La Mauritanie prend la présidence de l’Union africaine

Sur le plan de la sécurité 22 millions d’euros supplémentaires d’aide y seront alloué, pour un total de 40 millions d’euros cette année.
Concernant l’immigration illegale l’Union européenne et la Mauritanie opté pour intensification de leur coopération dans ce domaine et dans la gestion des frontières, des retours .Selon la Présidente de la Commission une déclaration et une feuille de route commune seront finalisées au printemps, accompagnées d’un paquet financier – plus de 210 millions d’euros d’ici la fin de l’année – pour la gestion des migrations, pour l’aide humanitaire aux réfugiés et pour les investissements dans l’emploi, compétences et entrepreneuriat, dans le cadre de Global Gateway.Pour sa part l’Espagne va allouer 200 millions d’euros en 5 ans pour aider à investir en Mauritanie.
Les autorités espagnoles observent cette tendance depuis la fin d‘année dernière mais le phénomène a pris de l’ampleur au mois de janvier. Et d’après une responsable canarienne, « 300 000 personnes attendent d’embarquer » en Mauritanie pour rejoindre les îles des Canaries
La Cedeao a appelé dimanche au dialogue pour résoudre la crise politique ouverte au Sénégal.
La classe politique sénégalaise,selon la CEDEAO doit « donner la priorité au dialogue et à la collaboration pour des élections transparentes, inclusives et crédibles » appelant les autorités à « accélérer les différents processus visant à fixer une nouvelle date pour les élections ». Washington a également appelé à des élections libres et équitables et demande l’organisation d’un nouveau scrutin « rapidement ».
Paris a réagi ce dimanche joignant sa voix pour demander l’organisation du scrutin « dans le meilleur délai ».
Hier Samedi 23 février, le président sortant Macky Sall avait surpris plus d’un en annonçant le report sine die de l’élection présidentielle qui était prévue le 25 février prochain. Une première depuis 1963.
Le président Macky Sall a évoqué un différend électoral entre le parlement et le pouvoir judiciaire.
Plusieurs opposants ont rapidement rejeté la décision du président et deux des 20 candidats à la présidentielle ont déclaré qu’ils poursuivraient leur campagne qui devait débuter ce dimanche.
Selon le code électoral sénégalais un préavis de 80 jours est nécessaire avant une élection, le nouveau scrutin présidentiel ne pourrait donc avoir lieu avant la dernière semaine d’avril.
Avec l’appel à manifester contre ce « coup d’Etat institutionnel » dénoncé par des opposants,les observateurs craignent des débordements comme les affrontements meurtriers ces derniers mois entre les forces de l’ordre et les partisans de l’opposant Sonko.
Par ailleurs,cette crise politique risque de mettre en danger l’une des démocraties les plus stables d’Afrique alors que la région a connu une vague de coups d’État.
Dans un discours à la nation, le président sénégalais Macky Sall a annoncé ce samedi 3 février ,le report à une date indéterminée de l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février prochain. Cette décision intervient à quelques heures seulement de l’ouverture de la campagne électorale pour le scrutin présidentie
« J’ai signé le décret du 3 février 2024 abrogeant le décret » du 26 novembre 2023 fixant la présidentielle au 25 février 2024, a dit le président du Sénégal dans son discours à la Nation, à quelques heures de l’ouverture de la campagne électorale pour le scrutin présidentiel pour lequel devaient concourir vingt candidats, sans deux ténors de l’opposition.
« J’engagerai un dialogue national ouvert, afin de réunir les conditions d’une élection libre, transparente et inclusive », a-t-il dit dans son discours, sans donner de date.
Le président Macky Sall avait fixé le scrutin présidentiel au 25 février dans un décret daté du 29 novembre 2023. Il avait promis fin décembre de remettre début avril le pouvoir au président élu à l’issue du scrutin et l’a réitéré plusieurs fois.
Le Burkina Faso, le Mali et le Niger, ont annoncé dimanche qu’ils quittaient la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) avec effet immédiat. L’annonce a été faite via un communiqué lu à la télévision nigérienne.
Les dirigeants respectifs des trois États sahéliens, « prenant toutes leurs responsabilités devant l’histoire et répondant aux attentes, préoccupations et aspirations de leurs populations, décident en toute souveraineté du retrait sans délai du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la Communauté économique des États d’Afrique de l’ouest », dit le communiqué lu sur les médias d’État de ces pays.