par Webmaster | 28 02 23 | Actualitès, Le monde, Politique
Le colonel Assimi Goïta, a reçu le projet de la nouvelle constitution malienne,hier lundi.Un projet qui renforce les pouvoirs du président, lui permet d’ordonner la mobilisation générale, et relègue le français au rang de «langue de travail». Elle devrait etre adoptée par référendum le 19 mars prochain ,les elections etant prevues en fevrier 2024 conformément au calendrier élaboré par les militaires au pouvoir au Mali.
Dans l’avant-projet de 2022 comme en 1992, le français était «la langue d’expression officielle», et les langues locales avaient vocation à devenir «langues officielles». Dans le nouveau projet, «les langues nationales sont les langues officielles du Mali» et «le français est la langue de travail». Le projet affirme que le Mali est une «République indépendante, souveraine, unitaire, indivisible, démocratique, laïque et sociale».
par Webmaster | 27 02 23 | Actualitès, Le monde, Politique

Emmanuel Macron a présenté ce lundi 27 février 2023 à l’Élysée les orientations de sa politique africaine pour les années à venir, avant une tournée au Gabon, en Angola, au Congo et en RDC, prévue du 1er au 5 mars.
Le Présidentfrançais, Emmanuel Macron a souhaité mettre en avant, au debut de son discours ,sa « profonde humilité face à ce qui se joue sur le continent africain », contexte qu’il qualifie de « situation sans précédent dans l’histoire », avec « une somme de défis vertigineux ».
« Du défi sécuritaire climatique au défi démographique avec la jeunesse qui arrive et à laquelle il faut proposer un avenir pour chacun des États africains », a-t-il énuméré, il faut « consolider des États et des administrations, investir massivement dans l’éducation, la santé, l’emploi, la formation, la transition énergétique », estime le chef de l’État français.
Le président a par la suite annoncé une « loi cadre » pour de « nouvelles restitutions » d’œuvres d’art « au profit des pays africains qui le demandent ».
Elle « sera proposée dans les prochaines semaines par la ministre de la Culture à notre Parlement » et « permettra de fixer la méthodologie et les critères pour procéder » à ces restitutions, « reposant sur un partenariat culturel et scientifique pour accueillir et conserver ces œuvres ».
Le président français souhaite « que cette démarche puisse s’inscrire dans une dynamique plus large et également une dynamique européenne ».
Et dans une logique de refus de réduire l’Afrique à un « terrain de compétition », privilégiant une relation « équilibrée » selon ses termes, M. Macron a annoncé que la France n’aura plus, à l’avenir, que des bases militaires cogérées avec les pays concernés sur le continent. Cela passera par une « diminution visible » des effectifs français déployés, mais un « effort accru » en matière de formation et d’équipements.
Le président parle d’un « nouveau modèle de partenariat » impliquant une « montée en puissance » des Africains.
Source:RFI
par Webmaster | 25 02 23 | Actualitès, Le monde
Le président français Emmanuel Macron présentera lundi 27 février sa stratégie pour l’Afrique pour les quatre ans à venir afin d’« approfondir le partenariat entre la France, l’Europe et le continent », a annoncé vendredi l’Elysée.Ce discours qui sera prononcé à l’Elysée, deux jours avant le début d’une tournée en Afrique centrale, sera l’occasion pour le Président français de préciser sa « vision du partenariat avec les pays africains » et « le cap qu’il se donne » pour son second quinquennat, a indiqué un conseiller du président.Le chef de l’État français doit aussi expliciter les nouveaux contours de la présence militaire française sur le continent après la fin de l’opération Barkhane au Sahel et le retrait du Mali et du Burkina Faso.
La France déploie encore quelque 3.000 militaires dans la région, notamment au Niger et au Tchad, après y avoir compté jusqu’à 5.500 hommes.
Emmanuel Macron se rendra dans quatre pays d’Afrique centrale la semaine prochaine : Gabon, Angola, Congo et République démocratique du Congo. « Il exposera les objectifs de ce déplacement et, plus largement, ses priorités et sa méthode pour approfondir le partenariat entre la France, l’Europe et le continent africain », a précisé l’Elysée dans son communiqué. Le discours est programmé à 16 heures GMT.Il sera suivi d’une conférence de presse avec des journalistes français et africains à distance.
par Webmaster | 7 02 23 | Le monde
Selon le chef de la diplomatie actuellementen visite au Mali, Moscou et Bamako conviennent que la sécurité est un défi majeur pour les Maliens à ce stade
« Nous continuerons à fournir l’assistance bilatérale nécessaire à nos amis non seulement dans les domaines de l’économie, du développement du commerce et de l’aide humanitaire, mais aussi pour accroître l’efficacité au combat des Forces armées maliennes et former les militaires et les forces de l’ordre », a déclaré le président russe. a déclaré le haut diplomate, ajoutant que « les demandes spécifiques des Maliens sont satisfaites de manière systématique ».
Selon Lavrov, Moscou et Bamako conviennent que la sécurité est un défi majeur pour les Maliens à ce stade. « C’est en abordant ces questions que nous devrions être en mesure d’établir une base solide pour la tenue d’événements futurs, y compris des élections régulières. Nous soutiendrons le Mali de toutes les manières possibles dans la mise en œuvre des objectifs fixés et nous le ferons tout en discutant des questions pertinentes au Conseil de sécurité des Nations unies. »
« Comme vous le savez, une mission d’assistance de l’ONU est actuellement active au Mali, et le Conseil de sécurité [de l’ONU] révise son mandat de temps en temps, et certainement, cela devrait être fait exclusivement en tenant pleinement compte des souhaits exprimés par l’hôte. pays de la mission, en l’occurrence le Mali », a conclu le ministre russe des Affaires étrangères.
Source:Agence TASS
par Webmaster | 6 02 23 | Actualitès, Le monde
Un puissant tremblement de terre de magnitude 7,8 lundi matin a fait plus de 1300 victimes en Turquie et dans le nord de la Syrie Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré lors d’une conférence de presse que le bilan provisoire en Turquie est au moins de 912 morts et environ 5 400 blessés. Il a déclaré qu’il ne pouvait pas prédire à quel point ces chiffres augmenteraient à mesure que les efforts de recherche et de sauvetage se poursuivraient, et qu’au moins 2 800 bâtiments s’étaient effondrés. Les responsables de la santé syriens ont déclaré de leur côté qu’au moins 326 personnes avaient été tuées dans les zones contrôlées par le gouvernement, tandis que les secouristes ont déclaré qu’au moins 100 autres étaient mortes dans les zones contrôlées par les rebelles.
Le ministre turc de l’Intérieur, Suleyman Soylu, a déclaré qu’il y avait eu plus de 20 répliques après le séisme initial, qui s’est produit avant l’aube. Il a déclaré que le tremblement de terre avait touché au moins 10 provinces de Turquie et que lui et d’autres membres du Cabinet se rendaient dans ces régions.
L’épicentre du tremblement de terre était situé près de Gaziantep, un centre industriel et manufacturier clé près de la frontière turco-syrienne. Le tremblement de terre a détruit le château historique d’Antep et de nombreux autres bâtiments historiques de la région.
par Webmaster | 5 02 23 | Le monde

la Russie subit une avalanche de sanctions par l’occident pour son invasion de l’Ukraine, dont les conséquences restent mitigées. Aucun pays au monde n’a été aussi lourdement sanctionné que la Russie. Depuis 2014 et l’annexion de la Crimée, mais surtout, depuis l’invasion de l’Ukraine il y a presque un an, les Etats-Unis, l’Union européenne, le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie et le Japon empilent les trains de sanctions pour entraver le Kremlin et le financement de son effort de guerre. Ce dimanche 4 fevrier 2023, l’Europe fait un nouveau pas vers la réduction de ses liens énergétiques avec la Russie, avec l’entrée en vigueur de l’interdiction d’importer par voie maritime des produits raffinés russes (diesel, kérosène…) dans l’UE.
Outre l’énergie, les sanctions contre la Russie visent le secteur de la finance, des transports, la défense… En tout, fin 2022, 13 000 mesures de rétorsion la ciblaient. L’UE a voté pas moins de neuf paquets de sanctions, et réfléchit à un dixième. Près de 1 400 personnes et 171 entités font l’objet d’un gel des avoirs ou d’une interdiction d’entrer sur le territoire européen.
Source:Liberation