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QUID DU COÛTEUX PLAN DE RELANCE DE 240 MILLIARDS MRO ET DE SES EFFETS ?

BECHIR FALL

Une Plan de relance, nous dit-on, est un ensemble de mesures de politique économique visant à stimuler l’économie d’un pays lors d’une phase de conjoncture défavorable. C’est le cas avec la pandémie du covid qui a ébranlé notre économie. Comme partout ailleurs dans le monde.

Le Plan de relance économique est financé généralement par des dépenses publiques supplémentaires ou la réduction de certains impôts. Il y a un peu moins d’un an notre pays a mis en œuvre un plan de relance d’un coût de 240 milliards anciens (MRO). Ce plan est piloté par le ministère de l’économie. Avouons que cette somme stratosphérique investie doit produire des résultats concrets et tangibles. Où est le retour sur investissement cher aux économistes ?

D’avance je formule une critique de fond de cette politique de relance qui ignore totalement la dimension sociale et la promotion de l’emploi : la situation des travailleurs et des retraités du secteur privé ne semble, selon mon avis, évoquée nulle part. Notre Plan de relance économique est une exception dans le monde pour avoir occulté cette dimension sociale qui en constitue partout le volet majeur.

À preuve, le Plan de relance américain de mars 2021, appelé « Plan Biden », est une succession de mesures sociales de grande ampleur touchant directement les couches sociales les plus défavorisées. Par la distribution de chèques d’un montant consistant et d’autres mesures en direction des petites entreprises et du secteur éducatif. C’est quand même remarquable de la part d’une économie libérale. Que de privilégier le social et les plus défavorisés.

Notre Plan économique ne paraît pas s’inscrire dans la même logique. Par conséquent, je formule mes doutes et me pose ces interrogations ? Où en est ce plan après près d’un an de son lancement ? Quels sont ses effets ressentis ou visibles ? Quelle est sa plus-value concrète dans le secteur social, éducatif et de santé publique ? Les avis de nos amis économistes sont vivement souhaités ? Ma préoccupation au-delà des chiffres est son ressenti par nos concitoyens.

La loi sur les symboles a déjà entamé le consensus national autour du président!

La loi sur les symboles a déjà entamé le consensus national autour du président, c’

Imam Cheikh Ely

est déjà ça de mauvais, ensuite elle rogne dans le crédit et l’état de grâce qui lui a été accordé et elle fait l’affaire des pourfendeurs de Taahoudaty….Enfin elle place désormais la Mauritanie sur le plan international comme un pays à surveiller de près au niveau des libertés. Le pouvoir aurait dû sévir contre les fauteurs en eau trouble en les isolant et les sanctionnant à part sans tomber dans le piège de l’amalgame. Ils devait les stigmatiser, se faire en revanche le défenseur des vraies libertés contre ces déviants. Non il a choisi le rouleau compresseur, le filet racleur et l’erreur est là.
Imam Cheikh.

NOTRE PAYS PRIVILÉGIE BEAUCOUP PLUS UN ÉTAT-GENDARME QU’UN ÉTAT-PROVIDENCE.

Le ministre de l’Intérieur est présent partout au nom de cet État-gendarme. Quel ministre représenterait un État-providence ? Personne ne semble en vue pour jouer ce rôle. Nos dirigeants n’ont aucune empathie pour nos concitoyens les plus vulnérables. Il faut se résoudre alors à admettre qu’il n’existe guère d’État providence en Mauritanie.

Il n’est pas admissible dans notre pays que des cas de famine puissent encore exister. On doit pouvoir enrayer définitivement cette tare qui nous revient souvent comme un boomerang à la figure. Des familles vivant dans une extrême pauvreté, sans possibilité d’en sortir, doivent bénéficier de quelques ressources pour assurer le minimum vital. En particulier, les familles monoparentales dont le chef est un homme ou une femme âgée. Donc incapable de travailler pour nourrir des enfants en bas âge.

J’ai écouté une vieille dame dans le mur de mon ami Ely Salem décrire une situation de grande détresse soulignant qu’elle n’a pu préparer aucun repas pour ses petits-enfants depuis la veille. Certains pourraient à juste raison me reprocher que cette confession n’a rien d’exceptionnel. Que des milliers de familles sont probablement dans son cas. Sauf que le témoignage que j’ai écouté vient d’une vieille femme. Ce qui laisserait croire qu’il n’y a aucune personne valide autour d’elle pour l’aider à prendre en charge des petits-enfants. Peut-être des orphelins.

Malgré tout, cette femme garde ce qui lui reste de non négociable, sa dignité. De cette dignité souveraine qui ne laisse transparaître aucune plainte. Animée d’une foi inébranlable qui lui assure encore un souffle de vie.

Mon propos aurait été insuffisant et même frustrant si je m’arrêtais à ce fait divers qui met à nu les tares de notre société où la solidarité tant vantée n’est pas aussi effective et laisserait sur le bord de la route plusieurs dizaines de milliers de familles. À mon avis, l’État devrait inclure dans ses principales missions d’assurer un minimum de protection sociale à ce type de famille. Une bourse familiale en plus de prendre en charge l’éducation des petits-enfants. Avec le but d’éviter de contribuer à des candidatures futures à une délinquance criminelle.

Nous devrions pour cela changer de paradigme en privilégiant et mettant en place un filet social significatif et des moyens considérables pour venir au secours, de façon permanente, aux personnes vulnérables exposées aux risques et aléas d’une vie sans espoir pour de nombreuses familles vivant à l’intérieur du pays. Autrement dit, concrétiser un fort besoin d’Etat-providence.

Béchir Fall

Ghazouani a dévoilé son intention de renforcer le contrôle sur Internet.

La liberté d’expression s’annonce plus restreinte en Mauritanie où le chef de l’Etat dit vouloir combattre les messages de haine sur Internet. La loi sur la cybercriminalité adoptée en 2016 devrait davantage se durcir.

 

 

 

En tournée agricole à Rosso, ville située dans l’extrême sud-ouest du pays sur le fleuve Sénégal, le président de la République de Mauritanie, Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani (photo), a dévoilé son intention de renforcer le contrôle sur Internet. Il a affirmé à cet effet que les différents départements d’Etat se penchent déjà sur la mise à jour des textes juridiques pour encadrer plus efficacement l’usage du web dans le pays.

Selon le chef de l’Etat, ce regain d’attention accordée à Internet découle de la recrudescence des cas d’utilisation du réseau « pour saper la stabilité publique, propager de fausses rumeurs ou répandre la haine et inciter des groupes sociaux contre d’autres ». Cela « est inacceptable », a martelé Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani.

La révision juridique qu’annonce le président de la République intervient malgré les reproches de Human Right Watch au gouvernement mauritanien sur sa répression de la liberté d’expression. Dans le chapitre Pays de son rapport mondial 2020, l’organisation internationale critique le gouvernement mauritanien sur son utilisation de la loi sur la cybercriminalité pour emprisonner blogueurs, activistes politiques, leaders des partis de l’opposition.

Adoptée en 2016, la loi sur la cybercriminalité dispose dans ses articles 21, 22, 23 et 24 prévoit des peines de prison maximales de quatre ans et des amendes maximales de 2 millions d’ouguiyas (USD) pour diverses actions jugées contraires aux bonnes moeurs, aux valeurs de l’Islam, racistes et xénophobes, incitation à la violence, apologie du crime.

Un plus grand contrôle d’Internet par le gouvernement, comme l’envisage le chef de l’Etat, pourrait induire une plus grande surveillance des communications des populations. Il donnerait à l’Etat davantage de prétextes Internet, les sites web et les réseaux sociaux. Une situation qui pourrait faire chuter le pays de sa 94e place sur 180 dans le classement mondial 2021 de la liberté de la presse de Reporter sans frontières.

Source agence ecofin

https://www.agenceecofin.com/comm/0607-89853-mauritanie-le-president-el-ghazouani-a-l-intention-de-renforcer-le-controle-d-internet

Muriel Edjo

Éloignons-nous du repli identitaire!

Imam Cheikh Ely

Détribalisons nous, éloignons nous du repli identitaire, si nous voulons construire une nation. L’instinct grégaire est fatal au développement des esprits et des pays car il favorise les inégalités et l’injustice. Depuis des décennies certains utilisent l’État, le pouvoir et l’argent pour privilégier leurs groupes d’appartenance au détriment de la majorité du peuple. Il est temps de changer…. je suis tellement au fait des bienfaits et des méfaits de la tribu ayant grandi dans son moule et ayant été formaté à la considérer comme le premier et dernier salut et rempart, que j’en mesure le danger réel sur la modernité et le développement. Certes les défenseurs de la tribu arguent de la faiblesse de l’Etat dont les défaillances dans son rôle social sont remplacés par la solidarité tribale….pour justifier le recours de certaines franges de la population à ce regroupement social. Personnellement, je pense que cette défaillance de l’Etat à se substituer à la solidarité tribale, est un argument battu en brèche par toutes les tares et injustices corollaires à son existence et qui se manifestent le plus souvent par la suprématie de certaines tribus et les inégalités économiques et sociales qui en découlent. Ajoutons à cela les risques d’interférence permanente entre les exigences républicaines d’un etat démocratique et les considérations anachroniques forcément antinomiques et dichotomiques avec les paradigmes modernes et universels. La comparaison entre les méfaits du tribalisme sur les esprits et ses éventuels bienfaits sociaux ne peuvent qu’être au désavantage des derniers.. L’expérience le vécu nous le démontrent tous les jours. Népotisme, injustice, frustrations et marginalisation.. etc….selon qu’on est d’une tribu dominante ou périphérique. Ce tribalisme spécifique à une composante de la population a engendré au plan endogène un phénomène de morcellement des appartenances sociales dabord au sein même de la société maure et ensuite au niveau exogène un repli identitaire des autres communautés par un phénomène de résistance à tous les paradigmes sociaux et culturels fondements de cette société tribale. Cette dernière devenue du coup aux yeux des autres communautés hégémonique crée un sentiment de refus de l’autre qui s’est exacerbée depuis des décennies. Personnellement je suis convaincu qu’en lançant une lutte sans merci contre le tribalisme les autres phénomènes de repli identitaire s’estomperont à la faveur des dispositions qui ne pourront être que constitutionnelles et législatives pour être efficaces. Oui tout repli identitaire sur la base de la tribu, de l’ethnie ou de la race devront un jour faire l’objet de mesures coercitives. La création d’une nation digne de ce nom passera par là.

Nous n’avons qu’un seul pays, la Mauritanie.

 

Imam Cheikh Ely

Nous n’avons qu’un seul pays, la Mauritanie. Nous devons tous, par patriotisme et honnêteté intellectuelle veiller à contribuer à sa stabilité, sa cohésion, son unité, son développement et son rayonnement.. Chaque citoyen a le devoir par le truchement de ses compétences, son aire d’influence, sa portion de pouvoir, se sacrifier pour cet objectif. Certains parmi nous, rattrapés par le poids des années, par les marques d’une vie parsemée de hauts et de bas, de rares moments d’euphorie et d’intenses tournants de doute et de déception….ont terminé une carrière la tête haute, aussi bien par probité que par sentiment de n’avoir rien épargné au profit du devoir envers la nation. C’est à toutes ces éminentes personnalités, parcequ’elles le sont, par mérite et états de service, par comportements exemplaires, par loyauté, par détermination et volontarisme, par désintéressement, que j’adresse cet appel pour qu’à travers cette toile, nous engagions un mouvement solidaire pour l’intérêt superieur de la nation. Nos paroles et nos écrits, sensés ne répondre qu’à l’appel d’un mouvement citoyen, ne devraient point souffrir de partialité, d’incohérence, encore moins de toutes ces tares qui gangrènent notre société. Nous devons nous armer de notre capacité d’endurance et de résilience accumulées au fil des décennies dans nos carrières pour savoir séparer la graine de l’ivraie, le vrai du faux, le juste de l’injuste, le raisonnable de l’aberrant, le sage de son inverse….Nos paroles , nos idées, sont tout ce qui nous reste, sont nos seuls mots de pass dans la société. Les hypothéquer pour de mercantiles considérations, nous exposeront au regard interrogateur des moins hostiles, inquisiteurs des déçus et frustrés de notre égarement. Les plus jeunes nous regardent, source d’inspiration à leurs yeux nous sommes. Leur passer le témoin de la probité, de l’honneur, du sacrifice pour la nation, de l’amour de la patrie, du travail bien fait, de l’amour pour son prochain , doit être notre unique crédo. Si ce témoin tombe au moment de son passage, c’est mauvais signe….Les oiseaux de mauvaises augure auront donc eu le dessus. Et c’est dans cet esprit de responsabilité et d’éveil des consciences que j’insère un autre appel celui là adressé à tous les protagonistes des grandes questions d’actualité dont l’avenir de la Mauritanie dépend pour leur dire que l’heure des solutions a sonné. Il est impératif , voire vital, de sortir des sentiers battus. Nous devons dans l’immédiat trouver une issue rapide et juste au dossier de la décennie. La Mauritanie est assaillie de tous côtés par des exigences de survie et de développement qui ne peuvent souffrir de contradictions secondaires. Je fais personnellement confiance à la justice de mon pays et à la sagesse du Président Ghazouany. Néanmoins, en tant qu’observateurs attentif et objectif, je conseille vivement l’accélération, différente du baclage, de la procédure judiciaire et l’organisation rapide d’un procès juste et équitable à tous les accusés, je dis bien tous. Il y’a lieu en attendant, de suspendre toutes les injonctions et astreintes sous les coups desquelles souffre l’ancien président. Mohamed Ould Aziz devrait, en attendant son procès, ou nimporte quelle autre issue ordonnée par les juges, se tenir à l’écart de tout acte non autorisé par ces mêmes juges. La sagesse devrait être le maître mot dans toutes ses entreprises. Dans le même temps les pouvoirs publics sont appelés par le devoir de bonne gouvernance à poursuivre la lutte contre la gabegie et la corruption dans ses aspects aussi bien préventifs que répressifs. La lutte contre la gabegie est la condition sinequanon pour le développement de notre pays, un développement qui est bridé depuis des décennies par des phénomènes et tares qu’il est temps d’éradiquer. L’esclavage et ses séquelles, les injustices et disparités sur des fonds communautaristes,ethniques et tribalistes,le repli identitaire, l’insécurité et la criminalité galopantes….conséquences entre autres d’un système éducatif défaillant. Il est également temps que nos institutions républicaines jouent le rôle qui leur est dévolu dans le cadre d’une démocratie réelle que seul le changement civil pourra garantir.

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