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La Directrice de cabinet du President malgache arrêtée et mise en detention pour corruption

Soupçonnés d’avoir demandé des pots-de-vin pour l’attribution de licences d’exploitation au groupe minier britannique Gemfields, la directrice de cabinet du président malgache et un Français décrit comme son « associé » ont été arrêtés au Royaume-Uni.

Romy Andrianarisoa et Philippe Tabuteau, ont été interpellés jeudi à Londres, a annoncé lundi 14 août dans un communiqué l’Agence britannique anticriminalité (NCA).

L’entreprise avait fait part de ses préoccupations aux autorités britanniques et les deux suspects ont été arrêtés  « lors d’une réunion où ils sont soupçonnés d’avoir tenté de solliciter » des sommes totalisant 260 000 euros « et une participation au capital de 5 % », poursuit la NCA.

Romy Andrianarisoa et Philippe Tabuteau ont comparu samedi devant un tribunal britannique. Celui-ci a ordonné leur maintien en détention jusqu’à une audience le 8 septembre devant la Southwark Crown Court. Ils encourent chacun jusqu’à dix ans de prison.

La présidence malgache a annoncé lundi de son côté qu' »au vu de la situation », Romy Andrianarisoa est « relevée de ses fonctions avec effet immédiat ».

La proche du chef de l’État Andry Rajoelina était officiellement en congé depuis la semaine dernière, a précisé la présidence dans un communiqué, ajoutant que « les autorités malagasy ignorent les raisons de son déplacement au Royaume-Uni ».

 

Niger:la junte durcit le ton et envisage de poursuivre le President dechu devant la justice.

La junte militaire nigérienne a annoncé son intention de poursuivre le président déchu Mohamed Bazoum pour haute trahison et atteinte à la sécurité nationale.

 la junte a déclaré dans son communiqué lu à la télévision d’Etat qu’elle avait réuni des preuves pour poursuivre « le président déchu et ses complices locaux et étrangers pour haute trahison et atteinte à la sécurité intérieure et extérieure de Niger ».
Un durcissement de ton et une reponse de la junte aux menaces de la CEDEAO pour dire que rendre le pouvoir à M. Bazoum est devenu de l’histoire ancienne.
Celui-ci est toujours détenu dans le sous-sol de son palais depuis le coup d’État, il y a environ trois semaines.
Selon son  medecin après une visite,il était de « bonne humeur » malgré les conditions « difficiles » de sa détention.
M. Bazoum, 63 ans, est retenu captif avec sa femme et son fils .

Il a été vu une fois depuis son renversement, sur une photo publiée après avoir rencontré le dirigeant tchadien Mahamat Idriss Déby Itno.

M. Déby a rencontré à la fois la junte et M. Bazoum peu après le coup d’État dans une tentative ratée de résoudre la crise.

Le général Abdourahmane Tchiani, le chef de l’unité de la garde présidentielle, s’est autoproclamé nouveau dirigeant du Niger le 26 juillet après l’avoir renversé.

La CEDEAO  a menacé une action militaire pour inverser le coup d’État, mais elle n’a jusqu’à présent pas donné suite à sa menace.

La CEDEAO a également imposé des sanctions au Niger dont l’approvisionnement en électricité à partir du Nigeria.
Samedi, une importante délégation d’ecclésiastiques musulmans du Nigeria voisin a rencontré les dirigeants de la junte à Niamey dans le but de mettre un terme à la crise.

Le Premier ministre nommé par la junte, Ali Mahamane Lamine Zeine, s’est dit optimiste quant à la tenue de pourparlers avec la CEDEAO dans les prochains jours « pour discuter de la manière dont les sanctions contre nous seront levées ».

Le coup d’État au Niger a reflété des prises de contrôle similaires au Burkina Faso et au Mali voisins, au milieu d’une influence russe croissante dans la région du Sahel par le biais de Wagner.

Quatre années de pouvoir : un bref aperçu.

Quatre années après l’avènement du régime actuel, est-ce que tout va vraiment mal ?
À une année de la fin de la présente mandature, des avancées ont-elles été constatées dans les divers domaines qui touchent le quotidien du citoyen ordinaire ?
C’est à ces questions centrales que doivent répondre ceux qui voudraient dresser un bilan de cette période, sans parti-pris et sans préjugés. Pour ma part, en tant que citoyen lambda, je me contenterais de faire en vrac quelques constats en m’efforçant d’être le plus objectif possible:
1. Aujourd’hui, un mécontentement perceptible s’insinue un peu partout chez la population. Ce mécontentement est aggravé par la médiocrité des services de base, et la cherté de la vie, principaux baromètres de l’état d’esprit de l’opinion. Les dernières coupures qui ont touché et touchent encore les réseaux d’eau et d’électricité, accentuent ce sentiment général de ras-le-bol.
2. Sur le front de la justice et le partage équitable des richesses, l’impression que rien n’a structurellement bougé, prédomine chez certains observateurs et de larges franges de la population qui considèrent que les efforts de lutte contre l’exclusion restent en deça des espérances.
3. S’il est vrai que les dernières élections législatives et régionales ont permis de conforter le parti au pouvoir, il n’en demeure pas moins que ces mêmes élections sont contestées par bon nombre d’acteurs politiques dans leur déroulement et leurs résultats.
4. Il est indéniable que l’actuel régime s’est vu confronté dès son avènement, à la catastrophique crise sanitaire Covid 19 dont les répercussions négatives continuent de peser sur les finances et l’économie mondiales en remettant en cause la bonne exécution de bon nombre de projets et programmes.
5. En voyant ce qui se passe dans des pays de la sous-région, l’on ne peut que se féliciter du climat de paix et de stabilité qui règne dans notre pays en espérant que cela continue et se renforce.
6. Sur le front social, plusieurs avancées sont à mettre au crédit du pouvoir. J’en citerais l’assurance maladie qui se généralise, les transferts sociaux et autres aides alimentaires. Mais là encore, compte tenu de la flambée continue des prix, il y a lieu de faire beaucoup plus et vite pour atténuer les souffrances des populations.
7. L’une des tares qui plombe encore tout effort de développement, réside dans les choix contestables de certains responsables incompétents et dénués de toute conscience professionnelle. L’une des conséquences dramatiques de cette situation, c’est l’impunité qui encourage les mauvaises pratiques et les perpétuent. Sur ce plan, hormis de rares responsables, rien n’a véritablement changé.
#En conclusion et pour rester concis, cet espace ne se prêtant pas à de longues analyses, nous sommes à quelques mois d’une échéance électorale cruciale qui devra être l’occasion de redéfinir les priorités, écouter plus attentivement les voix de ceux qui souffrent, travailler plus sérieusement sur le front de la justice sociale et l’égalité des chances. Tenant compte des sept points ci-dessus, le ou les candidats auront du pain sur la planche.
Alou Ishaq

Niger :la CEDEAO envisage l’activation des forces et d’ordonner leur déploiement

Les chefs d’État de la Cédéao ont achevé leurs discussions à huis clos.A l’issue du sommet,la Cédéao a fait savoir qu’elle va « ordonner au comité des chefs des armées d’activer les forces en attente de la Cédéao et d’ordonner leur déploiement en vue de restaurer l’ordre démocratique au Niger ».Ainsi la menace de l’option militaire plane toujours sur le Niger. Dans son communiqué, la Cédéao a en effet demandé que l’Union africaine (UA) approuve ces démarches et a appelé au soutien de tous ses partenaires, y compris l’ONU. Ces points seront donc à préciser, tout comme certainement le cadre légal et la composition de la force qui sera mobilisée.

La Cédéao a aussi mis en garde contre « des États membres qui mettraient en péril la résolution pacifique de la crise au Niger ».cette phrase vise certainement le Mali et le Burkina Faso, suspendus de la Cédéao ,et dont les chefs de l’État ont fait savoir qu’ils n’accepteront pas d’intervention militaire au Niger.

Oumar Touray, le président de la commission de la Cédéao, a rappelé concernant les sanctions que celles-ci sont maintenues, voire renforcées. Il a évoqué la fermeture des frontières, l’interdiction de voyager et le gel des avoirs « de toute personne ou groupes d’individus qui s’opposeraient à une action visant à entraver la résolution pacifique de la crise ».Mais les dirigeants de la Cédéao malgré la fermeté du ton espèrent toujours que la crise soit résolue à l’amiable.

 

 

Niger:face à la menace de la CEDEAO,les militaires forment leur Gouvernement

Alors que les dirigeants des pays d’Afrique de l’Ouest, opposés au coup d’Etat, se réunissent ce jeudi à Abuja pour un sommet, après l’échec de leur ultimatum aux militaires qui ont pris le pouvoir au Niger,ces derniers forment leur Gouvernement

Ce gouvernement de 21 membres est dirigé par le Premier ministre Ali Mahaman Lamine Zeine qui avait été nommé lundi.

Il comprend 20 ministres. Ceux de la Défense et de l’Intérieur sont des généraux du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) qui a pris le pouvoir, respectivement le général Salifou Mody et le général Mohamed Toumba.

De son côté la Cedeao annonce que « d’importantes décisions » sont attendues de ce sommet, qui a réaffirmé privilégier la voie diplomatique pour restaurer l’ordre constitutionnel au Niger.

 

 

 

 

 

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