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Le Président de la République devant l’Africa CEO FORUM

« Invest In Mauritanie » fait partie des sessions « Invest In » initié par Africa CEO Forum. Cette conférence a été une occasion pour la Mauritanie de présenter les opportunités qu’offrent le pays et permet aux investisseurs présents de comprendre le marché dans lequel ils veulent investir.

Le président mauritanien, Mohamed Cheikh EL GHAZOUANI était présent à la session « Invest in Mauritanie » du Africa CEO Forum édition 2022. Le chef d’Etat mauritanien a présenté 3 secteurs d’activités dans lesquels les investisseurs étrangers peuvent se positionner dans le pays. Il s’agit notamment du Conseil supérieur de l’investissement sous la présidence du président de la république (code des investissements, code miniers des Hydrocarbures), du Comité ministériel supervisant le climat des affaires, et du nouveau Cadre institutionnel APIM guichet unique avec en son sein des pipeline d’opportunités d’investissements et de réforme agricole et foncière.

Pour cette session, des idées de projets éligibles en offre spontanée ont été présentées par Tama MAOULOUD, Directrice-Direction Générale du partenariat Public-privé de la Mauritanie. Il est question de la réalisation d’une autoroute à péages reliant Nouakchott et Boutilimit, du traitement des eaux usées du secteur de la pêche, de la réhabilitation et de l’exploitation des complexes pétroliers, de l’alimentation en eau potable de la zone du Nord (AEP Nord) et de la présentation de projet d’élevage.

Pour de nombreux africains, la Mauritanie n’est pas connue comme un pays dans lequel l’on peut investir, le Africa CEO Forum a permis de déconstruire ce stéréotype en promouvant la destination mauritanienne.

Source:Africa Radio

Discours du président dans son intégralité :

« Bonjour Mesdames et Messieurs ;

Je voudrais d’abord commencer par remercier la République sœur de Côte d’Ivoire et Africa CEO Forum pour l’opportunité, aujourd’hui, offerte à nos pays d’échanger directement avec un grand nombre d’investisseurs de qualité intéressés par le développement de l’Afrique.

Cette rencontre constitue pour mon pays une heureuse occasion pour faire connaitre ses opportunités d’investissement et de renouer le contact avec ceux et celles d’entre vous qui voudraient bien l’accompagner dans ses efforts de construction d’une économie forte, diversifiée, durable et inclusive.

La Mauritanie se présente à vous comme elle est un pays de paix, de stabilité, de sécurité, d’opportunités économiques et d’ambitieux développement résolument soutenu, un pays où le débat démocratique est riche, où les libertés sont respectées et les personnes, les biens et les idées circulent librement.

Avec un code d’investissement attractif et des orientations stratégiques axées sur le développement du secteur privé et le partenariat public-privé, la Mauritanie offre d’énormes opportunités d’investissement.

Aidée en cela, entre autres, par sa façade maritime de plus de 700 km avec une zone économique exclusive de 234000 km2, et un potentiel halieutique riche de plus de 600 espèces répertoriées, et un potentiel de capture permissible évalué à environ 1,7 millions de tonnes par an, son cheptel de plus de 20 millions têtes de bétail, son potentiel agricole évalué à 500 mille hectares, dont 135 mille hectares irrigués et ses ressources extractibles à fort potentiel d’exploitation, mines, pétrole, gaz, etc.

Les politiques et les réformes que nous avons engagées depuis quelques années n’ont cessé, au fil des ans, de renforcer la confiance des investisseurs et d’éveiller leur intérêt aux potentialités du pays.

Capital humain, étant un important pilier de notre stratégie de développement national, nous consacrons à la santé et à l’éducation une attention particulière et des moyens de plus en plus importants.

La manière dont nous avons géré la pandémie de la Covid-19 fut saluée par plusieurs institutions internationales, et tout en protégeant les citoyens, contribuait à une nette amélioration de notre système de santé publique, et nos efforts pour élever, sans cesse, le niveau de cette amélioration se poursuivent sans relâche.

En matière d’éducation, une réforme profonde et consensuelle est actuellement en phase de finalisation.

En outre, nous avons, ces trois dernières années, fourni d’importants efforts en vue de maitriser notre dette publique. Nous sommes confiants que nos partenaires financiers, à leur prochaine évaluation de soutenabilité de la dette mauritanienne, vont conclure qu’elle dégage un risque modéré, ce qui ouvrira la voie à une stabilité fiscale encore plus durable et une marge de manœuvre plus large pour l’investissement public.

Nous disposons d’une monnaie au cours stabilisé rehaussé à une réserve d’échanges d’un bon niveau. Certes, partout dans le monde, l’inflation augmente, et nous gérons ses effets en Mauritanie par un ensemble de mesures visant à protéger le pouvoir d’achat des plus démunis, tout en respectant les exigences d’une politique budgétaire responsable.

Nous attendons, en partenariat avec nos frères sénégalais, avec British Petrolium et avec cosmos la production du gaz dans le courant de l’année prochaine. Cela sera, aux côtés du minerai de la SNIM et de l’or par KINROSS, un autre important jalon dans la construction de l’économie nationale, une raison supplémentaire de croire à une stabilité fiscale à long terme en Mauritanie.

Dans le même ordre d’idées, il me plaît de souligner le potentiel de mon pays en matière d’énergies renouvelables et d’hydrogène vert qui suscite, actuellement, fort engagement.

Les premiers engagements ont été pris en vue d’investissements jamais connus par le passé dans notre pays. Cette voie ouvrira une nouvelle ère pour la Mauritanie. Nous-nous y préparons et nous vous invitons à explorer les opportunités d’investissement qu’elle offre.

Les réformes conduites récemment pour faciliter l’investissement privé pour encourager le partenariat public-privé, particulièrement dans le domaine des infrastructures et pour le climat des affaires, devraient accélérer le flux des investissements chez nous et précisément dans le domaine des industries extractives.

Des secteurs comme les infrastructures, l’agriculture, la pêche et les nouvelles technologies constituent pour les investisseurs de toutes nationalités de nouveaux horizons d’investissement très prometteurs.

Dans quelques instants vous seront présentés des projets sélectionnés et préparés sur la base de l’intérêt qu’ils pourraient susciter auprès d’un parterre comme le vôtre.

Je suis confiant qu’ils retiendront l’attention de plusieurs d’entre- vous, et vous assurer que le gouvernement et l’administration vous accompagneront dans leur réalisation. Et au-delà de cette présentation, vous êtes tous invités à visiter notre pays et à découvrir encore bien d’autres opportunités d’investissement sûres et rentables.

Je vous remercie ».

Départ du Président pour Abidjan

Le président de la République, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, a quitté Nouakchott, ce lundi, pour Abidjan, (Côte d’Ivoire), afin de participer au sommet de l’Africa CEO Forum.Le Président de la République est accompagné dune délégation qui comprend :

– Ousmane Mamoudou Kane, ministre des affaires économiques et de la promotion des secteurs productifs

– Mohamed Abdallahi Ould Khattra, ambassadeur de notre pays en Côte d’Ivoire

– Ahmed Ould Bahini, chargé de mission à la Présidence de la République

– Tall Ousmane, chargé de mission à la Présidence de la République

– Sidi Mohamed Ould Ghaber, chargé de mission à la Présidence de la République-

– El Hacen Ould Ahmed, directeur général du protocole d’Etat.

La nouvelle édition de l’Africa CEO se tiendra les 13 et 14 juin prochain à Abidja.Plus de 1500 participants seraient attendus. C’est le plus grand rendez-vous du secteur privé africain où vont se côtoyer les plus grandes et les plus petites entreprises en Afrique mais aussi des multinationales comme l’italien ENI ou encore le groupe Visa.

Le thème retenu cette année par les organisateurs est : “souveraineté, croissance verte et transformation industrielle : les nouvelles routes de la prospérité africaine”.

Plusieurs chefs d’État africains participent aux échanges, comme Mohamed Cheikh Elghazouani,le président mauritanien, Alassane Ouattara, Président du pays hôte, Macky Sall, Président en exercice de l’Union africaine ou encore Mohamed Bazoum, le Président du Niger. Une session spéciale sera dédiée au chefs d’États à travers un panel.

Le devenir du continent,la Sécurité alimentaire ainsi que la sécurité en général seront au menu des discussions avec ce panel.

 

 

TCHAD : Pré-dialogue de Doha : Moustapha Chafi au secours du Qatar.

 

Moustapha Limam Chafi

 

Voilà dix semaines que les rebelles tchadiens – plus d’une cinquantaine de mouvements – discutent à Doha en vue de signer un accord leur permettant d’obtenir des garanties pour venir à N’Djamena lors du dialogue inclusif. Le Qatar, sous la pression du ministre tchadien des affaires étrangères, Mahamat Zene Chérif, a bien prévu un calendrier de discussions allant jusqu’à la mi-juin (AI du 23/05/22), mais les autorités hôtes ont parfois semblé perdues dans la mise en œuvre des moyens pour faire avancer le dialogue et la façon de gérer les différents acteurs en présence : les rebelles et les membres de la délégation d’une vingtaine de personnes dirigée par Mahamat Zene Chérif.

Selon nos sources, Mohammed bin Ahmed al-Misnad, le conseiller à la sécurité de l’émir du Qatar, Tamim ben Hamad al-Thani, demande depuis plusieurs mois au Mauritanien Moustapha Limam Chafi de venir épauler l’émirat lors de cette négociation. Actuel conseiller spécial du président nigérien Mohamed Bazoum et ex-éminence grise de l’ancien président burkinabé Blaise Compaoré, Chafi a atterri à Doha le 26 avril pour accompagner le ministre nigérien des affaires étrangères, Hassoumi Massaoudou, afin de préparer la visite de son patron courant juin. Il n’est pas reparti depuis.

Des rencontres tous azimuts
Depuis six semaines, Chafi rencontre tous les acteurs du pré-dialogue : les membres des mouvements des trois sous-groupes de rebelles – Rome, Doha et Qatar -, ainsi que les responsables de la délégation officielle tchadienne, Zene Chérif en tête. A chaque entrevue, organisée dans son hôtel Kempinski ou dans celui des rebelles, le Mariott ou le Rotana du quartier de West Bay, il écoute et transmet les messages susceptibles d’apaiser les tensions, afin de faire émerger des points de convergence entre les parties. Il a par ailleurs rencontré le représentant de la France (en tant qu’observateur) dans cette médiation, l’ambassadeur Bruno Foucher.

A Doha, opposants comme officiels tchadiens tentent désormais, par le biais de Chafi, de faire passer leur message au puissant al-Misnad, qui est le cousin de la mère de l’émir, Mozah bint Nasser al-Missned. Al-Misnad peut à son tour se mettre en rapport avec l’envoyé spécial chargé des médiations au ministère des affaires étrangères, Mutlaq bin Majeb al-Qahtani, responsable du suivi des discussions au quotidien avec sa petite équipe de diplomates.

Une relation ancienne
Les rapports de Chafi avec le Qatar sont anciens. Ils se sont particulièrement densifiés lorsque Chafi a été considéré comme persona non grata dans son pays, la Mauritanie, durant les années de présidence de Mohamed Ould Abdel Aziz (2008-2019). Ce dernier avait rompu les relations diplomatiques du pays avec le Qatar en 2017, dans le sillage du blocus imposé par l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis, de juin 2017 à janvier 2021.

Passant plusieurs mois par an à Doha – presque un an pendant le pic d’épidémie de Covid-19 -, Chafi a noué de très bonnes relations avec de nombreux ministres influents, en particulier avec le cousin de l’émir, le vice-premier ministre et ministre des affaires étrangères sheikh Mohammed bin Abdulrahman al-Thani. Ce dernier n’est pas un grand connaisseur du continent africain, mais sa proximité avec l’émir lui permet de faire bouger des dossiers bloqués avec son omniprésent directeur de cabinet, Saad bin Ali Saad al-Kharji. Chafi sait user de son entregent avec al-Misnad et le vice-premier ministre.

Côté qatari, le carnet d’adresses de Chafi est un vrai atout. En Afrique de l’Ouest, ce Mauritanien né au Niger et parlant quantité de langues locales échange régulièrement avec les présidents Macky Sall (Sénégal), Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire), Mohamed Ould Ghazouani (Mauritanie), Faure Gnassingbé (Togo), Nana Akufo-Addo (Ghana), ainsi qu’avec le chef de la junte burkinabé, Paul-Henri Sandaogo Damiba. Il est proche de Paul Kagame (Rwanda) dans l’Afrique des Grands Lacs et entretient de bons rapports également avec les autorités françaises.

Source: Africa Intelligence

Les services du FMI concluent une mission d’étude diagnostique sur la gouvernance en Mauritanie

 Une mission du Fonds Monétaire International (FMI) s’est rendue à Nouakchott (Mauritanie) du 23 Mai au 2 Juin 2022, afin de réaliser une étude diagnostique sur la gouvernance en Mauritanie, suite à une requête du gouvernement. Une équipe de 10 experts sous la direction de M. Joel Turkewitz a rencontré en présentiel et virtuellement des responsables gouvernementaux, des représentants du secteur privé, la société civile et d’autres partenaires au développement.

L’étude diagnostique de la gouvernance vise à soutenir la poursuite des réformes et des progrès à travers la mise en place de dispositifs de gouvernance efficaces. Des évaluations similaires ont été récemment menées en Moldavie et en République du Congo et ont abouti à des rapports accessibles au public, produits conjointement par les gouvernements et le FMI, et à des plans d’action gouvernementaux pour la mise en œuvre des réformes. L’étude demandée par le gouvernement mauritanien reflète l’engagement du gouvernement à traiter les questions de gouvernance et d’intégrité de manière transparente. L’affectation de ressources à ce sujet indique que le gouvernement et le FMI reconnaissent que l’amélioration de la gouvernance en Mauritanie et la lutte contre la corruption sont essentielles pour le développement économique du pays.

L’équipe de la mission a examiné un ensemble de domaines de gouvernance économique, notamment la gouvernance de la banque centrale, le secteur financier, la politique budgétaire et fiscale, la protection des contrats et des droits de propriété et la lutte contre le blanchiment d’argent. L’équipe a également rencontré des représentants du gouvernement pour analyser les dispositions de reddition de compte existantes ainsi que les lois et pratiques organisationnelles en vigueur relatives à la lutte contre la corruption. L’équipe a apprécié les progrès substantiels dans l’amélioration du cadre juridique de la gouvernance, les récentes enquêtes publiques détaillées sur la corruption qui ont été entreprises au plus haut niveau, ainsi que les progrès dans l’introduction des outils informatiques et du numérique dans les opérations du secteur public. La mission a également apprécié les efforts en faveur de la transparence et du suivi de la gestion du Fonds de solidarité et note la nécessité d’établir des liens plus forts entre l’audit et la responsabilité organisationnelle et individuelle.

Le FMI se réjouit de poursuivre sa collaboration avec le gouvernement mauritanien qui devra aboutir à l’élaboration d’un rapport et d’un plan d’action qui devrait fournir une plate-forme solide pour un engagement futur sur les questions de gouvernance et d’intégrité.

La mission du FMI remercie les autorités mauritaniennes pour leur accueil chaleureux et pour le dialogue candide et constructif qui a prévalu durant les discussions.

Sources :FMI

Élections législatives en France :la gauche dopée

Le camp Macron va devoir retrousser les manches face à la gauche unie pour conserver la majorité absolue à l’issue d’un premier tour marqué par une abstention record. La coalition autour d’Emmanuel Macron sous l’étiquette Ensemble! a obtenu 25,75% des voix, soit 21.442 voix de plus que la Nupes (LFI, PCF, PS et EELV) rassemblée derrière Jean-Luc Mélenchon (25,66%), sur 23,3 millions de votants.

Les deux camps ont une semaine pour convaincre les abstentionnistes qui ont  latteint un nouveau record à 52,49%, dépassant celui de 2017 (51,3%). Le camp Macron garde toutefois l’avantage dans les projections des 577 sièges de députés, avec une fourchette de 255 à 295 sièges, devant la Nupes (150 à 210), selon les instituts de sondage.

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