par Webmaster | 19 09 21 | Actualitès, Politique, Tribunes

Ahmed Salem Deida
La question nationale mérite d’être explorée et nécessite une réponse dans l’urgence. La mise en place d’un mécanisme d’équilibre socio-économique où la redistribution équitable des richesses, l’école la santé, la justice pour tous, serait opportun et aiderait à faire revivre ce bonheur d’où , un rapprochement entre toutes les composantes nationales. Le quotidien des citoyens Mauritaniens est parfait Ils vivent en paix et en parfaite harmonie dans les espaces religieux, scolaires et publics. Cependant le caractère multiethnique de notre panorama impose une nouvelle stratégie visant à rapprocher les différentes composantes et à les orienter vers un idéal et des préoccupations communes. Dans ce cadre, d’énormes efforts doivent être accomplis non seulement pour décomplexer les franges défavorisées mais surtout pour amorcer une politique participative et inclusive de ces franges vulnérables exposées aux prédateurs politiques:
-instaurer la justice pour tous.
– une réforme de notre système éducatif en retournant à l’école républicaine et apprendre aux enfants l’éducation civique à tous les niveaux scolaires.
– bonne gestion des ressources humaines et des richesses naturelles .
– renforcer la qualité des services publics….
par Webmaster | 13 09 21 | Focus, Politique

Communiqué:
Le Mouvement pour l’unité et la démocratie en Mauritanie (MUDEM) se félicite de l’organisation d’une concertation inclusive, visant à aboutir à un large consensus autour des questions nationales fondamentales .L’engagement du gouvernement
d’accompagner cette concertation et de
mettre en œuvre ses résultats, constitue à notre avis un gage de réussite. La tenue des assises de cette concertation est une lourde responsabilité qui incombe à tous quant à sa reussite et à
aboutir ainsi à la mise en place d’un pacte républicain dont le socle doit être l’équité, la justice,l’égalité et la Fraternité.
Ce pacte républicain devra avoir pour objectif le renforcement de l’Unité nationale , la consolidation de l’Etat de droit et sortir avec des propositions concrètes et consensuelles pour résoudre les problèmes qui se posent à notre pays tant sur le plan social que sur la plan économique.
Cette concertation est une opportunité pour que toutes les forces vives du pays puissent échanger sur tous les sujets et dans un cadre ouvert et inclusif .Nous en appelons à votre participation pour sa reussite.
Nouakchott le, 12 Septembre 2021.
Pour le Bureau executif du MUDEM
Le président
Ahmed Bezeid Deida
par Webmaster | 8 09 21 | Actualitès, Focus, Politique, Sociétés

BECHIR FALL
Pourquoi lors des années passées, le poisson coulait à flot et les prix abordables ? La pêche artisanale paraissant dynamique avec les sénégalais ?
Qu’est-ce qui s’est passé entre temps pour que l’on perde une situation si enviable ? Pourquoi s’est-on débarrassé des pêcheurs sénégalais ?
Et pourquoi a-t-on privilégié, en contrepartie, la pêche industrielle et accueilli de gros navires comme ceux des chinois auxquels on a accordé des facilités exorbitantes et une concession nettement défavorable à la Mauritanie ? Quel est le rôle, dans cette foire d’empoigne que constituent les ressources halieutiques de la Mauritanie, du dernier pays entré en lice, la Turquie, fortement contestée par certaines voix pour son rôle présumé dans le pillage de nos ressources ? Et pourquoi après une décennie de tous les abus la situation ne s’est-elle pas améliorée avec le nouveau pouvoir ? Apparemment, elle serait même devenue pire. Ce que nous vivons en ce moment étant sans précédent.
par Webmaster | 7 09 21 | Actualitès, Le monde, Politique

Passation entre civils et putschistes
Le chef des putschistes a promis d’installer un gouvernement d’union nationale chargé de conduire une transition politique, dont la durée n’a pas été précisée. Les militaires ont commencé à remplacer les autorités civiles. Les premières passations ont eu lieu lundi 6 septembre à Kankan et à Labé.
À Kankan, fief d’Alpha Condé dont est originaire Mamady Doumbouya, la passation entre civils et militaires a bien eu lieu lundi. Le gouverneur et le préfet ont été remplacés. Selon des témoignages sur place, la ville de Haute-Guinée était moins animée qu’à l’accoutumée et la circulation moins dense dans la matinée avant de reprendre plus normalement au fil de la journée.
Le président du Conseil régional de la société civile de Kankan décrit une ambiance sans mouvement de résistance ni de soutien aux nouvelles autorités, « contrairement à d’autres préfectures où les militaires ont été accompagnés ».
par Webmaster | 3 09 21 | Actualitès, Focus, Politique, Sociétés

Bakary Waiga
A cause du coronavirus, on n’a rien à faire. Mais aussi, grâce à lui, comme on a rien à faire, on peut joindre l’oisiveté au palabre. Alors l’opposition a eu l’idée géniale d’un dialogue.
Le pouvoir pense que ce mot ne convient guère: dialogue suppose qu’il y a un débat autour de quelque chose, or il n y à rien sur lequel on doit discuter, il vaut mieux parler de concertation. Cela fait plus correct entre gens civilisés.
Tout cela, dans une langue que pouvoir et opposition considèrent comme étrangère. Que dis-je? Langue du colon ou même celle des « koufars », incompatible avec les us d’une république islamique. Bon d’accord pour tout le monde: concertation. Comme de toutes les façons ce qui va se dire dans le dialogue et le même que la concertation, il n y à pas de problème, on est tous d’accord. Il reste à savoir comment se concerter?
Les uns vont parler dans un dialecte très proche d’une langue mais qui n’est pas reconnu, à d’autres qui ne comprendront rien de ce qui sera dit mais qui l’approuveront.
Les autres s’exprimeront dans une langue que tout le monde rejette y compris ceux à qui ils parlent, qui n’écouteront pas, se contentant de jouer avec leurs smart phones, et qui, n’ayant rien pigé, applaudiront non pas les discours, mais leurs fins. Après, on rédigera un document dans les deux langues qu’aucun ne maîtrise pour le mettre dans des tiroirs avant de servir à engraisser les chèvres des ministres.
Tout le monde sera content d’avoir participé à un événement qui aura servi de passe-temps, mais surtout, qui aura permis d’engloutir des sommes prélevées sur l’enveloppe des prêts que les futures générations auront en charge. Pourvu seulement qu’à la fin, les scientifiques d’ailleurs auront trouvé une solution pour éradiquer le coronvirus, ce qui nous aura permis d’oublier ce « dialogue-concertation » de sourds, jusqu’à la prochaine trouvaille.
par Webmaster | 17 08 21 | Economie, Politique, Tribunes

Imam Cheikh Ely
Le développement de la Mauritanie continuera à être entravé par deux phénomènes: Le premier la contribution en deçà des attentes du secteur privé dans les recettes fiscales et douanières pour renflouer les caisses de l’Etat et le deuxième consiste à la faiblesse du secteur informel porteur de toutes les petites initiatives et surtout de la petite main-d’œuvre que visiblement la plupart des mauritaniens ont laissé aux étrangers. Le secteur privé pèche par les difficultés de ses acteurs à cesser de confondre l’économie boutiquière avec les véritables montages de projets et affaires conçues dans les normes et critères de l’investissement moderne. Si l’on y ajoute la corruption qui a gangrené l’administration durant ces dernières décennies et les politiques approximatives dans les domaines de l’Education et de la prise en charge des besoins d’orientation et d’encadrement de la jeunesse vers des secteurs porteurs on comprend plus aisément la situation. Les différents pouvoirs qui se sont succédé ont privilégié l’exploitation d’une jeunesse désespérée et désorientée pour des desseins plus politiques politiciens à son habilitation pour s’arrimer au défi de la concurrence mondiale en vue de l’acquisition des savoirs scientifiques et technologiques. Il est par ailleurs fort regrettable que nos politiques d’éducation depuis des décennies soient tombées dans la marre des tergiversations et de la pusillanimité des différents pouvoirs à prendre le taureau par les cornes et engager une véritable révolution dans le domaine de l’Education….et qui aurait sans évité au pays son retard énorme sur le plan de l’adéquation aux nouveaux besoins du marché de l’emploi. En lieu et place l’école publique républicaine a été sabordée et des générations entières sacrifiées. Tout ceci pour essayer de démontrer l’imbrication entre une Education nationale bien orientée, l’habilitation de la jeunesse aux défis de l’emploi, la performance du secteur privé, la maîtrise du secteur de informel par les nationaux et le danger de la corruption qui affaiblit les recettes du trésor publics.