par Webmaster | 25 04 23 | Actualitès
L’ancien ministre des Finances, Thiam Diombar etait entendu ce mardi matin25 avril par le tribunal chargé des statuer sur les dossiers dit de la Décennie.
Son témoignage a porté essentiellement sur le dossier de l’implantation de l’usine d’assemblage des avions en 2013.
L’ancien ministre a déclaré devant le tribunal que l’ambassadeur de Mauritanie à Washington de l’époque lui avait rendu visite avec un investisseur américain, et qu’ils avaient tenu une réunion en vue de créer une société censée se spécialiser dans tout ce qui concernait les pièces détachées d’avions.
Il a ajouté que l’ancien président l’avait appelé et lui avait demandé de recevoir la délégation et de faciliter sa mission, indiquant qu’il avait longuement discuté avec eux de la question de la société et passé en revue avec eux les documents requis, et deux heures après la fin de la réunion , la société a été créée.
En ce qui concerne le capital, il a déclaré que les investisseurs américains avaient demandé le déblocage d’une partie de la contribution du gouvernement mauritanien au financement de la compagnie, et qu’en effet une décision avait été prise de leur transférer 300 millions d’anciens ouguiyas (un million de dollars).
Il a indiqué que c’est lui, en sa qualité de ministre des Finances, qui avait débloqué le montant susmentionné, sur ordre de l’ancien président, et a ajouté que le Conseil des ministres avait alors pris une décision accordant à la société un terrain à proximité du nouvel aéroport.
Il a affirmé que le ministère des Finances « n’était pas représenté au conseil d’administration de l’entreprise et qu’il n’était donc pas au courant de beaucoup de questions ».
.
par Webmaster | 24 04 23 | Actualitès, Le monde
Environ 60 civils ont été tués jeudi dans le nord du Burkina Faso par des individus en tenue de l’armée, a déclaré dimanche le procureur local, Lamine Kaboré, citant des informations de la police de la ville d’Ouahigouya. Ce massacre intervient une semaine après la mort de six soldats et 34 Volontaires pour la défense de la patrie (VDP, supplétifs civils de l’armée) tués lors d’une attaque terroriste.
Des rescapés ont affirmé que « plus d’une centaine de personnes à bord de motocyclettes et de pick-up ont fait une descente jeudi dernier à Karma. Des dizaines d’hommes et de jeunes ont été exécutés par ces hommes vêtus de tenues militaires ».
Le village de Karma se trouve à une quarantaine de kilomètres de celui d’Aorema, proche de la frontière malienne, et attire de nombreux orpailleurs illégaux.
par Webmaster | 23 04 23 | Actualitès
L’évacuation de 120 citoyens mauritaniens du Soudan par voie maritime vers Djeddah, au Royaume d’Arabie saoudite, a commencé ce dimanche.Il seront ensuite acheminés par avion vers Nouakchott.Cette évacuation s’est faite avec l’appui logistique de l’Arabie saoudite. C’est en effet au bord d’un navire saoudien que les mauritaniens ont été transportés.Ils sont attendu ce soir en Arabie Saoudite.
par Webmaster | 23 04 23 | Actualitès, Le monde
Le Président Joe Biden a déclaré que l’armée a évacué les diplomates amert leur famille de Khartoum.
L’opération a été « rapide et propre », a déclaré un responsable américain.
Moins de 100 personnes auraient été évacuées tôt dimanche, lorsque trois hélicoptères Chinook ont atterri près de l’ambassade américaine pour les récupérer.M. Biden a remercié Djibouti, l’Éthiopie et l’Arabie saoudite, affirmant qu’ils avaient été « essentiels au succès de notre opération ». Il a également appelé à un cessez-le-feu immédiat au Soudan.
Le ministère français des affaires étrangères a annoncé qu’il évacuait également ses citoyens et ressortissants d’autres pays de l’UE et alliés.
Les Pays-Bas, la Turquie, l’Italie, la Belgique et le Japon disent également avoir entamé des opérations d’évacuation de leurs citoyens.La Mauritanie annonce qu’elle prend les dispositions pour l’évacuation de ses ressortissants.
Il s’agissait de la deuxième évacuation de citoyens étrangers depuis que la violence a éclaté dans la capitale soudanaise le 15 avril.
Samedi, plus de 150 personnes, pour la plupart des citoyens des pays du Golfe, ainsi que de l’Égypte, du Pakistan et du Canada ont été évacuées par voie maritime vers le port saoudien de Djeddah.
Le Royaume-Uni dit qu’il envisage des moyens d’évacuer son personnel.
Le gouvernement canadien a dit à ses citoyens restants au Soudan de « s’abriter dans un endroit sûr », de garder leurs téléphones chargés, de verrouiller les portes et les fenêtres et « d’envisager de quitter le pays s’il existe un moyen sûr de le faire ».
Il y a eu des appels désespérés à l’aide de nombreux étudiants étrangers – d’Afrique, d’Asie et du Moyen-Orient – qui sont également bloqués à Khartoum.
Les tirs et les bombardements quasi constants à Khartoum et ailleurs ont coupé l’électricité et l’accès sûr à la nourriture et à l’eau pour une grande partie de la population.
Plusieurs cessez-le-feu qui avaient apparemment été convenus par les deux parties ont été ignorés, y compris une pause de trois jours pour marquer la fête musulmane de l’Aïd al-Fitr, qui a commencé vendredi.
L’Organisation mondiale de la santé affirme que les combats ont tué plus de 400 personnes et en ont blessé des milliers. Mais le nombre de morts serait beaucoup plus élevé car les gens ont du mal à obtenir des soins de santé, car la plupart des hôpitaux de la ville ont été obligés de fermer à cause de l’intensité des combat.
par Webmaster | 23 04 23 | Actualitès, Le monde
Une attaque contre un aéroport et un camp militaires dans le centre du Mali a provoqué la mort de dix civils, samedi, selon le gouvernement, qui affirme avoir neutralisé plusieurs dizaines de terroristes. Le même jour, trois soldats sont morts, alors que leur hélicoptère s’est écrasé accidentellement sur un quartier résidentiel de la capitale.
Dix civils ont été tués et 61 autres blessés, samedi 22 avril, dans une attaque terroriste contre un aéroport et un camp militaires dans le centre du Mali, a indiqué le gouvernement.
Selon les autorités, 88 jihadistes ont été « neutralisés » lors de multiples incidents, dans une vague de violence qualifiée de « regain d’incidents terroristes perfides ».
Deux élus locaux et une source diplomatique ont désigné le lieu de l’attaque, près de la localité de Sévaré, dans la région de Mopti, comme étant un camp abritant des troupes russes.
Source:AFP
