par Webmaster | 13 11 21 | Actualitès, Focus, Le monde, Politique
Le billet d’Hassane Lehaf
Que Biden fasse gaffe ,la Chine n’est ni la Libye ni l’Afganistan…..Que les européens ouvrent leurs yeux à son investiture « JOE » avait annoncé la couleur en désignant le futur adversaire du monde dit libre: la Chine! Les européens n’ont aucun intérêt à le suivre et puis Taiwan est plus chinoise que ricaine!
par Webmaster | 12 11 21 | Actualitès, Economie, Focus, Politique, Sociétés

Je ne consacre pas de publications sur l’enjeu des concertations nationales, pour la simple raison que je considère qu’il y a beaucoup plus urgent si bien que je n’exclus pas que ces dossiers, auxquels s’accroche l’opposition dite traditionnelle, m’apparaissent comme une diversion pour faire oublier des thématiques plus actuelles, plus urgentes et touchant à la survie des citoyens:
1-L’amélioration du panier de la ménagère suite à une envolée sans précédent des prix et trouver des solutions sur le court terme soulageant nos populations qui souffrent pour joindre les deux bouts. Je considère que le gouvernement a subi un échec cuisant sur le registre du contrôle des prix face aux hommes d’affaires.
2- Un grand coup d’arrêt définitif à la corruption s’impose. Elle semble continuer de plus belle au niveau de certains pans de l’administration selon des publications qui fleurissent sur la Toile. Pourquoi ne pas consacrer à ce dossier vital des états généraux ou des études sérieuses? Et mettre en place de nouveaux outils performants pour la combattre. Rien n’a changé dans le processus d’attribution des marchés publics. Ni les textes. Ni les ressources humaines.
3-Le règlement d’urgence du dossier de la décennie passée qui traîne en longueur. Il m’apparait illogique de continuer d’ignorer des responsables politiques mouillés jusqu’au cou pour ne vouloir retenir que la responsabilité de l’ancien président. Le dossier devrait amorcer un rythme plus soutenu, plus rapide, pour mettre à la disposition des populations des centaines de milliards détournés. Qui financeront des programmes sociaux. Il n’est pas concevable que des citoyens continuent de se pavaner librement après avoir détourné des montants si excessifs. Ou bien pense-t-on dans les lambris du pouvoir que cet argent a disparu sans qu’on sache comment ?
4- Une évaluation urgente de l’impact du Plan de relance économique, voté il y a un an et financé à hauteur de 240 milliards MRO, s’impose d’urgence. Quels en sont les résultats ? L’impact sur l’emploi ? Le chômage ? Ce plan avait privilégié les secteurs économiques dits primaires, agricole, pastoral et de pêche. Or les prix de la viande et du poisson ont atteint des niveaux prohibitifs. Ce sont pourtant des produits locaux. Pourquoi cette hausse ? À quoi a servi tout ce financement colossal ?
Page Facebook de Béchir Fall
par Webmaster | 10 11 21 | Actualitès, Politique, Sociétés
Le gouvernement s’est obstiné à faire voter « la loi relative à la protection des symboles nationaux et l’incrimination des atteintes à l’autorité de l’Etat et à l’honneur du citoyen » par le Parlement, faisant fi de la forte polarisation politique et du large rejet sociétal, ayant résulté de la présentation de ce texte. Compte tenu des menaces qu’elle fait peser sur les libertés publiques et privées, cette loi viole la constitution et les pactes internationaux auxquels notre pays est partie prenante, sapant ainsi les acquis nationaux dans ce domaine.
En conséquence, le Rassemblement des Forces Démocratiques :
– condamne l’adoption de cette loi, au moment où le pays se prépare au lancement d’un dialogue national inclusif, devant aborder la question de la consolidation de l’Etat de droit ;
– attire l’attention du gouvernement sur le fait que l’approche unilatérale, au moyen d’une majorité automatique au Parlement, notamment en ce qui concerne les questions sensibles, est incompatible avec l’esprit d’ouverture et de concertation que le pouvoir exécutif clame depuis son avènement ;
– exprime sa crainte quant au retour des pratiques despotiques que le pays a connues par le passé ;
– appelle l’ensemble des forces vives de la nation, en vue de s’unir pour défendre l’État de droit.
Nouakchott, le 04 Rabi’ Athani 1443 – 10/11/2021
Le Département de la Communication du RFD
par Webmaster | 10 11 21 | Actualitès, Focus, Politique, Sociétés
En ces jours de novembre de l’année dernière, le Président de la République annonçait une augmentation des pensions de retraite. Il rajoutait ainsi un motif de joie à la commémoration de l’indépendance nationale. Inutile d’épiloguer sur le taux net de cette augmentation, une fois sortie du bloc opératoire des services financiers, ou sur l’effet d’annihilation résultant de la flambée des prix. Dans tous les cas, la mesure était louable.
Cependant, une année après, son application reste inachevée : beaucoup de ceux qui devaient en bénéficier attendent toujours. Je veux parler des retraités du secteur parapublic qui ont été sevrés, sous de faux-fuyants. L’affiliation des établissements EPA (public à caractère administratif) ou EPIC (public à caractère industriel et commercial) à la Convention collective les autorise à contourner les lourds circuits étatiques, en matière d’emploi et de gestion financière. Mais elle ne correspond pas souvent à la réalité des choses, statutairement parlant.
Si ces institutions usent largement de l’autonomie administrative et financière, ils n’en continuent pas moins à vivre aux crochets de l’Etat. Les grosses rallonges récemment allouées aux organes de communication de service public en sont l’illustration. Il y a duplicité en l’occurrence : d’un côté, l’employeur met en avant son caractère public quand il s’agit de solliciter des subventions budgétaires, et de l’autre, il se barricade derrière le paravent de la Convention collective pour se soustraire à l’exécution d’une mesure prise au sommet de l’Etat en faveur de leurs retraités manifestement dans le besoin.
La décision du Président de la République avait été comprise comme une volonté d’alléger, par-delà les statuts, les tourments de personnes qui ont longtemps servi l’Etat et qui, dans leur situation de retraite, peinent à mener une vie décente. En cela, les retraités du parapublic et ceux de la Fonction publique sont logés à la même enseigne. Ils ont en commun d’avoir mis leur vie active au service de l’Etat et d’avoir enduré les maigres rémunérations, pour finir leur carrière dans un état de dénuement. Je peux en témoigner pour avoir été détaché dans certains de ces établissements.
Priver les retraités du parapublic de cette augmentation ôte à la décision présidentielle un pan important de son champ d’application et une bonne part de la joie que son annonce avait suscitée. C’est aujourd’hui l’occasion de réparer ce tort.
Mohamed Salem Elouma Memah
Entre-citoyens
par Webmaster | 9 11 21 | Actualitès, Focus, Politique, Sociétés
Le Ministre algerien de l’Intérieur et des Collectivités locales monsieur Kamel Beldjoud a annoncé ce mardi 9 novembre, plusieurs décisions prises en marge de la réunion du Comité bilatéral frontalier algéro-mauritanien qui vient de se terminer à Alger.
La Mauritanie et l’Algerie ont décidé de renforcer la coordination sécuritaire entre eux, et ce, par la mise en place et la création d’un comité de sécurité conjoint
Les deux pays ont décidé également d’intensifier les patrouilles au niveau de la bande frontalière commune, ainsi que renforcer les efforts communs dans la lutte contre la drogue et la prospection illégale d’or dans la région.
Dans les domaines économiques et commerciaux , une route reliant Tindouf à Zouerate sera construite et une zone de libre-échange entre les deux pays au niveau de la zone frontalière sera etablie.Des expositions commerciales seront organisées à Nouakchott de manière permanente par les sociétés algériennes.
par Webmaster | 8 11 21 | Actualitès, Politique, Sociétés, Tribunes

Imam Cheikh Ely
La Mauritanie est un pays jusquici stable aussi bien à l’intérieur qu’à ses frontières. Elles vit cependant avec des boulets quelle traîne depuis l’indépendance.
1 -la fronde dans le milieu politique intellectuel negroafricain et surtout de la diaspora due d’abord à l’arabisation puis aux tragiques événements qui se sont succédés depuis 1986 et où des militaires et cadres negroafricains ont souffert le martyr, la torture, la déportation et même la mort. Depuis cette frange de la population et notamment ses intellectuels et ses politiciens vivent le sentiment d’être marginalisés et exclus et se sont recroquevillés sur eux-mêmes s’ils ne se sont pas exilés et n’ont point d’objectif que de mettre à bas un système qu’ils qualifient de beydane et raciste.
– l’esclavage et ses séquelles qui ont désavantagé pour ne pas dire maintenu dans l’arriération des milliers de haratines et malgré toutes les tentatives cette population est demeurée dans sa majorité dans une dépendance économique et sociale avec comme causes principales l’ignorance et la ghettoïsation….ajoutons y les mentalités des anciens maîtres restées rétrogrades et scotchées même de manière non extériorisée à des fausses croyances d’antan…
La fracture diminue progressivement mais reste béante et visible malgré les batteries de textes juridiques qui ont été adoptées depuis 1978. Les différentes approches engagées depuis lors pour éradiquer ce fléau ont été considérées par les activistes et ongs comme du saupoudrage. Des milliards ont pourtant été injectés dans des projets sociaux pour appuyer les populations des adouabas mais les effets induits n’ont pas contribué à améliorer la situation de cette frange qui démographiquement a connu un boom ces dernières décennies.
3- La menace terroriste et les tensions au Maghreb.
Le terrorisme et les groupes terroristes islamiques sont à notre frontière Est et tous les jours ils se rapprochent par leurs actions de plus en plus surprenantes et bien organisées de nos villes. Certes notre vaillante armée veille au grain mais il est préférable qu’elle n’ait jamais à leur faire face.
4- Notre système éducatif est dans une situations catastrophique qu’il est à l’origine de la déperdition de toute une génération des années 80 à nos jours et les prochaines générations au moins sur dix ans ont été sacrifiées à l’autel d’un enseignement hybride l’un pour les pauvres les plus nombreux et l’autre pour les riches un petit nombre.Les écoles privées ont totalement désarticulé le système éducatif déjà abandonné à son sort.
5 Notre système sanitaire, malgré le nombre d’hôpitaux construits, les équipements acquis et l’arrivée tous les ans de nouveaux médecins et spécialistes est toujours en deçà des besoins de la population. Comme pour l’Education le privé au lieu de contribuer à la santé pour tous à éloigné les pauvres des meilleurs soins s’il en existe les laissant à la merci d’un système public désossé et sucé par la concurrence de cliniques privées davantage motivées par l’accumulation du profit que par le souci de soigner et bien le plus grand nombre ce qui n’est pas du reste leur rôle ni leur mission à moins que le serment d’Hypocrate soit de rigueur.
6 L’autosuffisance alimentaire.
Un pays dépendant de l’extérieur pour l’alimentation de ses populations ne peut-être souverain.
Si les populations ne mangent pas à leur faim elles resteront dominées par les maladies et l’ignorance et ne seront point productives. L’autosuffisance alimentaire à travers un vaste programme agricole est urgent et d’une impérieuse nécessité.
7- La faiblesse pour ne pas dire l’inexistence de la transformation sur place de nos matières premières est un handicap majeur au développement du pays. Nous ne pouvons continuer à baser notre économie sur les seules recettes d’exportations des matières premières.
8 Enfin la paix et la quiétude intérieure ne pourront être garanties et maintenues que par l’instauration de piliers démocratiques inamovibles notamment une justice indépendante, des institutions crédibles et une administration impartiale.