Communiqué du Gouvernement malien suite au décès des 7 mauritaniens


L’ancien président malien Ibrahim Boubacar Keïta est mort ce dimanche à Bamako à l’âge de 76 ans.
A l’aide de multiples tractations et complicités internationales la France est en train de réussir sa tactique d’étouffer probablement à mort la junte militaire malienne, junte qui a oser remettre en cause son système néo-néocolonial en Afrique de l’Ouest par l’ouverture d’une nouvelle piste de coopération avec la Russie de Poutine.Ce que la France ne peut et ne pourra plus c’est de stopper une certaine évolution historique qui ne cesse de s’affirmer: une nouvelle forme de lutte d’indépendance des peuples de l‘ex-AOF(Afrique Occidentale Française).
Le peuple malien comme ceux de l’ensemble des zones ouest-africaines francophones, balayés par le même irrésistible éveil, tiennent désormais à prendre leur destin, tout leur destin, en main.
En solitaire, la Mauritanie s’est déjà frayé le chemin, celui que nos voisins, plusieurs décennies après, cherchent aujourd’hui à emprunter. Nous leur souhaitons bonne chance.
Tout indique qu’une ancienne page se ferme ´, celle du diktat impérial français, au moment où une nouvelle s’ouvre, celle de la conquête de plus d’indépendance et de souveraineté pleine et entière des peuples concernés.
« La fleur se flétri et on n’y peut rien » disait un vieux proverbe chinois.
Ahmed Salem Elmoctar- Cheddad

Le Réseau Mondial agro-pastorale des femmes Nomades s’indigne des tournures et les développements que prend la situation actuelle au Mali. A travers le présent appel le Réseau s’adresse aux différents belligérants parties prenantes, à toutes les personnes, organisations et acteurs pris de paix et de justice.
L’initiative s’inscrit dans le prolongement des actions de plaidoyer en faveur de la Paix et de sécurité dans le sahel mais aussi de lutte contre l’extrême violence au sahel.
Au moment où notre espace est confronté à une des graves crises de son histoire marquée par la recrudescence des violences particulièrement liées au terrorisme dans les Sahel, pour lequel nous appelons de tous nos vœux pour circonscrire les effets qui ont généré tant de douleurs. Voilà encore, une autre situation qui vient de s’y ajouter menaçant notre équilibre de développement et surtout fragiliser davantage les efforts de résiliences de nos vaillants peuples assoiffés de paix et de justice qui se battent de jours comme de nuits pour se tirer des affres des menaces de guerre et la crise multidimensionnelle que traverse le Mali depuis maintenant plus d’une décennie.
Devant une telle situation, Réseau Mondial agropastoral femme Nomade, composé de la Plateforme des Femmes Leaders, du Réseau Paix et Sécurité des Femmes de l’Espace CEDEAO (REPSFECO), constate avec une vive préoccupation les mesures répressives prises contre la République sœur du Mali lors de leur assise à l’occasion des sommets extraordinaires de l’UEMOA et de la CEDEAO tenus à Accra au Ghana le dimanche 09 janvier 2022 et le contenu de la déclaration du gouvernement de la république du Mali.
Face à cette vive tension, le réseau en appelle à la retenue et encourage les parties au recours du dialogue comme seuls moyens de règlement des contentieux et exhorte les parties prenantes à la retenue et à privilégier la poursuite du dialogue pour l’intérêt supérieur des populations qui ont beaucoup souffert et continuent de souffrir encore.
Agissons ensemble Pour la Paix au Mali.
Fait à Nouakchott le 10 Janvier 2022
Pour le Réseau
La Coordonnatrice
Seyida Khyarhoum

Huit militaires, accusés d’avoir projeté de « déstabiliser les institutions », ont été arrêtés au Burkina Faso, a indiqué, mardi 11 janvier, le procureur militaire de Ouagadougou.
Le Parquet militaire affirme dans un communiqué avoir été saisi, samedi, d’une « allégation de projet de déstabilisation des institutions de la République que projetait un groupe de militaires », sur dénonciation d’un « membre de la bande ».
Une enquête a été ouverte et « huit militaires ont été interpellés » et sont interrogés, indique le communiqué. Selon des sources sécuritaires le lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana fait partie des officiers
La CEDEAO a adopté dimanche 9 janvier des sanctions qualifiees de «très dures» en raison du non-respect par la junte au pouvoir au Mali de l’échéance de février pour des élections ramenant les civils à la tête du pays.1 – Retrait de tous les ambassadeurs des pays membres de l’UEMOA
2 – Fermeture des frontières du Mali avec les Etats membres de l’UEMOA
3. Suspension des transactions avec les pays membre de la CEDEAO
4. Gel des avoir du Mali auprès de la banque centrale BCEAO
5. Fin de l’aide financière
Les sanctions prennent effet immédiat.Elles s’ajoutent à celles déjà en vigueur.Leur allègement sera progressive fonction des progrès réalisés dans la mise en oeuvre du chronogramme.