanie fait beaucoup d’efforts et tente d’intégrer les réfugiés dans les systèmes nationaux (comme l’établissement d’actes de naissance) et appelle à un soutien international accru, mais elle assume seule une grande partie du fardeau .
Historiquement, les relations entre le Mali et la Mauritanie ont été positives, avec une coopération sur des projets de développement et la gestion des frontières. Un différend frontalier avait été même résolu en 1963 .
Les Implications régionales et internationales ne semblent pas donner l’effet escompté .L’UE avait signé un accord de 210 millions d’euros avec la Mauritanie pour renforcer la sécurité frontalière et lutter contre les réseaux de passeurs. Mais cette externalisation de la gestion migratoire exerce une pression sur la Mauritanie, qui intensifie ses expulsions, contribuant aux tensions avec le Mali .Par ailleurs, les crackdowns en Mauritanie et au Sénégal déplacent les points de départ des migrants vers le sud (Guinée, Guinée-Bissau), rendant la route atlantique (déjà la plus meurtrière au monde) encore plus longue et dangereuse .
Il est plus que primordial,face à la menace terroriste que le Mali, la Mauritanie et le Sénégal renforcent leur coopération sécuritaire (patrouilles conjointes, partage de renseignements) et résoudre les conflits locaux (tensions foncières, problèmes ethniques) pour éviter que les groupes terroristes ne profitent de ces faiblesses .
Une approche coordonnée entre les deux pays, incluant une gestion humanitaire respectueuse des droits humains et une coopération sécuritaire renforcée, est essentielle pour stabiliser la région.
Le soutien international est également crucial pour alléger le fardeau humanitaire porté par la Mauritanie.