par Webmaster | 17 11 21 | Actualitès, Environnement, Focus, Sociétés

Dr Sidi El Moctar Taleb Hamme
La Société Mauritanienne de la Biodiversité et des Ecosystèmes Marins et Littoraux remercie vivement la Direction de l’Evaluation et du Contrôle Environnemental/MEDD pour son invitation à prendre part, ce mardi 16 courant, à la « Conférence de la Plateforme des Acteurs du Littoral et de la Mer (PALM)» sur le thème « Gestion de la Biodiversité Marine et Côtière : Bilan et Perspective ».
En attendant la sortie des résultats de cette réunion (rapport, acte, etc.), je me permets de partager, avec le public, les quelques constats ayant un rapport avec la communication planification spatiale maritime et l’étude de capitalisation des expériences des OSCs impliqués l’exploitation et la conservation des territoires et des ressources côtières et marines.
Sur le plan de la recherche scientifique, on semble reconnaitre, outre mesure, les contributions du Projet BGP et des sociétés d’exploration pétrolière et gazière en ce qui concerne les connaissances sur la biodiversité marine et côtière en Mauritanie. L’argent et la technologie de pointe ont, certes, eu leur effets ou permis une valeur ajoutée incontestable dans le traitement de gisements de données historiques réalisées soit par des institutions mauritaniennes, soit avec l’appui d’autres acteurs scientifiques dans le cadre de la collaboration bi et multilatérale.
Le cadre institutionnel et réglementaire en place, continue d’être source de conflits de compétences entre les principales parties publiques impliquées dans la gestion de l’environnement (établissement de normes et exécution de tâches pratiques) et un frein pour l’exécution de plusieurs projets quand ils relèvent de secteurs différents. Les insuffisances observées dans le domaine de la coordination et de la concertation malgré l’existence d’organes créés à cet effets, font partie d’autres obstacles institutionnels diagnostiqués dans le cadre du processus d’élaboration du Plan National d’Adaptation au changement climatique (PNA). C’était là l’occasion, pour l’assistance, de regretter le retard pris pour instituer officiellement la plateforme des acteurs du littoral et de la mer qui réunit aujourd’hui ce nombre important de participants.
Au niveau du renforcement des capacités, la satisfaction des résultats est au comble, notamment chez les OSCs représentés à la réunion. Malgré cela, personne ne peut affirmer que les parties prenantes dans la gestion environnementale (Administrations, secteur privé et société civile) disposent aujourd’hui d’un noyau du suffisant en nombre et qualité dans le domaine du thème fédérateur de biodiversité marine et côtière ;
Considérer le « littoral mauritanien comme une seule entité», est une vision qui tarde à se concrétiser malgré l’usage générique de vocables tels que ‘’systémique’’, ‘’intégré’’, ‘’ inclusif’’, etc. En conséquence, la planification spatiale maritime restera tributaire d’une planification et une conception de politiques et stratégies qui mettent en jeu l’aménagement du territoire et concilie l’ensemble des usages au niveau de l’espace compris entre 20-50 km au-delà de la limite du littoral vers le contint et le dernier point, vers le large, de la ZEEM ;
Les projets financés dans le cadre de l’environnement devront, désormais, servir le développent du pays et aider celui-ci à satisfaire ses engagements en vertu surtout de la Convention de la Diversité Biologique (CDB) et de la Convention-Cadre des Nations Unies pour le Changement Climatique (CCNUCC). En d’autres termes, il n’est plus tolérer pour la Mauritanie d’ignorer ou de prendre à la légère :
– la question du changement climatique (adaptation du CC et gestion des risques de catastrophe) ;
– la nécessité de création d’une institution spécialisée, capable de fournir les données et connaissances scientifiques et techniques dont les acteurs en ont besoin pour accomplir leurs missions respectives ;
– le besoin de créer une synergie entre les institutions nationales de recherche scientifiques et de promouvoir une culture environnementale en renforçant l’éducation environnementale et encourageant des filières au niveau de l’enseignement moyen et supérieur.
Enfin, j’ai remarqué combien les anciens partenaires étaient contents de la coopération allemande et combien ont-ils pleuré le retrait ou départ de la GIZ et exprimé leur étonnement face à une décision comparable à celle de changer un cheval qui gagne.
Quant à moi, le gouvernement en gestation en Allemagne autour d’un noyau d’écologistes, pourra bel et bien constituer un espoir quant à un regain d’intérêt pour l’environnement et ses acteurs, en général et la Société de la Biodiversité et des Ecosystèmes Marins et Littoraux, en particulier.
Dr Sidi El Moctar Taleb Hamme
Président de l’association dénommée « Société Mauritanienne de la Biodiversité et des Ecosystèmes Marins et Littoraux ».
par Webmaster | 14 11 21 | Actualitès, Focus, Sociétés
Résumons: nous africains n’émettons que 3% de gaz à effet de serre , et nous en subissons le plus les effets négatifs du réchauffement ( si j ai bien compris ). Et les gros pollueurs se font tirer l’oreille pour nous dédommager, bizarre que l’écologie aie des termes trop scientifiques peu compréhensible pour les citoyens lambdas que nous sommes, peut être est-ce fait exprès?
Ils polluent , bousillent et on doit mendier, négocier une minable compensation, dire merci ensuite !!!!! Mince alors on est vraiment mal barré !
La révolution viiiiite , la vraie , pas celle des printemps arabes !!!!
par Webmaster | 14 11 21 | Actualitès, Focus, Politique, Sociétés
UFP/DECLARATION:
Les alertes et des plaintes venues de partout, préviennent d’une dégradation continue des conditions de vie et d’existence réelles des populations, dans un contexte de persistance de la pandémie et d’accroissement des risques de généralisation du chaos engendré par les guerres à nos frontières Est et Nord.
Nous devons tous prendre conscience de la gravité des périls sur la paix et la stabilité de notre pays
Le pays vit une période extrêmement difficile et potentiellement explosive .
Sur le plan économique et social, la crise est patente et se traduit par un effondrement du pouvoir d’achat non seulement des populations traditionnellement les plus vulnérables( les ouvriers, les paysans, les sans emplois… des secteurs formels et informels) mais aussi, de plus en plus massivement, les classes moyennes, dont le désarroi est immense. Les prix des denrées de première nécessité ne cessent de flamber rendant de plus en plus inaccessibles les produits alimentaires , particulièrement à de larges couches de la population aux maigres revenus.
Le chômage frappe de plein fouet les forces vives du pays, les jeunes et les moins jeunes. Face à cette situation, les mesures prises par les pouvoirs publics restent insuffisants et sans réels effets sur les conditions de vie de la majorité.
L’absence de rupture visible et assumée avec la gestion désastreuse de la décennie écoulée aggrave la situation non seulement sur le plan économique mais aussi social et politique.
La gabegie persiste et même s’accentue dans certains secteurs. Des responsables de détournements de biens publiques sont reconduits dans de hautes fonctions
Il est, par ailleurs, à craindre que la poursuite de la pratique et de mesures de discrimination exposent le pays à une grave crise identitaire et affectent gravement les rapports entre les communautés et groupes sociaux qui en sont les principales victimes -et l’État.
Au plan politique, l’esprit d’apaisement manifesté par le Président de la République et qui avait suscité beaucoup d’espoir au sein de la classe politique et dans l’opinion publique connaît de graves entorses qui risquent d’entamer la confiance dans le dialogue national convenu entre toutes les parties prenantes de la vie politique et sociale.
Ainsi en est-il de l’adoption récente de la loi dite sur les » symboles nationaux » dont le report, lors de la précédente session parlementaire, avait suscité l’espoir de l’adoption par les députés, d’une nouvelle loi, sur une base consensuelle.
Malheureusement, la majorité parlementaire a préféré rompre avec l’esprit de compromis qui régnait à l’Assemblée Nationale depuis l’adoption de la Commission d’enquête Parlementaire et la coopération face à la Covid-19. Le passage en force et l’esprit d’hégémonie de la part de la majorité à travers le vote de cette nouvelle loi potentiellement liberticide, mettent en danger la politique d’apaisement et pousse au retour à l’esprit de confrontation et de surenchère.
Tout le monde convient de l’urgence vitale d’une réforme de l’enseignement et, certes, le département concerné est dans son rôle de la préparer. Mais, il était de la responsabilité politique du gouvernement de veiller à l’agencement judicieux des événements nationaux et à ne pas mettre la charrue avant les bœufs. Aussi, les débats parfois débridés, suscités à l’occasion de cette concertation ont davantage contribué à augmenter les tensions dans le pays qu’à raffermir le climat d’apaisement nécessaire au dialogue national inclusif attendu.
Fort heureusement notre pays a tous les atouts pour surmonter ces problèmes et défis pour autant que les acteurs nationaux en aient la volonté politique et s’entendent sur les changements et réformes nécessaires.
Dans cet esprit, l’UFP demande:
– la prise de mesures plus efficaces pour améliorer les conditions de vie des populations mauritaniennes et pour faire face à l’impact prévisible de la sécheresse sur le monde rural et les perturbations des échanges internationaux.
Cette amélioration est indissociable de la lutte contre la gabegie et une réelle mise en œuvre des recommandations du rapport de la commission d’enquête parlementaire;
– déplore le manque de vigilance et de réactivité des autorités face aux tensions sociales suscitées parfois par l’administration elle même ;
– demande au gouvernement de prendre toutes les dispositions pour mettre fin à toutes les provocations contre les populations, en particulier en rapport avec leurs droits civiques ( enrôlement) et fonciers ;
– appelle toute la classe politique, et en particulier la majorité, à prendre la mesure des défis auxquels le pays fait face, et à s’engager réellement dans la recherche du consensus national et pour créer les conditions nécessaires pour la réussite du dialogue national inclusif.
Nouakchott le. 13 /11/2021 La Permanence de l’UFP
par Webmaster | 12 11 21 | Actualitès, Economie, Focus, Politique, Sociétés

Je ne consacre pas de publications sur l’enjeu des concertations nationales, pour la simple raison que je considère qu’il y a beaucoup plus urgent si bien que je n’exclus pas que ces dossiers, auxquels s’accroche l’opposition dite traditionnelle, m’apparaissent comme une diversion pour faire oublier des thématiques plus actuelles, plus urgentes et touchant à la survie des citoyens:
1-L’amélioration du panier de la ménagère suite à une envolée sans précédent des prix et trouver des solutions sur le court terme soulageant nos populations qui souffrent pour joindre les deux bouts. Je considère que le gouvernement a subi un échec cuisant sur le registre du contrôle des prix face aux hommes d’affaires.
2- Un grand coup d’arrêt définitif à la corruption s’impose. Elle semble continuer de plus belle au niveau de certains pans de l’administration selon des publications qui fleurissent sur la Toile. Pourquoi ne pas consacrer à ce dossier vital des états généraux ou des études sérieuses? Et mettre en place de nouveaux outils performants pour la combattre. Rien n’a changé dans le processus d’attribution des marchés publics. Ni les textes. Ni les ressources humaines.
3-Le règlement d’urgence du dossier de la décennie passée qui traîne en longueur. Il m’apparait illogique de continuer d’ignorer des responsables politiques mouillés jusqu’au cou pour ne vouloir retenir que la responsabilité de l’ancien président. Le dossier devrait amorcer un rythme plus soutenu, plus rapide, pour mettre à la disposition des populations des centaines de milliards détournés. Qui financeront des programmes sociaux. Il n’est pas concevable que des citoyens continuent de se pavaner librement après avoir détourné des montants si excessifs. Ou bien pense-t-on dans les lambris du pouvoir que cet argent a disparu sans qu’on sache comment ?
4- Une évaluation urgente de l’impact du Plan de relance économique, voté il y a un an et financé à hauteur de 240 milliards MRO, s’impose d’urgence. Quels en sont les résultats ? L’impact sur l’emploi ? Le chômage ? Ce plan avait privilégié les secteurs économiques dits primaires, agricole, pastoral et de pêche. Or les prix de la viande et du poisson ont atteint des niveaux prohibitifs. Ce sont pourtant des produits locaux. Pourquoi cette hausse ? À quoi a servi tout ce financement colossal ?
Page Facebook de Béchir Fall
par Webmaster | 10 11 21 | Actualitès, Politique, Sociétés
Le gouvernement s’est obstiné à faire voter « la loi relative à la protection des symboles nationaux et l’incrimination des atteintes à l’autorité de l’Etat et à l’honneur du citoyen » par le Parlement, faisant fi de la forte polarisation politique et du large rejet sociétal, ayant résulté de la présentation de ce texte. Compte tenu des menaces qu’elle fait peser sur les libertés publiques et privées, cette loi viole la constitution et les pactes internationaux auxquels notre pays est partie prenante, sapant ainsi les acquis nationaux dans ce domaine.
En conséquence, le Rassemblement des Forces Démocratiques :
– condamne l’adoption de cette loi, au moment où le pays se prépare au lancement d’un dialogue national inclusif, devant aborder la question de la consolidation de l’Etat de droit ;
– attire l’attention du gouvernement sur le fait que l’approche unilatérale, au moyen d’une majorité automatique au Parlement, notamment en ce qui concerne les questions sensibles, est incompatible avec l’esprit d’ouverture et de concertation que le pouvoir exécutif clame depuis son avènement ;
– exprime sa crainte quant au retour des pratiques despotiques que le pays a connues par le passé ;
– appelle l’ensemble des forces vives de la nation, en vue de s’unir pour défendre l’État de droit.
Nouakchott, le 04 Rabi’ Athani 1443 – 10/11/2021
Le Département de la Communication du RFD
par Webmaster | 10 11 21 | Actualitès, Focus, Politique, Sociétés
En ces jours de novembre de l’année dernière, le Président de la République annonçait une augmentation des pensions de retraite. Il rajoutait ainsi un motif de joie à la commémoration de l’indépendance nationale. Inutile d’épiloguer sur le taux net de cette augmentation, une fois sortie du bloc opératoire des services financiers, ou sur l’effet d’annihilation résultant de la flambée des prix. Dans tous les cas, la mesure était louable.
Cependant, une année après, son application reste inachevée : beaucoup de ceux qui devaient en bénéficier attendent toujours. Je veux parler des retraités du secteur parapublic qui ont été sevrés, sous de faux-fuyants. L’affiliation des établissements EPA (public à caractère administratif) ou EPIC (public à caractère industriel et commercial) à la Convention collective les autorise à contourner les lourds circuits étatiques, en matière d’emploi et de gestion financière. Mais elle ne correspond pas souvent à la réalité des choses, statutairement parlant.
Si ces institutions usent largement de l’autonomie administrative et financière, ils n’en continuent pas moins à vivre aux crochets de l’Etat. Les grosses rallonges récemment allouées aux organes de communication de service public en sont l’illustration. Il y a duplicité en l’occurrence : d’un côté, l’employeur met en avant son caractère public quand il s’agit de solliciter des subventions budgétaires, et de l’autre, il se barricade derrière le paravent de la Convention collective pour se soustraire à l’exécution d’une mesure prise au sommet de l’Etat en faveur de leurs retraités manifestement dans le besoin.
La décision du Président de la République avait été comprise comme une volonté d’alléger, par-delà les statuts, les tourments de personnes qui ont longtemps servi l’Etat et qui, dans leur situation de retraite, peinent à mener une vie décente. En cela, les retraités du parapublic et ceux de la Fonction publique sont logés à la même enseigne. Ils ont en commun d’avoir mis leur vie active au service de l’Etat et d’avoir enduré les maigres rémunérations, pour finir leur carrière dans un état de dénuement. Je peux en témoigner pour avoir été détaché dans certains de ces établissements.
Priver les retraités du parapublic de cette augmentation ôte à la décision présidentielle un pan important de son champ d’application et une bonne part de la joie que son annonce avait suscitée. C’est aujourd’hui l’occasion de réparer ce tort.
Mohamed Salem Elouma Memah
Entre-citoyens