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Lancement des activités de L’ISEMS-MAURITANIE

L’Initiative pour la Sauvegarde de l’Entente mauritano-sénégalaise(ISEMS)  a organisé  ce samedi 13 Août 2022 à l’hôtel La Médina de Nouakchott son diner de Gala annuel qui marque le lancement de ses activités.

Le dîner s’est déroulé en présence de l’ancien Premier Ministre monsieur Sidi Mohamed Ould Boubacar, de l’ambassadeur du Sénégal en Mauritanie, d’anciens ministre des Affaires étrangères et Ministres, d’anciens Ambassadeurs Mauritaniens au Sénégal, de représentants des confréries religieuses et d’autres personnalités de la Société Civile et des membres et sympathisants de l’Isems. Une centaine de convives étaient présents. La soirée à été marquée par plusieurs discours et interventions.

Dans son discours de bienvenue, le Président de l’ISEMS a loué l’excellence du niveau de coopération qui existe entre les deux pays soulignant que cette coopération est un modèle de clairvoyance politique et diplomatique parce qu’elle se base sur des facteurs fraternels, culturels et humains et que l’ISEMS, comme tout mauritanien ou tout sénégalais y attache une grande importance . Il a souligné par ailleurs que les conditions d’un partenariat porteur et réussi existent actuellement avec au premier rang la volonté politique, ce qui permettra d’intensifier cette coopération fraternelle, de redoubler les efforts et d’entamer la phase de matérialisation des décisions convenues.

L’espace mauritano-sénégalais a poursuivi le Président de l’Initiative, n’est-il pas cet espace qui fut et demeure un creuset d’échanges religieux et économiques depuis la nuit des temps.

Il est de notre devoirs tous, dit-il , de continuer à le protéger afin qu’il ne devienne un « espace de rupture »  où certains chercheraient à y véhiculer  ressentiments et craintes, concluant que nos populations ont toujours étaient soucieuses que nos dirigeant assurent la pérennité des liens qu’elle ont pu tracer et tisser au travers de l’histoire contre vents et marées en créant ensemble, une chaîne de solidarité, de connaissance mutuelle, d’ambition partagée en un mot de fraternité.

Prenant la parole, l’Ambassadeur du Sénégal en Mauritanie a souligné que les relations entre le Sénégal et la Mauritanie connaissent une croissance sans précédent.

Les concertations régulières  poursuit-il  témoignent de la volonté des deux pays d’élargir et de développer leur coopération. Plusieurs protocoles d’accord ont été signés, notamment en matière d’échanges dans les domaines de la culture, de l’énergie, des hydrocarbures bruts, de la coopération dans le domaine des carburants raffinés, dans le domaine agricole, dans les domaines des mines, de l’industrie traditionnelle, de la santé, dans celui de l’évaluation et de la promotion de la qualité et dans le domaine des pêches. Et l’Ambassadeur de poursuivre que les dirigeants de  nos deux pays accordent un intérêt particulier aux projets énergétiques commun et au pont de Rosso qui permettra une liaison stratégique au bénéfice des économies des deux pays et de celles des pays de la sous-région.

Prenant la parole à son tour, son excellence l’Ambassadeur Cheikhna ould Nenni ancien ambassadeur au Sénégal a fait une brillante intervention sur l’histoire et le bilan de la coopération en particulier et sur les relations entre les deux pays en général. Une intervention étayée par des faits dont lui-même en fut le témoin.

Grace à la volontés des actuels dirigeant des deux pays, la coopération et les relations entre la Mauritanie et le Sénégal n’ont jamais été aussi fraternelles et aussi empreintes d’humanisme, a t-il dit, concluant que la Mauritanie et le Sénégal sont unis par des relations de coopération ancestrales et des rapports sociaux et géographiques fondés sur la fraternité, l’histoire, le destin commun et le bon voisinage.

De son côté, l’ambassadeur Bilal Ould Werzeg, également ancien ambassadeur de la Mauritanie au Sénégal devait insister sur l’excellence des relations entre les deux pays et toute sa joie d’avoir servi au Sénégal et de n’avoir ménagé aucun effort pour les rendre plus fortes et plus fraternelles.

Tour à tour, les représentants des confréries religieuses ont pris la parole saluant la création de l’ISEMS et soulignant la fraternité et les relations ancestrales entre les deux pays.

A la Clôture de  la cérémonie portant sur les interventions, il a été lu par le Président de l’ISEMS monsieur Ahmed Bezeid Deida, un message de la Présidente de l’ISEMS-SENEGAL, madame Meimouna Diagne .Dans ce message,la Présidente s’est excusée de n’avoir pas pu effectuer le déplacement pour participer à ce dîner de Gala , combien important pour les deux Initiatives et pour les populations des deux pays frères  qu’elles représentent. Elle a ensuite remercié l’assistance d’avoir fait le déplacement et  honorer ainsi  les responsables des deux initiatives respectives qui œuvrent sans cesse pour consolider l’entente entre les populations qui vivent de part et d’autre du fleuve Sénégal depuis des millénaires. Ella conclu en ces termes:

‘’Mes chers amis, permettez-moi d’insister encore une fois sur l’importance de nos associations jumelles. Elles œuvrent inlassablement pour le bien-être et l’épanouissement de nos compatriotes Mauritaniens et Sénégalais. Elles cherchent à perpétuer le legs de nos ancêtres qui ont construit et renforcé l’amitié entre les peuples et le brassage culturel’’.

La Banque centrale relève son taux directeur à 7%

La Banque centrale de Mauritanie (BCM) a décidé, dans un contexte mondial d’inflation galopante qui a affecté l’économie nationale, de relever de 5,5% a 7% les taux directeurs comme mesure technique visant à réduire localement l’impact de l’inflation.

«Le taux directeur c’est le taux auquel prête la Banque Centrale aux banques commerciales et il est proportionnel aux taux d’intérêt pratiqués par les banques à leurs clientèles » nous explique un spécialiste de la finance. De même source, on précise que « le taux directeur est l’instrument principal de politique monétaire à la main des banques centrales pour assurer la stabilité des prix et par conséquent la maîtrise de l’inflation ». Une soupape de sécurité financière qui veut que quand la BCM relève le taux directeur cela relève aussi dans un effet d’entrainement le taux des banques ce qui rend le crédit plus cher et donc plus réduit. La réduction de l’offre de la monnaie en circulation face une forte demande contribue ainsi à agir sur la fluctuation des prix.

Ce serait donc dans cette logique que la BCM a pris la décision de relever le taux directeur de 5,5% a 7% dans un contexte marqué par de fortes tensions inflationnistes liées à l’inflation mondiale engendrée par les conséquences de la Covid et plus récemment encore la guerre en Ukraine.

Source :La Dépêche

 

17 soldats, 4 civils et 7 djihadistes ,le bilan des deux dernières attaques contre l’armée malienne

Deux attaques jihadistes ont eu lieu ce dimanche 7 août au Nord, dans la région de Gao, et au Sud, dans la région de Koutiala. Dix-sept soldats de l’armée malienne, quatre civils et sept jihadistes ont été tués, selon un communiqué des autorités maliennes.

À Tessit dans la région de Gao, les jihadistes auraient selon certaines informations  infiltré le camp de l’armée malienne avant de passer à l’attaque. MAIS ,Il n’y a quasiment pas eu de combats. Les assaillants ont dans un premier temps lancé des obus contre le camp par l’est, position faiblement tenue par les forces armées maliennes.

Ensuite, par deux autres côtés du camp, les mêmes assaillants ont mené d’autres attaques en rentrant à pied à l’intérieur de ce important camp de l’armée dans le Nord, avant de repartir avec une importante quantité de matériels militaires.

Le dernier communiqué de l’armée déplore la mort de 17 soldats morts et de quatre civils tués, ainsi que neuf militaires portés disparus. Du côté ennemi, les Fama signalent sept assaillants tués. L’armée précise que le bilan est « provisoire et susceptible d’évoluer ». Un précédent communiqué faisait état de quatre morts parmi les militaires, deux parmi les civils et cinq parmi les jihadistes.

Au Sud, dans la région de Koutiala, on sait désormais avec précision que c’est un véhicule des Forces de défense et de sécurité (FDS) qui a sauté sur une mine posée par les jihadistes. Ils seraient venus d’un pays voisin qu’ils auraient regagné après l’opération.

Source :RFI

céréales ukrainiennes cherchent acquéreur

L’ambassade d’Ukraine à Beyrouth à annoncé ce lundi que l’acheteur de la cargaison du Razoni, navire parti le 1er août du port d’Odessa avec plus de 26.000 tonnes de céréales ukrainiennes destinées à l’export, a refusé le chargement, invoquant un retard de cinq mois dans la livraison.

Selon les informations transmises par l’expéditeur, l’acheteur aurait refusé d’accepter la livraison en raison de retards dans les délais de livraison », a indiqué l’ambassade dans un message publié sur Facebook.

« L’expéditeur cherche désormais un autre destinataire afin de livrer sa cargaison à Tripoli au Liban ou dans un autre pays ou port », est-il ajouté.

Le Razoni, premier cargo à quitter l’Ukraine depuis le début de la guerre dans le cadre de l’accord signé le 22 juillet à Istanbul, était supposé arriver au Liban – sa destination finale – dimanche mais il est actuellement au mouillage au large des côtes du sud de la Turquie, selon des données de suivi de la circulation des navires.

L’accord sur les exportations ukrainiennes de céréales et d’engrais signé par la Russie et l’Ukraine sous l’égide des Nations unies et de la Turquie – qui contrôle les détroits de la mer Noire – prévoit des couloirs maritimes sécurisés depuis trois grands ports de l’oblast (région administrative) d’Odessa, celui de la ville d’Odessa, celui de Tchern.

Siurce:Reuter

 

 

Une quarantaine de groupes rebelles signent un accord avec la junte militaire au Tchad

Un accord, salué par l’ONU, a été signé ce lundi entre Mahamat Idriss Déby Itno, le chef de la junte militaire tchadienne, et une quarantaine de groupes rebelles. Il vise à instaurer un dialogue pour la paix en vue d’une restitution du pouvoir aux civils. L’un des principaux groupes rebelles, le Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT), à l’origine de la mort d’Idriss Déby Itno, a cependant refusé d’y prendre part.

L’accord qui est censé ouvrir la voie au retour à un pouvoir civil, a été qualifié de « moment clé pour le peuple tchadien » par le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, qui s’est exprimé dans une vidéo diffusée lors de la cérémonie officielle à Doha.

les pourparlers à Doha avait débuté le 13 mars dernier avec 52 groupes politico-militaires et le gouvernement de transition du Tchad sous médiation du gouvernement qatari.

Les différents signataires de l’accord sont attendus le 20 août dans la capitale tchadienne, N’Djamena pour prendre part au dialogue national inclusif qui doit conduire à un retour à l’ordre constitutionnel après la prise du pouvoir par les militaires en avril 2021.

 

 

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