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Ma communauté, notre éveil s’impose!

Ahmed Salem Deida

 

Tu es sur une piste qui n’est pas la bonne pour expliquer les situations et les analyses qui en découlent.
Un constat: Les negro-mauritaniens jugent qu’ils sont discriminés, parceque ceux qui organisent les concours favorisent tel ou tel à cause de la parentèle, la corruption parfois les décideurs riches ou politiciens.
Donc tu es d’accord que ceux qui les organisent sont injustes car aucun noir n’y figure même quand c’est dans une langue où ils peuvent competir en l’occurrence le français. Bien que le concours soit public cela ne t’offense pas de regarder le résultat flagrant de discrimination. La fonction publique c’est l’intérêt général et l’égalité des chances. Si l’état ne sévit pas pour corriger l’inégalité qui se répète de plus en plus et de plus en plus, des voix surgissent pour la dénoncer. Si les noirs sont victimes de cette mauvaise gouvernance au plus haut sommet de l’état ne faut il pas la dénoncer et dire la vérité? Ayons le courage de dire haut la vérité. Aujourd’hui il faut dénoncer un état de fait injuste et à caractère racial, qui ne fait que se répéter et le pouvoir ne réagit pas, donc il est complice, il est le vrai coupable. Il faut aller au fond des choses ne soyons pas une communauté injuste et combattons notre égoïsme notre égo qui nous conduisent à être aveuglé par notre suprématie, nous payerons un jour notre passivité que nos regrets n’y pourront rien.

Chaque administration tend à devenir une baronnie et le moindre chef de service un roitelet sans vergogne.

Professeur Lô Gourmo Abdoul vice-président de l'UFP News Rim

Professeur Lô Gourmo

Certaines « autorités » dans ce pays jouent un jeu extrêmement dangereux pour la paix et la stabilité du pays. Au lieu d’aider le peuple à jouir de ses droits, elles exercent sur lui la dictature, l’humiliation et la discrimination. Chaque administration tend à devenir une baronnie et le moindre chef de service un roitelet sans vergogne. Chaque engagement officiel, chaque proclamation sont exécutés en sens inverse. La parole publique n’a plus aucune valeur à force d’être violée par ceux qui ont la charge de la mettre en œuvre. La Direction de la Sûreté de l’ Etat a sorti hier ou avant hier un numéro vert pour dénoncer tout manquement par des policiers à leur mission. Avant celà, d’autres promesses de bonne gouvernance avaient été faites au sommet de l’Etat. En particulier pour donner aux gens leurs papiers d’état civil. Tout celà devient le vent qui souffle. Et les gens continuent de souffrir des pires exactions du.moindre agent le plus bas classé des hiérarchies administratives. Il n’est pas bon de ne pas avoir de bras long. A quelque communauté que l’on appartienne. Mais il semble que le pire filtre est désormais, quasi officiellement celui de la tribu et en conséquence, de l’ethnie et de la race. La détresse qui en resulte est illustrée par l’exemple de celle qu’a subie cette femme à Bassikounou dans un centre d’état- civil. Condamnée à errer, elle et ses enfants pour s’être vu refuser le plus élementaire et le plus fondamental des droits: être mauritanien et avoir le bout de papier qui l’atteste. Ceux qui comprennent peul verront que dans le rang oû elle était, c’ est une autre femme, mauresque , qui fut indignée par l’injustice de son cas et tenta en vain de le résoudre.
Notre pays va à la dérive. Il faut arreter cette course vers les abîmes…

Un salut, sans le complexe du colonisé, à la langue française.

Md El Hacen

En patriote Mauritanien, sans complexe de colonisé, je salue la journée internationale de la langue française.
Il est vrai que, même en ce jour de la langue française, mon amour pour ma langue maternelle n’a d’égale que celui que j’ai pour ma mère, pour ma ville natale, pour ma grande famille.
Elle est mon sang et ma sève et me protège par sa Baraka.
Son éloquence, son l’élégance et sa Baraka tirent leur source du plus beau livre, le Saint Coran, ce livre auquel aucun autre livre ne peut être comparé.
La poésie et la calligraphie sont deux grands témoins de sa beauté .
Merci à ma mère qui me l’a inoculé dans la douceur et sans aucun effort de ma part.
Mais, en cette journée internationale de la langue française, j’ai eu cette première pensée pour la sœur par d’adoption de ma langue maternelle, sa voisine dans mon pays et sur mon continent africain.
Elles s’associent, s’inter fécondent, s’enrichissent et se complètent dans ma tête.
La langue arabe et la langue française dotent cet organe, en chair sans os, si fragile et si mou de deux armes redoutables, à double tranchants, il peut faire autant le bien que le mal.
Grâce à l’arabe et au français, ma langue et moi avons des capacités de jouissance, de nuisance ou de bienfaisance doublées.
J’aime l’arabe et j’en suis fier.
Je suis fier du français et je l’aime.
En effet, je n’ai pas vécu sous la colonisation, mais j’ai reçu en héritage le français que Mr Le Noble, un français directeur de l’école de Tidjikja, connu pour sa gentillesse et sa générosité, a laissé derrière lui en même temps que la nostalgie de ses élèves.
Il était l’ami de mon grand père qui enseignait l’arabe dans la même école.
Mon grand père, l’Erudit Mohamed Ould L’imam Ould Abdel Kader, détenteur sans conteste, du Savoir du jurisconsulte n° 1 de son époque, dans le monde arabe, Sidi Abdullah ould Haj Brahim, était calligraphe en français et le parlait, son amitié avec son collègue Lenoble oblige.
Paix à son âme, pour l’ouverture d’esprit et d’âme à laquelle il m’avait préparé. Un ami français et un chef spirituel sénégalais, Cheikh Baye NIASS, cela immunise le garçon que j’étais contre le chauvinisme protectionniste.
Revenons à l’actualité du jour.
Le français, disais-je, j’en suis fier, parce que je l’ai acquis par mon effort propre, il constitue une de mes valeurs ajoutées, donc une richesse.
J’en suis fier, parce qu’il est la preuve que j’ai une capacité d’acquisition.
Plus, que j’ai une capacité de conquête, y compris la capacité, fut elle minime, de conquérir une  »parcelle » de l’esprit des cœurs et même du territoire de mon ancienne puissance coloniale et de son peuple.
Fier d’avoir réussi, à Lyon, à alphabétiser, en français, de vieux doctorants égyptiens, moyennant le paiement de l’équivalent de la bourse d’un étudiant mauritanien.
On sait combien les Egyptiens adorent connaître et parler le français, même sans le connaitre. Ils sont prêts à vous échanger deux mots français qu’ils pourraient utiliser dans une réunion mondaine, contre 50 dollars .
Le paradoxe est que notre nationalisme arabe chauvin et hostile au français nous vient de cette Egypte qui ne rêve que d’une francophonie qui lui est inaccessible.
Je suis fier du français, parce qu’il me permet de parcourir une grande partie de l’Afrique et d’échanger avec mes frères et mes sœurs sans avoir besoin du service d’un intrus pour me traduire.
Je suis fier de mon français, parce que je dispose d’une langue de de secours dans les situations où la communication avec mes frères du Maghreb s’enlise à cause de la diversité des sens et des charges portés par les mots dérivés de l’arabe ou du berbère !
Je suis fier du français, que sous le froid des villes du Québec, je suis arrivé à profiter de la chaleur des Québécois et je suis arrivé à décoder un français qui sortait péniblement de leurs nez glacés.
Je suis fier de pouvoir rêver de voyager, tout seul, et de visiter des îles ensoleillées à l’autre bout du monde.
Le français m’a permis de vivre au milieu d’un peuple cultivé, intelligent, humain, généreux, sensible et solidaire des grandes et justes causes de l’humanité, le peuple français.
Heureux d’avoir pu lier amitiés avec des hommes et des femmes qui n’ont jamais blessé mon amour propre d’ancien colonisé ou de personne venant de pays sous- développé ou pauvre.
Heureux de connaître la langue du pays du Franc, parce qu’il m’a permis de faire des études supérieures, trahi lâchement, poignardé dans le dos par les Gouverneurs de la BCM et les gestionnaires de l’Ouguiya que j’ai pourtant servi de toutes mes forces et dont j’étais le Major de toutes les sessions de formation
La France du Ministère de la coopération et de Mme Adan m’a permis en effet, de poursuivre mes études bancaires à Paris auxquelles j’ai été inscrit par le Juste Juriste Mohamed ould Moctar, honorant, par ce geste une dette du bon payeur Ahmed ould Daddah
Des décennies plus tard, j’avoue que j’ai honte pour la BCM.
La chasse de la bonne monnaie par la mauvaise la chasse des hommes de ma trempe explique l’infestation aujourd’hui des caisses de la BCM de millions de fausses monnaies en plus de l’existence des points d’interrogation sur ses comptes et leur historique.
Heureux de connaître la langue de la France et reconnaissant au pays de cette langue qui m’a accueilli lorsque le pays de la langue maternelle m’avait révoqué et expulsé de mon domicile conventionné par l’entreprise publique dont j’étais le DAF, parce que, tout simplement, j’ai refusé corruption et détournement de deniers publics.
Fier du français et de France qui a sorti de la sinistre prison de Oualata Moktar Ould Daddah, le père biologique, culturel et politique de l’État mauritanien et qui l’aura accueilli des décennies durant dans la plus belle ville de France, Nice.
J’aime le français et la France, parce que j’aime la Mauritanie.
J’aime le français et la France, en cela je suis un grand patriote mauritanien.
J’aime la France et le français parce que je suis un homme qui est capable d’éprouver de nobles sentiments humains, la reconnaissance en premier.
J’aime le français et la France des Jaguar qui a sauvé la SNIM, malgré la nationalisation de la MIFERMA à capitaux français et de l’Ouguiya en dépit de notre sortie de la zone Franc, des attaques mortelles du Polisario, soutenu par l’Algérie.
Permettez-moi, enfin, en cette journée de la langue française, d’avoir une pensée pour les nombreuses familles qui m’ont accueilli dans la joie et l’hospitalité les plus humaines et dont je citerai, à titre d’exemple, les Henri Dulac de Langon qui m’avaient gavé de foie gras de canard pendant des vacances de Noël.
Une pensée à tous mes amis et partenaires qui ont le français comme langue maternelle.
Leur liste est longue, je citerai le cas de Didier Gabriel Sabatier qui a renoncé au profit de mon cabinet FAAR à une facture de 107 500 $ en récompense de mon combat de 7 ans pour son recouvrement et de ma victoire contre les postulants têtus aux pots de vin.
A Mr Bondaz qui m’a aidé à éditer mes deux livres au Maroc et à survivre à la privation décennale imposée par le liquidateur de notre pays et affameur de notre peuple, lequel est venu au pouvoir avec le soutien entre autre Chefs d’État (Kadhafi, Wade…) de Sarkozy
Qui s’assemblent se ressemblent dans leur parcours et dans leur destin, (procès Sarkozy dossier corruption en cours de son protégé)
Dans un élan d’ingratitude auquel il a habitué tout le monde, cet ami de Sarkozy récuse et dénigre la langue française dans sa dernière minable conférence de presse pour plaire à des incultes ne maîtrisant ni français ni arabe.
Il aura ainsi rendu la monnaie à la France et au français du Sénégal, contribuant à une laide et fanatique campagne anti-française et contre le français, en l’occurrence au parlement et ailleurs, par ceux qui étaient absents cet historique et salutaire combat anti Polisario et Algérie qui avait permis à la Mauritanie de continuer à exister.
Chers mauritaniens, réhabilitons :
l’ouverture, au lieu du repli sur soi
nos nobles valeurs, d’hospitalité et de reconnaissance, au lieu des tendances chauvines et de la propension à l’ingratitude.
Le rejet d’une langue étrangère est la preuve d’un complexe d’infériorité, d’un manque de confiance en soi et dans sa langue maternelle.
Le français est une belle richesse.
L’arabe est protégé par tous les mauritaniens, par le Coran et par Allah.
Mohamed ould Mohamed El Hacen
Diplômé de l’Université Paris IX Dauphine
Institut 2IRES
Le 20 Mars 20210

Hommage de l’AMF à ses défunts

Idoumou Mohamed Lemine Abass

 L’hommage que l’Association Mauritanienne pour la Francophonie rend aujourd’hui à trois de ses défunts aurait dû être fait l’année dernière, au cours d’une cérémonie qui devait se tenir le 16 mars 2020, au Musée national. Malheureusement, l’apparition des premiers cas de Covid-19 en Mauritanie, suivie de l’instauration par les autorités du pays d’un confinement général, a provoqué l’annulation de cette manifestation.
Cette année, nous avons tenu à faire cet hommage à l’occasion de la journée du 20 mars, pour saluer la mémoire de nos illustres disparus et dire à leurs familles respectives combien ils nous restent chers, combien ils nous manquent et nous manqueront toujours et combien nous restons fidèles aux liens indissolubles que nous avons tissés avec eux et, souvent, grâce à eux.
Il s’agit d’abord de feu MOHAMED SAÏD OULD HAMODY, qui nous a quittés en août 2015. L’illustre diplomate de renommée nationale et internationale, ancien Ministre et homme de culture qu’on ne présente pas, surtout devant un public comme vous, était Président d’honneur de l’AMF pendant les cinq premières années de la vie de l’Association.
Grâce au consensus qui se faisait autour de sa personne, à son vaste réseau de relations, à son entregent, au respect et à la confiance qu’il inspirait à tout le monde, il fut, en réalité, un véritable symbole et un guide de l’AMF ; l’une des grandes personnalités nationales qui ont toujours soutenu ses premiers pas et appuyé ses démarches pour s’imposer sur la scène culturelle nationale. Son décès a été ressenti comme un grand deuil par le milieu culturel et intellectuel mauritanien, surtout francophone. Toute la Mauritanie, d’ailleurs, a été affectée par la perte de ce grand homme.

Il s’agit ensuite de la regrettée AÏSSATA KANE, celle que nous avons perdue il y a moins de deux ans, en août 2019. Première femme mauritanienne ministre, personnalité politique et militante féministe convaincue, elle était Présidente d’honneur de l’AMF, comme feu Saïd Ould Hamody.
Madame Kane fut une femme exceptionnelle, que nous appelions tous Maman, parce qu’elle avait le secret de répandre autour d’elle tendresse et affection. Une femme engagée dans plusieurs causes, qui vont de la promotion de la femme à la protection de l’environnement. Une femme dont la silhouette fragile et la brève allocution merveilleusement bien élaborée bien qu’improvisée, manquent douloureusement à la présente cérémonie. Aissata Kane fut d’un apport considérable pour l’AMF, dont elle ne manquait aucune des activités, auxquelles elle donnait la caution morale de la génération des pères fondateurs de la République islamique de Mauritanie.

Il s’agit, enfin, de notre frère et ami à tous, feu MOHAMED MAHMOUD OUD ABDALLAHI OULD BEIBACAR, le secrétaire général de l’AMF, décédé en juillet 2017. Professeur de français de métier, didacticien du FLE, parmi les premiers enseignants mauritaniens formés sur les méthodes communicatives et les TICE, celui que tout le monde appelait affectueusement Mahmoud a été Directeur du Centre de renforcement de l’enseignement des langues vivantes à l’Université de Nouakchott, et Directeur adjoint de l’Alliance française de Nouakchott. Un homme rare, au travail, comme dans la vie quotidienne. Un homme d’une conscience professionnelle comme on en trouve peu de nos jours, d’une discrétion rassurante pour ses supérieurs hiérarchiques et ses collaborateurs, d’un sens élevé de la responsabilité et d’une fidélité en amitié que seuls les amis véritables selon Montaigne peuvent avoir.
Tous les trois laissent un vide béant dans le cœur de chacun des membres de notre Association et une note de tristesse dans l’enthousiasme avec lequel notre bureau poursuit l’œuvre que nous avons commencée ensemble. Leur absence nous rappelle, constamment, que l’action francophone en Mauritanie aurait été plus efficace, plus riche et plus agréable à mener s’ils étaient encore parmi.
Tous les trois nous manquent terriblement.
Que la famille d’Ehl Hamody, la Famille des Kane et la famille d’Ehl Beibacar trouvent ici l’expression de la tristesse et de la compassion du Président et des membres du bureau de l’AMF, ainsi que le témoignage sincère de la fidélité de nous gardons à la mémoire des défunts.
Qu’Allah le Tout-puissant les accueille en son Saint paradis.
Inna Li LLlahi wa inna ileyhi rajoune.

 

Par Idoumou Mohamed Lemine Abass, vice-président de l’AMF

Ouvrir plusieurs fronts dans cette guerre de la survie humaine

 

Bakary Waiga

Pour nous occuper à ne rien faire, on nous fait ouvrir plusieurs fronts dans cette guerre de la survie humaine. Et nous, tel poissons qui mordent aux hamecons, nous nous débattons dans les eaux de cette guerre d’une prétendue civilisation qui n’est ni humaine, ni universelle, mais importée tous frais payés.
Ils nous ont fait comprendre que nous ne sommes pas assez entrés dans l’histoire ou que notre défi est civilisationnel, alors, nous voulons être là, dans le modernisme inventé, qui bafoue nos valeurs et nous éloignent de nos réalités.
De l’Orient a l’Occident, chaque peuple a évolué en s’efforçant de rester lui-même. Le centre s’étire entre les deux et veut ressembler à l’un ou l’autre, s’oubliant. Même le « panafricanisme nouveau » a ses couleurs venues d’ailleurs, ses relents d’odeurs nauséabondes tirées de cadavres en putrefaction d’animaux « tropicalises ».
L’Afrique qui a perdu ses fils se cherche dans les enfants des autres.

Une réforme est nécéssaire pour l’efficacité de l’administration publique

news rim

Auteur Deme Aziz

Normalement l’administration doit être le moteur de l’état et doit servir à la légitimation de son intervention. Et son existence justifie donc l’existence de l’état.
C’est pourquoi dans un pays en voie de développement comme le nôtre, l’administration doit être entendue comme un instrument du développement on parle ainsi de  » administration de développement », une administration au service du développement.
On constate aujourd’hui que notre administration publique connaît un dysfonctionnement flagrant accentué par un grand retard par rapport aux mutations profondes que le pays a connu ces dernières décennies.
L’administration est dès lors perçue par les citoyens comme un frein plutôt qu’un moteur de développement.
L’efficacité de notre administration publique doit constituer un facteur déterminant dans l’aboutissement des objectifs de développement et par la même occasion des objectifs du millénaire pour le développement que la Mauritanie , en tant que membre des nations unies, doit s’engager pour l’atteindre.

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