par Webmaster | 13 05 24 | Actualitès
Après le retard du lancement des opérations du champ gazier offshore Grand Tortue-Ahmeyim (GTA), partagé par la Mauritanie et le Sénégal, un désaccord est survenu concernant les coûts facturés par le géant énergétique britannique British Petroleum (BP), qui dirige le consortium responsable de ce projet important. Les rapports d’audit initiés par les deux pays ont contesté les dépenses revendiquées par BP.
Le lancement du projet, initialement prévu plus tôt cette année et constamment reporté, fait maintenant face à des retards potentiels supplémentaires. Le problème n’est plus technique ni lié aux retards précédents dus au Covid-19, mais concerne plutôt un différend complexe impliquant BP, la Mauritanie et le Sénégal.
Nouakchott et Dakar sont de plus en plus en désaccord avec leur partenaire de consortium, BP, en raison des coûts croissants associés au démarrage retardé du projet, désormais prévu pour le quatrième trimestre de 2024. Ces retards ont considérablement augmenté les coûts d’investissement, ce qui à son tour diminue les rendements potentiels pour la Mauritanie et le Sénégal. Cette contrainte financière a poussé les deux nations à annoncer des audits des coûts en janvier 2024, étant donné que les dépenses de développement, de construction de l’unité FLNG (Floating Liquefied Natural Gas) et de l’unité FPSO (Floating Production Storage and Offloading) ont doublé par rapport aux estimations initiales de 2018.
Au début du projet, les partenaires du projet—BP (61 %), l’américain Kosmos Energy (29 %), et les compagnies nationales du Sénégal (Petrosen) et de la Mauritanie (SMHPM), totalisant 10 %—se sont engagés dans un investissement qui a largement dépassé les chiffres prévus. BP est entré dans le projet en acquérant une participation de 61 % auprès de Kosmos Energy pour un milliard de dollars, se positionnant pour gérer les investissements, les opérations et la commercialisation.
Cependant, le doublement des coûts liés au projet pose un risque de recettes futures réduites pour la Mauritanie et le Sénégal. Face à l’augmentation des coûts et aux écarts financiers perçus, les deux pays ont initié des audits pour examiner les affirmations financières de BP concernant le projet.
Les dépenses principales du projet impliquent quatre composants majeurs :
Un brise-lames en haute mer abritant l’usine de liquéfaction, confié à un consortium franco-italien Eiffage-Saipem pour 350 millions de dollars.
L’ingénierie marine d’extraction de gaz pour 750 millions de dollars, attribuée en mode de contrat EPCI.
Le FPSO, contracté à TechnipFMP pour environ 1 milliard de dollars en mode EPCIC, couvrant la construction à l’opérationnalisation.
L’unité FLNG, évaluée à 1,3 milliard de dollars sous un contrat de location et d’exploitation de 20 ans.
À l’origine, ces composants étaient budgétisés autour de 3,5 milliards de dollars, mais ont depuis augmenté en raison de retards répétés et de dépenses imprévues, y compris la faillite de la firme d’ingénierie américaine McDermott, un partenaire clé de BP dans le projet.
En 2020, l’expert mauritanien Hassana Mbeirick a noté que les investissements de BP avaient presque atteint 10 milliards de dollars, un chiffre qui a continué à augmenter. En conséquence, les revenus projetés pour la Mauritanie et le Sénégal dans la première phase du projet sont limités à 2,5 millions de tonnes par an, avec des gains de quelques centaines de millions de dollars.
Suite à une autre annonce de retard du projet en janvier 2024, les deux pays ont lancé des audits complets pour déterminer si BP avait gonflé leurs rapports financiers. Les premiers résultats d’un cabinet comptable tunisien, dirigé par le spécialiste des coûts pétroliers
Samir Labidi, suggèrent que BP pourrait avoir surestimé leurs dépenses.
Selon les rapports de Africa Intelligence, les résultats préliminaires des audits ont été remis au Ministre mauritanien du Pétrole, de l’Énergie et des Mines, et des conclusions similaires ont été atteintes par les autorités sénégalaises. Les deux pays coordonnent désormais leurs réponses pour aborder ces problèmes avec BP, y compris les préoccupations concernant le non-respect des exigences de contenu local dans le secteur pétrolier.
Étant donné le potentiel de recettes substantiel du projet GTA, estimé entre 80 et 90 milliards de dollars sur 20 ans, et les enjeux financiers critiques, la Mauritanie et le Sénégal plaident pour une renégociation globale avec BP. Cependant, les firmes multinationales incluent souvent des clauses de stabilisation dans leurs contrats pour se protéger contre les risques politiques et les changements législatifs. Malgré ces protections, des surfacturations prouvées pourraient contraindre à une révision des termes financiers pour assurer une compensation équitable pour la Mauritanie et le Sénégal.
Source:
Sénégal – Mauritanie : “Des audits contestent les dépenses de BP dans le projet gazier transfrontalier GTA”
par Webmaster | 9 05 24 | Actualitès
Onze personnes ont été blessées jeudi, dont quatre grièvement, lorsqu’un avion affrété par la compagnie Air Sénégal est sorti de la piste lors de son décollage, un incident qui a entraîné une fermeture de l’aéroport de Diass, près de Dakar, selon les informations en provenance du Sénégal .
L’avion de type B737/300, affrété auprès de la compagnie Transair, en partance pour Bamako était sortie de la piste lors de son décollage ce jeudi 9 mai 2024 vers 1h du matin..
La réouverture de l’aéroport est annoncée dans les prochaines heures,affirment les mêmes sources .
par Webmaster | 25 04 24 | Actualitès
Le président Mohamed Ould Cheikh Al GHAZOUANI a annoncé ce mercredi sa candidature aux élections présidentielles prévues le 29 juin 2024 .
Le premier tour de l’élection présidentielle en Mauritanie aura lieu le 29 juin et l’éventuel second tour le 14 juillet, selon un décret présidentiel publié samedi 20 avril 2024.Selon les dispositions du décret, la campagne électorale débutera le vendredi 14 juin à minuit et se terminera le jeudi 27 juin à minuit.
Cette annonce a été faite par le biais d’une lettre de dix pages, signée de son nom adressée aux citoyens mauritaniens dans une lettre rendue publique par le parti au pouvoir, INSAF et à travers laquelle il a exprimé sa décision de se présenter à eux, afin qu’ils lui renouvellent leur confiance pour un nouveau mandat.
Le président Mohamed ould Cheikh Al GHAZOUANI, dans sa lettre de candidature, a fait état des réalisations accomplies dans plusieurs domaines ainsi que de la vision qui structure son programme pour le second mandat, indiquant qu’au cours des prochaines semaines un bilan exhaustif de ce qui a été réalisé au cours du mandat qui s’achève sera présenté aux citoyens ainsi que le programme détaillé des réformes et chantiers qu’il compte mettre en œuvre, au cours du prochain mandat.
Il a, en outre, souligné qu’il a travaillé, depuis le premier jour, avec force, sincérité, et sans relâche, pour la mise en œuvre fidèle du contrat électoral sur la base duquel il a été élu président de la République, s’éloignant, dans tout ce qu’il a réalisé, de la personnalisation du pouvoir, de l’improvisation du populisme et de l’instrumentalisation politique, faisant toujours prévaloir l’approche participative dans la prise des décisions importantes ainsi que le travail institutionnel rigoureux, qui traite les problèmes à la racine et appréhende chaque situation dans la totalité de ses dimensions.
Il a aussi souligné que son second mandat sera pour la jeunesse et conduit avec elle, indiquant qu’il comprend, malgré tout ce qui a été réalisé au profit de la jeunesse, les griefs et les attentes des jeunes.
Le président Mohamed ould Cheikh Al GHAZOUANI a aussi insisté sur le fait qu’il poursuivra ses efforts en vue de consolider l’unité nationale, de soutenir les facteurs de cohésion sociale de préserver la sérénité du climat politique d’améliorer les conditions de vie des couches sociales les plus déshéritées de garantir la sécurité et la stabilité et de poursuivre le travail diplomatique fondé sur le respect des principes de bon voisinage, de respect réciproque et de coopération fructueuse et constructive.
Il a aussi ajouté que dès le début du prochain mandat, tous les organes de contrôle ainsi que les appareils administratifs et judiciaires seront mobilisés pour lutter efficacement contre la corruption, la gabegie et la mauvaise gestion des deniers publics.
Il a enfin remercié les citoyens de lui avoir accordé leur confiance et de l’avoir accompagné tout au long du mandat écoulé, les invitant à s’unir autour de l’ambitieux programme et du choix sur qu’il leur propose, pour un avenir prometteur.
par Webmaster | 21 04 24 | Actualitès

Le ministère des affaires étrangères, de la coopération et des Mauritaniens de l’extérieur a convoqué, vendredi 19 avril 2024, l’ambassadeur de la République du Mali accrédité à Nouakchott pour lui faire part de ses protestations contre les exactions répétées subies par de paisibles citoyens Mauritaniens sur le territoire malien.
C’est ce que rapporte un communiqué du ministère des affaires étrangères, de la coopération et des Mauritaniens de l’extérieur dont voici la teneur :
” Le ministère des affaires étrangères, de la coopération et des Mauritaniens de l’extérieur a convoqué, vendredi 19 avril 2024, l’ambassadeur de la République du Mali accrédité à Nouakchott pour lui faire part de ses protestations contre les exactions répétées subies par de paisibles citoyens Mauritaniens sur le territoire malien.
Cette situation aucunement acceptable se poursuit malgré les mise en garde que notre pays ne cesse de faire à chaque fois que surviennent pareils incidents, partant du principe de la nécessité de préserver les relations de bon voisinage et de coopération entre les deux peuples Mauritanien et Malien et les intérêts communs entre les deux pays.
Le Ministère a informé l’ambassadeur Malien que le gouvernement mauritanien attend du gouvernement Malien des éclaircissements sur ces événements douloureux.
Dans ce cadre, M. le ministre de la Défense nationale s’est rendu à Bamako porteur d’un message clair sur la question.
Source: AMI
par Webmaster | 14 03 24 | Actualitès
Après le essais concluants par Le ministère de l’Equipement et des Transports l’échangeur du carrefour Bamako sera inauguré demain vendredi 15 mars.
La construction de cet échangeur devra contribuer à la fluidité de la circulation dans la capitale.
Notons qu’il mesure 200 mètres de long et 12 mètres de large et a coûté 172 589 798 MRU.