par Webmaster | 11 03 23 | Actualitès
Un accrochage entre les éléments du Groupement antiterroriste de la Gendarmerie épaulé par un commando des parachutistes ainsi que l’aviation et les évadés salafistes aurait eu lieu ce matin dans la région de l’Adrar dans la zone d’Awjeft.Trois des évadés auraient été tués et le troisième capturé après s’être rendu.On ignore pour le moment les pertes du côté des Forces de Sécurité. Les premières informations non confirmées citent un décès.
Aucun commentaire officiel n’a été émis par les autorités mauritaniennes.
par Webmaster | 11 03 23 | Actualitès
M. Kenji Okamura, directeur général adjoint du Fonds monétaire international (FMI), a fait la déclaration ci-après à l’issue de sa visite en République islamique de Mauritanie. Ce déplacement fait suite à l’approbation par le conseil d’administration du FMI, le 25 janvier 2023, d’accords d’une durée de 42 mois en faveur de la République islamique de Mauritanie, portant sur un montant d’environ 86,9 millions de dollars, au titre du mécanisme élargi de crédit et de la facilité élargie de crédit.
« Tout d’abord, je suis très heureux d’être en Mauritanie. Il s’agit de ma première visite. Je souhaite remercier M. le Président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani ; M. le Premier ministre Mohamed Ould Bilal ; M. Mohamed Lemine-Dhehby, gouverneur de la Banque centrale ; M. Ousmane Kane, ministre des Affaires économiques et de la Promotion des secteurs productifs ; M. Isselmou Ould M’bady, ministre des Finances, ainsi que l’ensemble des ministres et hauts fonctionnaires pour leur chaleureuse hospitalité et pour des entretiens fructueux durant mon séjour en Mauritanie. Je tiens également à remercier tous les représentants de la société civile et du secteur privé pour des rencontres hautement constructives. Dans le cadre de nos discussions, nous avons examiné L’évolution économique récente en Mauritanie et les risques qui pèsent sur l’économie. J’ai félicité les autorités de leur riposte résolue à la pandémie de COVID-19, qui, alliée à un soutien financier international conséquent, a placé la Mauritanie sur la voie de la reprise.
« Cependant, une confluence de chocs, notamment la guerre en Ukraine et les tensions régionales, a réduit la marge de manœuvre des pouvoirs publics, alors que la Mauritanie doit encore faire face à des besoins considérables en matière de développement humain et d’infrastructures. La flambée des prix internationaux des produits de base a entraîné des pressions inflationnistes et provoqué une insécurité alimentaire.
« Les fluctuations de ces prix ont également dégradé la position extérieure de la Mauritanie. Selon des données préliminaires, le déficit des transactions courantes a doublé pour atteindre 16,4 % du PIB en 2022, sous l’effet des pressions sur les prix internationaux des denrées alimentaires et de l’énergie et de la baisse des cours du minerai de fer. À fin 2022, les réserves internationales sont tombées à 1,9 milliard de dollars, contre 2,3 milliards à fin 2021. Une accélération de la croissance est attendue, à 5,3 % en 2022, principalement tirée par la reprise du secteur extractif. Après avoir atteint un pic de 12,7 % en octobre 2022, l’inflation a décéléré à 10,3 % en janvier 2023, en résultat de la politique monétaire restrictive menée par la Banque centrale de Mauritanie (BCM).
« J’ai salué le lancement du programme économique des autorités, qui sera appuyé par le FMI, et leur ferme engagement à le mettre en œuvre. Le programme de réforme économique de la Mauritanie, appuyé par des accords avec le FMI d’environ 87 millions de dollars, vise à préserver la stabilité macroéconomique, à renforcer les cadres de politique budgétaire et monétaire, à consolider les bases d’une croissance durable et inclusive et à réduire la pauvreté.
« Nous avons également discuté de la nécessité de préserver les investissements dans les infrastructures et les dépenses sociales afin de parvenir à une croissance plus élevée et plus verte. Cette stratégie doit respecter une discipline budgétaire pour contenir l’endettement. Le maintien d’une politique monétaire restrictive, en étroite coordination avec l’exécution du budget, contribuera à réduire l’inflation.
« J’ai souligné l’importance d’une exécution résolue des réformes structurelles, notamment l’amélioration de la gouvernance, de la transparence, de l’environnement des affaires et de l’inclusion financière, ainsi que l’atténuation des défis liés au changement climatique.
« En conclusion, je salue l’excellence et la longévité des relations entre la Mauritanie et le FMI, et je me réjouis de la poursuite de notre partenariat dans le cadre du programme économique appuyé par le mécanisme élargi de crédit et la facilité élargie de crédit ».
Source:FMI
par Webmaster | 11 03 23 | Actualitès, Le monde, Sociétés
Les Nations Unies ont commémoré vendredi la toute première Journée internationale de lutte contre l’islamophobie avec un événement spécial dans la salle de l’Assemblée générale, lors duquel les intervenants ont souligné la nécessité d’une action concrète face à la montée de la haine, de la discrimination et de la violence contre les musulmans.
Cette commémoration fait suite à l’adoption à l’unanimité d’une résolution de l’Assemblée qui l’année dernière a proclamé le 15 mars la Journée internationale de lutte contre l’islamophobie, appelant à un dialogue mondial pour promouvoir la tolérance, la paix et le respect des droits de l’homme et de la diversité religieuse.
Comme l’a déclaré le Secrétaire général de l’ONU, les près de deux milliards de musulmans dans le monde – qui viennent de tous les coins de la planète – « reflètent l’humanité dans toute sa magnifique diversité ». Pourtant, ils sont souvent confrontés au sectarisme et aux préjugés simplement à cause de leur foi.
En outre, les femmes musulmanes peuvent également subir une « triple discrimination » en raison de leur sexe, de leur origine ethnique et de leur religion.
L’événement de haut niveau a été co-organisé par le Pakistan, dont le ministre des Affaires étrangères, Bilawal Bhutto Zardari, a souligné que l’islam est une religion de paix, de tolérance et de pluralisme.
Selon lui, bien que l’islamophobie ne soit pas nouvelle, elle est « une triste réalité de notre temps » qui ne fait qu’augmenter et se propager.
« Depuis la tragédie du 11 septembre, l’animosité et la suspicion institutionnelle à l’égard des musulmans et de l’islam à travers le monde n’ont fait que prendre des proportions épidémiques. Un récit a été élaboré et diffusé qui associe les communautés musulmanes et leur religion à la violence et au danger », a déclaré M. Zardari, qui est également Président du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’Organisation de la coopération islamique (OCI).
Depuis la tragédie du 11 septembre, l’animosité et la suspicion institutionnelle à l’égard des musulmans et de l’islam à travers le monde n’ont fait que prendre des proportions épidémiques.
« Ce récit islamophobe ne se limite pas à la propagande extrémiste et marginale, mais a malheureusement été accepté par des sections des médias grand public, des universités, des décideurs politiques et de l’appareil d’État », a-t-il regretté.
Pour sa part, le Président de l’Assemblée générale de l’ONU, Csaba Kőrösi, a noté que l’islamophobie est enracinée dans la xénophobie, ou la peur des étrangers et de ce qui est méconnu, et se traduit par des pratiques discriminatoires, telles les interdictions de voyager, les discours de haine, les brimades et le ciblage de l’Autre.
Il a exhorté les pays à respecter la liberté de religion ou de conviction, qui est garantie par le Pacte international relatif aux droits civils et politiques.
« Nous avons tous la responsabilité de défier l’islamophobie ou tout phénomène similaire, de dénoncer l’injustice et de condamner la discrimination fondée sur la religion ou la conviction – ou leur absence », a-t-il ajouté.
M. Kőrösi a déclaré que l’éducation est essentielle pour comprendre pourquoi ces phobies existent, et qu’elle peut être « transformatrice » en changeant la façon dont les gens se comprennent.
La haine croissante à laquelle les musulmans sont confrontés n’est pas un développement isolé, a à son tour estimé le Secrétaire général de l’ONU.
« C’est une partie inexorable de la résurgence de l’ethno-nationalisme, des idéologies suprématistes blanches néo-nazies et de la violence ciblant les populations vulnérables, notamment les musulmans, les juifs, certaines communautés chrétiennes minoritaires et d’autres », a affirmé António Guterres.

« La discrimination nous diminue tous et il nous incombe à tous de nous y opposer. Nous ne devons jamais être les spectateurs du sectarisme », a continué M.Guterres.
« Nous devons renforcer nos défenses », a ajouté M. Guterres citant en exemple les mesures onusiennes telles que le plan d’action pour la sauvegarde des sites religieux. Le chef de l’ONU a également appelé à intensifier les investissements politiques, culturels et économiques dans la cohésion sociale.
« Et nous devons affronter le sectarisme partout et chaque fois qu’il pointe sa tête hideuse. Cela inclut de lutter contre la haine qui se répand comme une traînée de poudre sur Internet », a-t-il fait valoir.
À cette fin, l’ONU travaille avec les gouvernements, les régulateurs, les entreprises technologiques et les médias « pour mettre en place des garde-fous et les faire respecter ».
Parmi les autres politiques déjà lancées, il a cité une stratégie et un plan d’action contre le discours de haine et le rapport Our Common Agenda, qui décrit un cadre pour un « avenir numérique » plus inclusif et plus sûr pour tous.
Le Secrétaire général a exprimé sa gratitude aux chefs religieux du monde entier qui se sont unis pour promouvoir le dialogue et l’harmonie interconfessionnelle.
Il a décrit la déclaration de 2019 sur la « Fraternité humaine pour la paix dans le monde et le vivre ensemble » – co-écrite par Sa Sainteté le Pape François et Son Eminence le Grand Imam d’Al-Azhar Cheikh Ahmed El Tayeb – comme « un modèle de compassion et de solidarité humaine ».
Source:ONU