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Le Conseil de sécurité débat de la crise que connaît le G5 Sahel

 

Le Conseil de sécurité a débattu, ce 16 novembre 2022, de la « crise » que connaît le G5 Sahel, selon l’expression de la France, dans un contexte de détérioration constante de la situation sécuritaire dans la région.  Le retrait du Mali du G5 Sahel et de sa Force conjointe, en mai dernier, et le manque de ressources financières ont été évoqués par les intervenants, qui ont proposé des pistes pour y remédier.  Les délégations ont ainsi dit attendre avec impatience les recommandations du Groupe de haut niveau sur la sécurité et le développement au Sahel dirigé par l’ancien Président du Niger, M. Mahamadou Issoufou.

Première intervenante à s’exprimer, la Sous-Secrétaire générale pour l’Afrique aux Départements des affaires politiques et de la consolidation de la paix, et des opérations de paix, Mme Martha Ama Akyaa Pobee, a jugé regrettable que la Force conjointe du G5 Sahel, en plus de ses difficultés financières, ait été fragilisée par le retrait du Mali.  Elle a ajouté que le deuxième coup d’État au Burkina Faso en septembre avait également eu une incidence négative sur la capacité opérationnelle de la Force et a sapé la cohésion régionale. 

L’élaboration d’un nouveau concept d’opérations de la Force, qui prendrait en compte la situation humanitaire et sécuritaire, le retrait du Mali, ainsi que les opérations bilatérales menées par les États voisins, est envisagée, a ajouté la Sous-Secrétaire générale, qui a plaidé pour « une approche collective repensée » allant au-delà des efforts existants, en appelant les acteurs de la région à resserrer leur coopération, comme l’ont récemment fait le Mali et le Burkina Faso.

Le Secrétaire exécutif du G5 Sahel, M. Éric Tiaré, a souligné que le retrait du Mali avait plongé l’organisation sous-régionale dans une crise institutionnelle marquée aussi par la suspension du soutien de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) aux opérations de la Force conjointe et l’impossibilité de réaliser des opérations communes.

M. Tiaré a insisté sur l’urgence d’accorder le plus grand soutien au G5 Sahel, « parce qu’il est impensable d’imaginer une lutte contre le terrorisme qui ne partirait pas du Sahel central pour éviter, voire limiter son expansion vers les pays du golfe de Guinée ».  À ses yeux, la réalité indique que l’heure est grave et qu’en l’absence de réaction rapide et urgente, il faut craindre une plus grande menace sur la paix et la sécurité internationales. 

La résilience des groupes armés terroristes et l’absence de moyens rend la lutte contre le terrorisme « irréaliste et insoutenable », a, de son côté, déclaré M. Zakaria Ousman Ramadan, représentant de la société civile.  M. Ramadan a en outre souligné la faiblesse institutionnelle et le rôle « partiellement dysfonctionnel » des Forces de sécurité nationales.  La fin de l’opération Barkhane notamment impose de revoir le dispositif opérationnel de la Force conjointe, a-t-il estimé, en ajoutant que l’arrivée de la Russie sur le théâtre des opérations, notamment au Mali via le groupe militaire privé Wagner, complique la coopération.

Face à cette situation, les délégations ont misé sur les recommandations du Groupe de haut niveau pour proposer des « voies innovantes » aux défis sécuritaire, de développement et de gouvernance de la région, selon l’expression de Mme Pobee.  Le Royaume-Uni a dit attendre avec impatience les résultats de l’évaluation stratégique du Groupe, ainsi que les discussions à venir sur l’Initiative d’Accra, qui aideront à identifier la meilleure façon de travailler pour soutenir la sécurité régionale.  La France a jugé cette évaluation nécessaire pour faire le bilan des efforts menés jusqu’ici et proposer des solutions innovantes.  « Le but n’est pas de réinventer la roue, ou d’introduire une nouvelle stratégie pour le Sahel, mais de faire fond sur ce qui existe déjà: le G5 Sahel, l’Initiative d’Accra, le Processus de Nouakchott ou encore les efforts de la CEDEAO », a estimé la Norvège.

La Fédération de Russie a estimé que les problèmes de sécurité actuels du Sahel étaient la conséquence de nombreuses années de problèmes non résolus et de tentatives visant à transformer le Sahel en un autre champ de confrontation géopolitique.  Elle a déclaré que l’aide internationale aux États du Sahel devait être fondée sur le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures, le respect de la souveraineté et le principe de « solutions africaines aux problèmes africains ». 

La France a rappelé la nécessité de financements durables et prévisibles des opérations africaines de paix, « y compris sur contributions obligatoires des Nations Unies, ou dans le cadre d’un mécanisme innovant qui les associerait à des contributions bilatérales ».  Au nom des A3, le Ghana a, lui aussi, exhorté le Conseil à doter la Force conjointe du G5 Sahel de ressources suffisantes et à créer un bureau d’appui des Nations Unies.

Enfin, certaines délégations, dont la France et les États-Unis, ont dénoncé la présence du Groupe Wagner dans la région.  « Les exactions de ce groupe mais aussi le pillage des ressources naturelles ne font qu’entretenir une spirale dangereuse de violence », a affirmé le délégué français.  Contrairement à ses collègues occidentaux, la Russie offre une assistance militaro-technique à Bamako sans aucune politique de conditionnalité, a rétorqué la représentante de ce pays. 

Source:Nations Unies

 

La France suspend son aide au Mali

La France a interrompu jeudi son aide au développement au Mali, invoquant la présence de mercenaires wagnériens de Russie, selon des sources et médias français .Mais l’aide humanitaire et le soutien à certains groupes non gouvernementaux seront maintenus, selon ces informations.

La décision aurait été prise il y a quelques semaines et plusieurs organisations non gouvernementales ont envoyé une lettre au président français Emmanuel Macron pour s’opposer à la décision.

La France a fait don de 473 millions d’euros (490 millions de dollars) d’aide au Mali par le biais de l’Agence française de développement (AFD) entre 2013 et 2017, selon des informations sur le site Internet de l’ambassade de France à Bamako

13 morts, le bilan provisoire d’une attaque terroriste contre l’armée au Burkina.

Au Burkina Faso, une nouvelle attaque a visé les forces armées samedi 29 octobre dans l’est du pays. Un convoi qui se rendait à Natiaboani, situé à 45 km au sud de Fada N’Gourma a été la cible de cette attaque, qui a tué au moins 13 soldats, selon un bilan provisoire de sources sécuritaires. Les renforts sont sur place pour le ratissage.

L’ attaque à lieu dans l’après-midi du samedi.  Les soldats  se rendaient  de Fada N’Gourma à Natiaboani pour la relève.

Des Ong sénégalaises appellent le President Macky à ne pas briguer un troisième mandat

Plusieurs organisations sénégalaises ont exhorté jeudi le président Macky Sall à dissiper tout doute et à déclarer ouvertement qu’il ne se présentera pas à sa propre succession en 2024, une candidature qui, selon elles, pourrait semer le « chaos ».Dans un communiqué publié jeudi, ces organisations de défense des droits de l’homme et de la démocratie rappellent qu’ailleurs en Afrique dans le passé le forcing pour un troisième mandat a eu des conséquences « particulièrement tragiques ».

Pour éviter une telle catastrophe dit-elles, dont les conséquences pourraient être encore plus dramatiques que celles de 2012, elles invitent le Président, à faire une déclaration ouverte pour lever toute ambiguïté.

Elu en 2012 et réélu en 2019, le Président sénégalais ne s prononcé pas depuis des mois, alors que les avis divergent sur sa légitimité à se représenter et que l’opposition promet une résistance farouche s’il franchit le pas.

La Constitution stipule qu’un président ne peut effectuer plus de deux mandats consécutifs. Mais plusieurs voix s’élèvent dans le camp présidentiel pour défendre l’idée d’un troisième mandat, citant la révision constitutionnelle de 2016 qui, selon eux, remettrait les pendules à l’heure.

En 2012, la candidature d’Abdoulaye Wade à un troisième mandat avait provoqué des violences qui avaient fait plusieurs morts.
Le refus d’un troisième mandat avait été l’un des mots d’ordre des émeutes de 2021 au Sénégal, dans un contexte social et sanitaire tendu.

La Grande Bretagne a un nouveau Premier ministre d’origine indienne

Rishi Sunak vient de succéder, ce lundi 24 octobre, à Liz Truss au poste de Premier ministre du Royaume-Uni. Ce conservateur, originaire de l’Inde est  spécialisé dans les finances dont il fut le ministre

Le nouveau Premier ministre est diplômé de Finance  prestigieuses ,il est marié à une multimilliardaire . Unique candidat à avoir les 100 parrainages requis pour devenir chef du Parti conservateur et par conséquent du gouvernement, il a bénéficié du retrait de la candidature de Boris Johnson dimanche 23 octobre dernier pour s’imposer.

A 42 ans il devient ainsi le premier Premier ministre originaire d’une famille issue de l’ancien empire colonial et le cinquième conservateur à accéder à la tête du Royaume-Uni en six ans.

Un avion de chasse malien s’écrase à Gao

Un avion de chasse Sukhoi SU-25 appartenant aux Forces armées maliennes (FAMa) et immatriculé TZ-20C s’est écrasé dans la zone aéroportuaire de Gao, dans le nord du Mali, a annoncé mardi l’armée malienne. sur son site officiel.

L’appareil, l’un des appareils récemment acquis par l’armée de l’air du pays, revenait d’une mission de soutien à la population civile de la région.

Pour le moment, les FAMa n’ont pas donné les raisons de l’accident ni le nombre de victimes de ce crash survenu mardi vers 9h30 locales.

Selon plusieurs sources sur place, le seul membre d’équipage n’a pas survécu et l’aéroport est temporairement fermé. 

D’autres sources locales ont indiqué que l’avion s’était écrasé au-dessus d’un dépôt de munitions provoquant de fortes détonations, précisant que des évacuations des familles étaient en cours, mardi.Ces mêmes sources ont annoncé un bilan non officiel d’un mort et de plusieurs blessés dont des civils.

En août dernier, plus de six avions de chasse de type L-39 et SU-25, des hélicoptères de manœuvre de type Mi-8, un avion de transport tactique de type Airbus Casa 295, et d’autres armes de guerre ainsi que des munitions en provenance de la Russie avaient été réceptionnés par le président de la Transition le Colonel Assimi Goïta à l’aéroport international Modibo Keita Bamako Sénou.

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