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Qui bloque l’augmentation de la pension des retraités du privé ?

Par soucis de connaitre, qu’est ce qui bloque le payement de la pension augmentée de 100% des retraités du secteur privé , annoncée par le président de la république Mohamed Ould Ghazouani le 28 novembre dernier, adrar.info a posé la question à Monsieur Samoury Ould Bey , secrétaire général de la CLTM.

  1. Dans sa réponse – on ne peut plus prompte et claire – le secrétaire général reconnait qu’il n’ a pas touts les éléments nécessaires , pour donner une réponse satisfaisante.

Cependant il a confirmé que:

– L’augmentation de la pension annoncée officiellement par le président de la république concerne bien les retraités de la fonction publique et du secteur privé.

– Les négociations entre les partenaires sociaux ont bien lieu à ce propos et qu’un accord a été signé en ce sens.

Pour lui, cet accord devient donc un texte fondamental qui permet au gouvernement de prendre les mesures nécessaires quant à son application.

Autrement dit, la promulgation par le gouvernement d’un décret, un arrêté ,une ordonnance ou tout autre texte réglementaire qui traduirait dans les faits cet accord tripartite (État, patronat et syndicat).

Il ressort de ce qui précède que la balle est aujourd’hui et depuis le 28 novembre dernier, dans le camp du gouvernement.

Qu’attend -il pour mettre en œuvre le processus d’exécution de l’engagement du président de la république ? Pourquoi tant de laxisme , de lourdeur administrative et de mépris des citoyens qui ont tout donné de leur vie pour servir le pays ?

La patience a des limites et les retraités déjà confrontés aux dures contraintes et difficultés de la vie quotidienne, mais surtout ayant fondé beaucoup d’espoir en le nouveau président de la république, ne savent plus où mettre de la tête.

Ils commencent à douter franchement, de la crédibilité du gouvernement et des engagement Ta3ahoudaty que le « président de tous les Mauritaniens » a pris dans sa campagne électrorale devant Allah et les citoyens.

Source: adrar.info

Une police de proximité

Ahmed Bezeid Deida

Le Gouvernement doit etre particulièrement attentif à l’évolution des phénomènes de violence dans les milieux urbains et plus particulièrement en balieue. Des séries de mesures qui visent à accroître la présence policière sur la voie publique dans les secteurs urbains sensibles et à la rendre plus efficace devront etre prises. Le déploiement de compagnies  de sécurité dans les grandes agglomérations et le centre ville, l’affectation prioritaire des jeunes policiers dans ces mêmes lieux, la limitation des gardes statiques, la généralisation des patrouilles à deux sont des mesures allant dans cette voie. On doit egalement chercher à favoriser le contact des policiers avec les populations et notamment les jeunes dans le cadre d’une police de proximité. Penser aussi à la création de plusieurs centaines d’emplois de policiers, destinés à renforcer notamment les effectifs consacrés à la police de proximité, c’est-à-dire à la sécurité au quotidien.Il est vrai que   le problème de la violence  ne peut être résolu par le seul renforcement du dispositif policier, qu’il soit préventif, dissuasif ou répressif. Les phénomènes constatés ces derniers temps, la réapparition des bandes, ont une origine plus profonde liée à une urbanisation mal adaptée et à des facteurs d’insertion scolaires, économiques, sociaux qu’il convient de mieux maîtriser pour que les jeunes appartenant aux milieux les moins favorisés trouvent une place au sein de la société et échappent ainsi à l’engrenage de la délinquance ou de la drogue. Ceci implique le développement d’un politique de la ville, faite de solidarité et de partenariat, entre toutes les administrations et instances locales publiques et privées concernées.

Recrudescence de la criminalité à Nouakchott

COMMUNIQUÉ DE PRESSE :

La Plateforme de la société civile pour la prévention et la lutte contre l’extrémisme violent et le discours haineux alerte les autorités sur ce regain d’actes criminels qu’elle dénonce en tant que observateur de la scène politique et en sa qualité de première plateforme de la société civile concernée par la lutte contre le crime et la violence sous toute ses formes.
cette recrudescence de la criminalité et du banditisme à Nouakchott où des agressions à l’arme blanche ont fait plusieurs victimes et de blessés graves récemment, ne peut que nous interpeller.
L’apparition de nouveaux gangs armés ainsi que de jeunes délinquants récidivistes sortis des prisons nous inquiètent. L’absence d’une politique de réinsertion sociale pour les jeunes et le désengorgement des prisons surpeuplées sont des facteurs qui participent à l’augmentation de la criminalité.
L’absence de coordination entre les institutions compétentes dans la lutte contre le crime organisé et la société civile sensée être le relais avec les zones à risques pour la sensibilisation et l’éducation d’une jeunesse désœuvrée livrée à elle-même, est l’une des causes de l’échec de la politique sécuritaire qui vient d’être lourdement ébranlée par ces crimes.
Des paisibles citoyens viennent en effet, d’en faire les frais à quelques heures d’intervalles, ces deux agressions interviennent dans un contexte de peur généralisée, d’une criminalité en hausse dans la ville de Nouakchott qui est devenue une ville où sortir devient dangereux pour tous les citoyens.
Nous membres de la plateforme de la société civile pour la sensibilisation et la lutte contre l’extrémisme violent et le discours haineux, lançons un appel aux autorités chargées de la sécurité pour mener une campagne de sensibilisation et d’éducation auprès de notre jeunesse dont une grande frange est livrée à elle-même, ce qui constitue un incubateur à l’extrémisme violent et à la criminalité.
Pour une Mauritanie juste paisible et apaisée, a besoin de la participation de tous pour l’instauration d’un climat sécuritaire où chacun doit contribuer selon sa position.

Nouakchott,le 05 juin 2021

Pour la plateforme.
La Présidente
Fatimata Elimane Diallo

Alerte à la hausse de la criminalité.

Yaya Kane Cherif

Un inspecteur de l’enseignement secondaire victime d’une agression à l’arme blanche alors qu’un professeur d’université est mortellement poignardé le même jour dans la capitale mauritanienne. Un regain d’actes criminels dénoncé par les observateurs qui s’interrogent sur la politique sécuritaire du gouvernement.

C’est le ministre de l’intérieur qui est pointé du doigt face à une recrudescence de la criminalité et du banditisme à Nouakchott et à l’intérieur du pays notamment à Nouadhibou où des agressions à l’arme blanche ont fait plusieurs victimes et de blessés graves récemment. L’apparition de nouveaux gangs armés ainsi que de jeunes délinquants récidivistes sortis des prisons inquiètent les observateurs. L’absence d’une politique de réinsertion sociale pour les prisonniers et le désengorgement des prisons surpeuplées sont des facteurs qui participent à l’augmentation de la criminalité. C’est la politique sécuritaire qui vient d’être désavouée avec une priorité à la surveillance des rues et des citoyens par un système de caméras vidéos non seulement qui coûtent chers mais peu efficaces contre des bandes de criminels organisés. Un inspecteur de l’enseignement et un professeur d’université viennent d’en faire les frais à quelques heures d’intervalles. Coïncidence ou pas, ces deux agressions interviennent dans un contexte de grève des enseignants et professeurs du secondaire depuis une semaine paralysant l’éducation nationale. Cette criminalité en hausse confirme que Nouakchott est devenue une ville dangereuse pour tous les citoyens.

L’équipe de défense a confirmé que leur client «a déposé une plainte à ce sujet , auprès du Parquet, et des requêtes auprès du pôle enquête».

هيئة دفاع الرئيس السابق محمد ولد عبد العزيز خلال أحد مؤتمراتها الصحفية (الأخبار - أرشيف)L’équipe de défense de l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz a décrit le communiqué  publié par la Direction générale de la sécurité en réponse à la déclaration de leur client comme « une reconnaissance publique de la violation des droits, de la vie privée et du caractère sacré du domicile d’un opposant politique (leur client) , par les services de renseignement, et que l’exécution de cette décision de justice sert de  prétexte d’espionnage et de harcèlement politique  à son endroit.»
 L’équipe de défense a confirmé que leur client «a déposé une plainte à ce sujet , auprès du Parquet, et des requêtes auprès du pôle enquête».
Dans un communiqué dont copie est parvenue à Alakhbar,  l’équipe de défense indique que le communiqué publié par la Direction générale de la sécurité  constitue « une reconnaissance explicite que les forces de sécurité ont violé les exigences des articles : 14 et 18 de la loi n°033/2018 de  Loi de la police, qui stipulent  que les commissaires, sous-officiers et agents qui sont également officiers et agents de la police judiciaire doivent  porter  des uniformes, dans l’exercice de leurs fonctions », notant que cette exigence est une garantie qui permet de distinguer les éléments de sécurité qui effectuent leur travail honorable, des gangs criminels qui poursuivent des individus. »
La défense a souligné que le rôle des autorités chargées de la mise en œuvre du contrôle judiciaire est précisément défini à l’article 126 du Code de procédure pénale ; Il s’agit de s’assurer que l’accusé s’est conformé à l’obligation qui lui est imposée et de notifier au juge d’instruction tous ses manquements à ses obligations, ajoutant que ce rôle peut être joué sans traque ni provocation et ne doit nullement faire l’objet de publication de communiqués.
L’équipe de défense  considère que la publication de communiqués par les chargés de l’application des procédures au cours de l’enquête constitue une violation du secret professionnel, conformément à l’article 11 du Code de procédure pénale, qui dispose : « Les procédures au cours de l’enquête sont  confidentielles… et toute personne qui participe à ces procédures est tenue au secret professionnel, dans les conditions et sous reserve des peines prévues par le Code pénal.
L’équipe de défense a indiqué que leur client a décidé d’aller à pied signer sa présence au commissariat de police ,tant  que les provocations à son encontre ne cessent.  Ce que la loi lui permet ,
vu que  l’ordonnance judiciaire n’a pas précisé le chemin à suivre, et que  la loi ne l’a précisé, il a toute liberté de choisir le moyen de transport ou  préférer marcher à pied.
 L’équipe de défense a ajouté que leur client  a décidé d’agir ainsi par respect  des ordonnances et décisions judiciaires,en attendant que les juridictions supérieures se prononcent sur l’illégalité de celles-ci.
Source : https://alakhbar.info/?q=node/33266
Traduit par adrar info

Mauritanie : le gouvernement tente de désamorcer la bombe foncière de la vallée

Mauritanie : le gouvernement tente de désamorcer la bombe foncière de la vallée

news rim yaya cherif kane

Yaya Chérif Kane

Décidément le gouvernement mauritanien est sollicité par le journal Jeune Afrique qui n’est pas indifférent à la difficile cohabitation en Mauritanie. C’est le ministre des affaires économiques Ousmane Kane qui s’y colle en se confiant à la presse internationale pour parler de la question la plus sensible depuis 60 ans qui suscite des polémiques à savoir la réforme foncière de 83.

Le ministre de la promotion des secteurs productifs est bien placé pour pointer la problématique de la politique agricole du pays qui fait face depuis de longues années à des sécheresses interminables et l’intérêt grandissant d’investisseurs nationaux et internationaux. Ousmane Kane confie à Jeune Afrique que la Mauritanie ne peut plus se permettre de ne pas mettre en valeur ses nombreuses terres agricoles entre les mains de propriétaires sans moyens. Il s’agit maintenant de les associer à cette valorisation qui sera bénéfique pour tout le monde. Une vision gagnant-gagnant qui apparaît comme un début de désamorçage de la bombe foncière entre les mains des populations du Sud. Leur résistance semble porter ses fruits avec ce net recul du gouvernement qui met en avant une pédagogie douce pour convaincre les propriétaires terriens spoliés. C’est un premier pas pour faire baisser la tension dans cette partie sud de la Mauritanie qui a connu le premier génocide des noirs sous le régime de Ould Taya en 89. Plus de 100000 personnes ont été déportées au Sénégal et au Mali. Yaya Cherif Kane

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