par Webmaster | 15 06 22 | Actualitès, Le monde
L’armée française a annoncé ce mercredi avoir capturé un dirigeant du groupe Etat islamique au Grand Sahara (EIGS) au cours d’une opération de la force Barkhane près de la frontière entre le Mali et le Niger dans la nuit du 11 au 12 juin.
Dans son communiqué, l’état-major des armées précise que ce dirigeant du nom de Oumeya Ould Albakaye dirigeait les opérations du groupe djihadiste dans la région du Gourma, au Mali, ainsi que dans le nord du Burkina Faso.
par Webmaster | 13 06 22 | Actualitès, Focus, Le monde, Politique

Moustapha Limam Chafi
Voilà dix semaines que les rebelles tchadiens – plus d’une cinquantaine de mouvements – discutent à Doha en vue de signer un accord leur permettant d’obtenir des garanties pour venir à N’Djamena lors du dialogue inclusif. Le Qatar, sous la pression du ministre tchadien des affaires étrangères, Mahamat Zene Chérif, a bien prévu un calendrier de discussions allant jusqu’à la mi-juin (AI du 23/05/22), mais les autorités hôtes ont parfois semblé perdues dans la mise en œuvre des moyens pour faire avancer le dialogue et la façon de gérer les différents acteurs en présence : les rebelles et les membres de la délégation d’une vingtaine de personnes dirigée par Mahamat Zene Chérif.
Selon nos sources, Mohammed bin Ahmed al-Misnad, le conseiller à la sécurité de l’émir du Qatar, Tamim ben Hamad al-Thani, demande depuis plusieurs mois au Mauritanien Moustapha Limam Chafi de venir épauler l’émirat lors de cette négociation. Actuel conseiller spécial du président nigérien Mohamed Bazoum et ex-éminence grise de l’ancien président burkinabé Blaise Compaoré, Chafi a atterri à Doha le 26 avril pour accompagner le ministre nigérien des affaires étrangères, Hassoumi Massaoudou, afin de préparer la visite de son patron courant juin. Il n’est pas reparti depuis.
Des rencontres tous azimuts
Depuis six semaines, Chafi rencontre tous les acteurs du pré-dialogue : les membres des mouvements des trois sous-groupes de rebelles – Rome, Doha et Qatar -, ainsi que les responsables de la délégation officielle tchadienne, Zene Chérif en tête. A chaque entrevue, organisée dans son hôtel Kempinski ou dans celui des rebelles, le Mariott ou le Rotana du quartier de West Bay, il écoute et transmet les messages susceptibles d’apaiser les tensions, afin de faire émerger des points de convergence entre les parties. Il a par ailleurs rencontré le représentant de la France (en tant qu’observateur) dans cette médiation, l’ambassadeur Bruno Foucher.
A Doha, opposants comme officiels tchadiens tentent désormais, par le biais de Chafi, de faire passer leur message au puissant al-Misnad, qui est le cousin de la mère de l’émir, Mozah bint Nasser al-Missned. Al-Misnad peut à son tour se mettre en rapport avec l’envoyé spécial chargé des médiations au ministère des affaires étrangères, Mutlaq bin Majeb al-Qahtani, responsable du suivi des discussions au quotidien avec sa petite équipe de diplomates.
Une relation ancienne
Les rapports de Chafi avec le Qatar sont anciens. Ils se sont particulièrement densifiés lorsque Chafi a été considéré comme persona non grata dans son pays, la Mauritanie, durant les années de présidence de Mohamed Ould Abdel Aziz (2008-2019). Ce dernier avait rompu les relations diplomatiques du pays avec le Qatar en 2017, dans le sillage du blocus imposé par l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis, de juin 2017 à janvier 2021.
Passant plusieurs mois par an à Doha – presque un an pendant le pic d’épidémie de Covid-19 -, Chafi a noué de très bonnes relations avec de nombreux ministres influents, en particulier avec le cousin de l’émir, le vice-premier ministre et ministre des affaires étrangères sheikh Mohammed bin Abdulrahman al-Thani. Ce dernier n’est pas un grand connaisseur du continent africain, mais sa proximité avec l’émir lui permet de faire bouger des dossiers bloqués avec son omniprésent directeur de cabinet, Saad bin Ali Saad al-Kharji. Chafi sait user de son entregent avec al-Misnad et le vice-premier ministre.
Côté qatari, le carnet d’adresses de Chafi est un vrai atout. En Afrique de l’Ouest, ce Mauritanien né au Niger et parlant quantité de langues locales échange régulièrement avec les présidents Macky Sall (Sénégal), Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire), Mohamed Ould Ghazouani (Mauritanie), Faure Gnassingbé (Togo), Nana Akufo-Addo (Ghana), ainsi qu’avec le chef de la junte burkinabé, Paul-Henri Sandaogo Damiba. Il est proche de Paul Kagame (Rwanda) dans l’Afrique des Grands Lacs et entretient de bons rapports également avec les autorités françaises.
Source: Africa Intelligence
par Webmaster | 13 06 22 | Le monde
Le camp Macron va devoir retrousser les manches face à la gauche unie pour conserver la majorité absolue à l’issue d’un premier tour marqué par une abstention record. La coalition autour d’Emmanuel Macron sous l’étiquette Ensemble! a obtenu 25,75% des voix, soit 21.442 voix de plus que la Nupes (LFI, PCF, PS et EELV) rassemblée derrière Jean-Luc Mélenchon (25,66%), sur 23,3 millions de votants.
Les deux camps ont une semaine pour convaincre les abstentionnistes qui ont latteint un nouveau record à 52,49%, dépassant celui de 2017 (51,3%). Le camp Macron garde toutefois l’avantage dans les projections des 577 sièges de députés, avec une fourchette de 255 à 295 sièges, devant la Nupes (150 à 210), selon les instituts de sondage.
par Webmaster | 7 06 22 | Actualitès, Le monde
.
La durée de la transition au Mali a été fixée à 24 mois, a annoncé lundi soir le ministre de l’Administration territoriale et porte-parole du gouvernement, le Colonel Abdoulaye Maiga.Cette décision a été l’objet d’un décret signé par le Président de la transition Par hier le Colonel Assimi Goïta.Cette durée débute à partir de mars 2022.
La CEDEAO a décidé lors d’un sommet extraordinaire, tenu le samedi 4 juin 2022, à Accra, de »maintenir les sanctions imposées le 9 janvier 2022 [au Mali], de poursuivre le dialogue dans le but de parvenir à un accord devant permettre la levée progressive des sanctions, à mesure que les étapes du chronogramme de transition sont réalisées ».
par Webmaster | 5 06 22 | Actualitès, Economie, Le monde
La décision entre en vigueur à compter de ce dimanche 5 juin 2022 .Elle consacre une hausse de 115 FCFA sur le litre du supercarburant (super) passant de 775 à 890 FCFA. Cette décision est justifiée par « la persistance des chocs exogènes qui ont occasionne la hausse des cours des produits pétroliers sur le plan international, le Gouvernement du Sénégal a décidé de procéder à un réajustement tarifaire du prix à la pompe du Supercarburant……Il convient de noter que malgré cette hausse, le Gouvernement continue de subventionner le supercarburant dont le prix de revient non subventionné devrait être arrêté à 1182 FCFA le litre à la pompe », selon une note officielle du Ministère sénégalais du Pétrole.
Pour le moment, les prix des autres produits pétroliers ne sont pas concernés par la hausse. Le gouvernement justifie cela par une volonté de préserver le pouvoir d’achat des Sénégalais.
« Dans le souci de préserver le pouvoir d’achat de la plus grande majorité des usagers, le Gouvernement a décidé d’un autre côté de maintenir les prix des autres produits de consommation courante notamment le gaz butane, le gasoil, l’essence ordinaire, l’essence pirogue, le pétrole lampant et le diesel oil. Les prix de ces produits restent donc inchangés », a écrit la ministre du Pétrole Sophie Gladima.
par Webmaster | 4 06 22 | Actualitès, Le monde, Politique
Les chefs d’Etat de la Cédéao sont réunis en sommet extraordinaire ce samedi à Accra au Ghana pour parler de transitions militaires au Mali, en Guinée et au Burkina Faso. Le compromis va-t-il enfin être trouvé? »
Rien n’est encore sur et pour le moment, le bras de fer avec l’organisation sous-régionale continue.la Cédéao, exige le retour le plus rapide possible à la normalité constitutionnelle et cela n’est pas fixé et accepté, elle continue ses sanctions contre les trois pays.
De leur côté, le Mali, le Burkina Faso et la Guinée campent sur leurs propositions pas le morceau,tout en accusant l’organisation d’être la courroie de transmission de la politique de l’impérialisme français dans la région. Les autorités militaires de transition au Mali proposent un calendrier de 24 mois avant d’organiser des élections et rendre le pouvoir aux civils. En Guinée, les putschistes ont, eux, fixé la durée de la transition à 36 mois. Le Burkina Faso maintient le délai de trois ans.