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4ème congrès du SJM : un favori Mohamed Salem Dah président sortant qui brigue un 2ème mandat.

Le 16 et 17 juillet 2021, se tiendront les assises du 4ème congrès du syndicat des journalistes mauritaniens.
Ce congrès va élire aussi le nouveau bureau exécutif du SJM.
4candidats sont en lice pour la présidence dont le favori Mohamed Salem Dah président sortant qui brigue un 2ème mandat. À son actif plusieurs réalisations dont le rapport pour la réforme de la presse, la maison des journalistes et sur le plan international la création de l’union des journalistes maghrébins et un partenariat actif avec la FIJ et l’union des journalistes arabes.
Les candidats présentent eux-mêmes leurs candidature suivant aucun critère,
Pour briguer la présidence du syndicat des journalistes mauritaniens, il aurait été souhaitable qu’au moins que le candidat présenterait un casier judiciaire en plus de son programme.
Sans oublier de son indépendance sur la scène politique !

NOTRE PAYS PRIVILÉGIE BEAUCOUP PLUS UN ÉTAT-GENDARME QU’UN ÉTAT-PROVIDENCE.

Le ministre de l’Intérieur est présent partout au nom de cet État-gendarme. Quel ministre représenterait un État-providence ? Personne ne semble en vue pour jouer ce rôle. Nos dirigeants n’ont aucune empathie pour nos concitoyens les plus vulnérables. Il faut se résoudre alors à admettre qu’il n’existe guère d’État providence en Mauritanie.

Il n’est pas admissible dans notre pays que des cas de famine puissent encore exister. On doit pouvoir enrayer définitivement cette tare qui nous revient souvent comme un boomerang à la figure. Des familles vivant dans une extrême pauvreté, sans possibilité d’en sortir, doivent bénéficier de quelques ressources pour assurer le minimum vital. En particulier, les familles monoparentales dont le chef est un homme ou une femme âgée. Donc incapable de travailler pour nourrir des enfants en bas âge.

J’ai écouté une vieille dame dans le mur de mon ami Ely Salem décrire une situation de grande détresse soulignant qu’elle n’a pu préparer aucun repas pour ses petits-enfants depuis la veille. Certains pourraient à juste raison me reprocher que cette confession n’a rien d’exceptionnel. Que des milliers de familles sont probablement dans son cas. Sauf que le témoignage que j’ai écouté vient d’une vieille femme. Ce qui laisserait croire qu’il n’y a aucune personne valide autour d’elle pour l’aider à prendre en charge des petits-enfants. Peut-être des orphelins.

Malgré tout, cette femme garde ce qui lui reste de non négociable, sa dignité. De cette dignité souveraine qui ne laisse transparaître aucune plainte. Animée d’une foi inébranlable qui lui assure encore un souffle de vie.

Mon propos aurait été insuffisant et même frustrant si je m’arrêtais à ce fait divers qui met à nu les tares de notre société où la solidarité tant vantée n’est pas aussi effective et laisserait sur le bord de la route plusieurs dizaines de milliers de familles. À mon avis, l’État devrait inclure dans ses principales missions d’assurer un minimum de protection sociale à ce type de famille. Une bourse familiale en plus de prendre en charge l’éducation des petits-enfants. Avec le but d’éviter de contribuer à des candidatures futures à une délinquance criminelle.

Nous devrions pour cela changer de paradigme en privilégiant et mettant en place un filet social significatif et des moyens considérables pour venir au secours, de façon permanente, aux personnes vulnérables exposées aux risques et aléas d’une vie sans espoir pour de nombreuses familles vivant à l’intérieur du pays. Autrement dit, concrétiser un fort besoin d’Etat-providence.

Béchir Fall

Ghazouani a dévoilé son intention de renforcer le contrôle sur Internet.

La liberté d’expression s’annonce plus restreinte en Mauritanie où le chef de l’Etat dit vouloir combattre les messages de haine sur Internet. La loi sur la cybercriminalité adoptée en 2016 devrait davantage se durcir.

 

 

 

En tournée agricole à Rosso, ville située dans l’extrême sud-ouest du pays sur le fleuve Sénégal, le président de la République de Mauritanie, Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani (photo), a dévoilé son intention de renforcer le contrôle sur Internet. Il a affirmé à cet effet que les différents départements d’Etat se penchent déjà sur la mise à jour des textes juridiques pour encadrer plus efficacement l’usage du web dans le pays.

Selon le chef de l’Etat, ce regain d’attention accordée à Internet découle de la recrudescence des cas d’utilisation du réseau « pour saper la stabilité publique, propager de fausses rumeurs ou répandre la haine et inciter des groupes sociaux contre d’autres ». Cela « est inacceptable », a martelé Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani.

La révision juridique qu’annonce le président de la République intervient malgré les reproches de Human Right Watch au gouvernement mauritanien sur sa répression de la liberté d’expression. Dans le chapitre Pays de son rapport mondial 2020, l’organisation internationale critique le gouvernement mauritanien sur son utilisation de la loi sur la cybercriminalité pour emprisonner blogueurs, activistes politiques, leaders des partis de l’opposition.

Adoptée en 2016, la loi sur la cybercriminalité dispose dans ses articles 21, 22, 23 et 24 prévoit des peines de prison maximales de quatre ans et des amendes maximales de 2 millions d’ouguiyas (USD) pour diverses actions jugées contraires aux bonnes moeurs, aux valeurs de l’Islam, racistes et xénophobes, incitation à la violence, apologie du crime.

Un plus grand contrôle d’Internet par le gouvernement, comme l’envisage le chef de l’Etat, pourrait induire une plus grande surveillance des communications des populations. Il donnerait à l’Etat davantage de prétextes Internet, les sites web et les réseaux sociaux. Une situation qui pourrait faire chuter le pays de sa 94e place sur 180 dans le classement mondial 2021 de la liberté de la presse de Reporter sans frontières.

Source agence ecofin

https://www.agenceecofin.com/comm/0607-89853-mauritanie-le-president-el-ghazouani-a-l-intention-de-renforcer-le-controle-d-internet

Muriel Edjo

le silence des autorités de Nouakchott sur la situation sanitaire à Aéré Mbar, inquiète!

Yaya Kane Cherif

Le seuil de 3 morts franchi dans le département de Maghama après la vaccination d’Astrazeneca contre la covid-19, focalise l’attention des observateurs avec en toile le silence des autorités sanitaires de la Mauritanie. Cette légèreté insoutenable est considérée comme un manque de considération des populations du Sud voire une faute politique grave du gouvernement.

La situation sanitaire en Mauritanie est préoccupante non pas à cause des contaminations de la covid-19 en hausse ces deux dernières semaines mais surtout les effets secondaires du vaccin d’Astrazeneca qui ont fait ce début de semaine, 3 morts et plus d’une centaine de malades dont 8 graves dans la localité Aéré Mbar dans le département de Bababé au Sud du pays. Pas de réaction jusqu’ici des autorités sanitaires qui semblent se murer dans le silence. Les observateurs soupçonnent les autorités sanitaires de minimiser ce drame en mettant en avant sans doute la volonté de ne pas créer une psychose dans le pays, une défiance des populations au vaccin qui ne coûte rien au trésor public grâce au programme Covax de l’OMS. Cette indifférence pourrait être interprétée comme un manque de considération des populations du Sud confrontées à une double peine, le coronavirus et l’accaparement des terres agricoles. Et au-delà, cette absence de communication officielle peut être considérée comme une non- assistance à des personnes en danger. Et c’est tout le contraire de la bonne image jusqu’ici du gouvernement qui devra se préparer à une troisième vague du variant Delta.

La troisième vague plane sur Nouakchott

Pandémie covid-19 Mauritanie : la troisième vague plane sur Nouakchott

Alerte à la hausse des contaminations cette semaine avec un record de 102 cas en deux jours depuis décembre 2020. Une situation alarmante mais pas grave pour le moment au regard de toutes les mesures prises par le gouvernement pour lutter contre la propagation du virus.

C’est le variant Delta qui inquiète les observateurs parce sa propagation rapide pourrait faire exploser le système sanitaire déjà fragile même si le gouvernement a acquis de nouveaux respirateurs. La Mauritanie a enregistré récemment l’apparition au moins de 14 cas de variant britannique, sud-africain et indien respectivement nommé Alpha, Beta et Delta. Le pays n’est pas à l’abri de la hausse de nouveaux cas d’hospitalisation et de décès. Pour l’instant, les autorités sanitaires ne précisent pas les origines des 102 contaminations de ce début de semaine, un record en deux jours depuis décembre 2020. C’est alarmant pour que le ministère de la santé prenne au sérieux une troisième vague qui plane sur la capitale, épicentre de l’épidémie depuis la première vague en mars 2019.L’OMS a déjà averti qu’elle sera plus meurtrière que les précédentes.

Attention à ceux qui veulent tordre le coup aux libertés.

Imam Cheikh Ely

Après avoir écouté attentivement le discours du président Ghazouany à Rosso, le passage relatif à l’usage d’internet et le ton utilisé par certains internautes et blogueurs pour le relayer ont attiré mon attention.
Le président a clairement mis en garde les fauteurs de trouble qui usent de la toile pour propager les rumeurs et les mensonges et a utilisé une expression inédite : « Quils sachent quils jouent avec le feu. » Cette mise en garde, qui tranche avec la réserve et la hauteur que le président a voulu jusqu’à présent adopter par rapport aux différents dossiers brûlants de l’heure, prouve si besoin est l’ampleur du problème et son impact sur l’approche de gouvernance actuelle. En effet les internautes, blogueurs et autres usagers de la toile, après le retrait total ou partiel de la scène politique des partis d’opposition traditionnels, sont devenus par la force des choses le seul et réel contrepouvoir occupant le boulevard laissé béant par ces partis. La période de grâce dont devait profiter le pouvoir et pour laquelle il avait inventé le fameux consensus politique national, a donc été perturbée par ce phénomène incisif et mordant d’un virtuel insaisissable, flou et à large spectre. L’agacement des pouvoirs publics a été exacerbé par l’utilisation très ciblée de cet espace virtuel par l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz et sans doute par certains de ses partisans qui ont pris position de manière stratégique sur la toile…..Si on y ajoute tous les jeteurs de cailloux dans la marre, libres et indépendants d’esprit, dont le seul mobile, est de pousser des cris du cœur, dans l’objectivité et le souci de dire non à toute forme d’oppression et d’injustice….On comprendra alors….que la toile est devenue source de soucis pour les pouvoirs publics. Mais jusques là…Nous sommes dans le domaine de l’expression politique et j’ose espérer que la réaction du président s’adresse davantage à tous ceux qui par une velléité et un dessein sournois veulent ternir l’image du régime par l’amplification et l’exagération de l’insécurité qui s’est installée ces derniers temps dans les grandes villes. Il est vrai que dans ce cas, l’acte devient irrationnel et inacceptable et mérite vigilance et fermeté de la part des autorités mais aussi de tous les citoyens. Néanmoins, ces autorités, quels que soient les textes législatifs, qui seront élaborés et adoptés doivent se faire à l’évidence que les risques sont très grands que certains adeptes des politiques musclées, au sein du pouvoir, tordent le coup à certaines libertés dont la liberté d’expression…..qui ont donné à la Mauritanie ses titres de noblesse à travers le monde durant la décennie passée….Il serait injuste que l’oeuvre ghazouanienne visant à conduire la Mauritanie vers le changement, même lent mais sûr, soit soufflée par des mesures coercitives injustifiées dans un domaine si sensible, celui des libertés. Dans ce contexte, je suis rassuré par l’autre partie du discours de Ghazouany qui a martelé qu’il garantit l’intouchabilité de ces libertés. Nos arsenaux juridiques existants sont assez fournis et adéquats pour traiter la diffamation, les préjudices portés aux tiers et à l’Etat….Il y’a lieu de savoir que le problème se trouve moins chez les internautes que dans la capacité des pouvoirs publics à quadriller les villes et à assurer l’inviolabilité du cadre de vie du citoyen. Si les actes de banditisme et de criminalité diminuent, leur évocation sur la toile et dans la presse diminuera.
Je voudrais également attirer l’attention de Monsieur le Président de la République sur le fait que mettre en garde tous les fauteurs de trouble sur Internet s’il s’agit d’actes prémédités contre la sécurité et la stabilité du pays doit être soutenu et accompagné mais ce n’est point plus crucial que de sévir avec la detniet énergie contre les gabegistes, les trafiquants de drogue, de médicaments et de denrées alimentaires périmées.
Imam Cheikh. De ma page fb.

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