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La crise entre Alger et Paris monte d’un cran

Selon des informations recueillies par le journal français Le Figaro à Alger et Paris,les avions militaires français n’ont plus  le droit de survoler le territoire algerien,les avions français survolaient jusqu’ici l’Algérie  dans le cadre de l’opération Barkhane pour rejoindre le nord du Mali.Ce matin en déposant les plans de vol, les militaires français se sont rendus compte que les autorisations de survol n’avaient pas été accordées par Alger. Aucune notification officielle n’a cependant été reçue, indique-t-on.Alger avait décidé, samedi, de rappeler « pour consultations » son ambassadeur en France. Une décision qui intervient après des propos d’Emmanuel Macron lors d’une rencontre avec des jeunes issus de familles marquées par la guerre d’indépendance. Ce dernier a fustigé, à cette occasion, « une rente mémorielle » entretenue par « le système politico-militaire » en Algérie.

Alger avait justifié, le rappel de son ambassadeur à Paris par son « rejet de toute ingérence dans ses affaires intérieures », précisant avoir pris sa décision à la suite de « déclarations attribuées » au français

L’ancien President français, Monsieur Sarkozy condamné une deuxième fois

L’ancien président de la République française, monsieur Sarkozy a été déclaré coupable ce jeudi 30 septembre, de financement illégal lors de sa campagne électorale de 2012. Il a été condamné à un an de prison ferme pour financement illégal de campagne électorale. Il a fait appel de cette decision.Il s’agit de la deuxième condamnation pour l’ancien President français qui avait été condamné en mars dernier à trois ans de prison (dont un an ferme) pour corruption et trafic d’influence  dans l’affaire dite des « ecoutes ».Il avait aussi fait appel.Tant qu’il n’est pas définitivement condamné, monsieur Sarkozy reste présumé innocent.

Guinée: un gouvernement d’union nationale chargé de conduire une transition politique, dont la durée n’a pas été précisée.

Putschistes guinéens

Passation entre civils et putschistes

Le chef des putschistes a promis d’installer un gouvernement d’union nationale chargé de conduire une transition politique, dont la durée n’a pas été précisée. Les militaires ont commencé à remplacer les autorités civiles. Les premières passations ont eu lieu lundi 6 septembre à Kankan et à Labé.

À  Kankan, fief d’Alpha Condé  dont est originaire Mamady Doumbouya, la passation entre civils et militaires a bien eu lieu lundi. Le gouverneur et le préfet ont été remplacés. Selon des témoignages sur place, la ville de Haute-Guinée était moins animée qu’à l’accoutumée et la circulation moins dense dans la matinée avant de reprendre plus normalement au fil de la journée.

Le président du Conseil régional de la société civile de Kankan décrit une ambiance sans mouvement de résistance ni de soutien aux nouvelles autorités, « contrairement à d’autres préfectures où les militaires ont été accompagnés ».

L’Algérie rompt ses relations diplomatiques avec le Maroc!

Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a annoncé mardi 24 août la rupture des relations diplomatiques avec le Maroc voisin, en raison «d’actions hostiles» du royaume à l’égard de l’Algérie. «L’Algérie a décidé de rompre ses relations diplomatiques avec le Maroc à partir d’aujourd’hui», a déclaré le ministre algérien lors d’une conférence de presse.
ministre a expliqué les raisons de cette décision en affirmant que «l’histoire avait montré que le royaume du Maroc n’a jamais cessé de mener des actions hostiles à l’encontre de l’Algérie». Il a en outre fait porter «aux dirigeants du royaume la responsabilité des crises répétées, qui se sont aggravées», un comportement qui «entraîne le conflit au lieu de l’intégration dans la région» du Maghreb.

Mercredi dernier, le Haut Conseil de Sécurité, présidé par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avait décidé de «revoir» les relations avec le Maroc, accusé d’être impliqué dans les incendies meurtriers qui ont ravagé le nord du pays. «Les actes hostiles incessants perpétrés par le Maroc contre l’Algérie, ont nécessité la révision des relations entre les deux pays et l’intensification des contrôles sécuritaires aux frontières Ouest», selon un communiqué officiel algérien.

Source lefigaro.fr

En 2030, un quart des habitants des pays se trouveront toujours en dessous du seuil de pauvreté international.

La reprise mondiale ne s’étend pas aux pays les plus pauvres.

Ce n’est toutefois pas le cas dans les 74 pays admissibles à emprunter à l’Association internationale de développement (IDA) de la Banque mondiale. Ces derniers sont les plus pauvres du monde, et comptent environ la moitié des habitants de la planète ayant moins de 1,90 dollar par jour pour vivre. Pour eux, il n’existe aucun signe de « reprise » mondiale. En 2021, leur taux de croissance sera le plus faible depuis 20 ans (abstraction faite de l’année 2020), ce qui aura pour effet d’éliminer des progrès accomplis dans le cadre de la lutte de la pauvreté des années durant. Pour eux, les dommages ne seront pas rapidement réparés. En 2030, un quart de leurs habitants se trouveront toujours en dessous du seuil de pauvreté international.

La COVID-19 fait donc le plus de mal aux personnes — et dans les lieux — qui peuvent le moins faire face. Alors même que les nations les plus riches commencent à retrouver le chemin de la prospérité et un semblant de normalité, la pandémie continue de faire des ravages dans les pays les plus pauvres.  Les taux de mortalité maternelle et infantile s’accroissent dans les pays IDA en raison de la réduction de l’accès à des services de santé et à la nourriture. Les conflits et l’instabilité aggravent encore les problèmes dans certains pays.

Une misère de cette ampleur s’est, tout au long de l’histoire, inévitablement propagée au-delà des frontières nationales. Les chefs d’État des pays africains — qui constituent plus de la moitié de tous les pays IDA —seront réunis demain à Abidjan (Côte d’Ivoire), dans le but d’appuyer une reconstitution accélérée et substantielle des ressources de l’IDA. Ils définiront les grandes priorités dans le but de financer une reprise résiliente après la crise COVID-19. Il est dans l’intérêt de tous les pays d’agir rapidement pour mobiliser les ressources nécessaires à la poursuite de cet effort.

« Alors même que les nations les plus riches commencent à retrouver le chemin de la prospérité et un semblant de normalité, la pandémie continue de faire des ravages dans les pays les plus pauvres.»

Ces pays auront besoin d’une aide importante pour pouvoir sortir de la récession causée par la COVID-19. En 2020, la pandémie avait pratiquement stoppé la croissance économique des pays IDA et provoqué une contraction de 2,3 % du revenu par habitant.  Selon notre analyse, la croissance de ces pays sera inférieure d’environ deux points de pourcentage par an en moyenne à celle des pays avancés de 2021 à 2023, ce qui ne fera que creuser l’écart déjà important entre les pays les plus riches et les pays les plus pauvres.

Des disparités importantes caractérisent également la riposte sanitaire à la COVID-9 : le rythme des vaccinations est d’une lenteur alarmante en raison du manque d’approvisionnement, des problèmes de passation de marchés et du manque de financement. En juillet, seulement trois doses de vaccins contre la COVID-19 pour cent personnes avaient été distribuées, soit moins d’un dixième de la proportion enregistrée dans les pays avancés.

Pour retrouver la voie de la convergence avec les pays plus riches, les pays IDA auront besoin de financements supplémentaires à hauteur de 376 milliards de dollars jusqu’en 2025 compris — qui viendront s’ajouter aux besoins de financement extérieur courants de 409 milliards de dollars. Un grand nombre de ces pays sont déjà fortement endettés, et n’ont donc guère de possibilité d’emprunter. Étant donné les difficultés budgétaires auxquelles sont confrontés la plupart des pays du fait de la pandémie, l’aide publique au développement demeurera probablement stationnaire, et pourrait même diminuer. Dans ces circonstances, les pays IDA auront de plus en plus besoin de bénéficier d’un appui sous forme de dons et de prêts ne portant pas intérêt.

L’IDA a montré qu’elle était une plateforme d’une efficacité exceptionnelle en ce domaine. Depuis plus de 60 ans, elle mobilise des ressources auprès de bailleurs de fonds et sur les marchés des capitaux dans le but de fournir un appui étroitement ciblé sous forme de financements concessionnels aux pays les plus pauvres. Il y a exactement un an, forte des contributions de 23,5 milliards de dollars de ses bailleurs de fonds, elle a entamé un cycle de trois ans durant lequel elle visait à accorder des financements à hauteur de 82 milliards de dollars aux pays les plus pauvres. Plus de la moitié de ce montant ayant déjà été engagé, il est nécessaire de procéder à une reconstitution précoce des ressources pour pouvoir fournir un appui à ces pays de juillet 2022 jusqu’à la fin de 2025.

Cette période sera cruciale — que ce soit pour maîtriser la COVID-19 à titre permanent ou replacer les économies les plus pauvres sur une trajectoire qui leur permettra de surmonter les défis de développement les plus graves auxquels ils seront confrontés à long terme. Il importera, dans une première étape, d’accélérer la fourniture de vaccins : les pays qui ont des doses excédentaires devraient en faire bénéficier les pays les plus pauvres, et les fabricants de vaccins devraient en priorité affecter les doses disponibles aux pays qui en ont le plus besoin. L’étape suivante consistera à formuler un ambitieux train de réformes — pour faciliter l’orientation de la main-d’œuvre et du capital vers des secteurs à forte croissance, réduire le coût des échanges et encourager des investissements — qui peuvent assurer une reprise verte, résiliente et inclusive.

Les pays IDA souhaitent ardemment atteindre ces deux objectifs. Ils ont toutefois besoin — et méritent —d’obtenir toute l’aide possible. Comme l’ont récemment noté les dirigeants présents au Sommet sur le financement des économies africaines : « Il nous incombe d’agir de concert pour lutter contre les graves disparités qui existent actuellement entre les pays et dans ces derniers. Il importera à cette fin de mener une action concertée pour monter un programme de financement très important de manière à donner l’élan nécessaire à l’activité économique ainsi que les moyens d’investir dans un avenir meilleur ».

Source: worldbank.org

Indermit Gill, Akihiko Nishio

Les forces Barkhane: attaquées par une voiture piégée

Mali: la force Barkhane attaquée

L’annonce sur le retrait imminent des forces Barkhane récemment évoqué par le président français Emmanuel Macron, n’a pas empêché la force anti-terroriste d’être la cible de nouvelles attaques.

En effet, les forces françaises de l’opération Barkane ont été frappées, lundi 21 juin au matin, par une attaque à la voiture piégée dans le quartier de Kaigourou, à Gossi (centre du Mali).

Selon des sources locales, l’attentat a fait plusieurs blessés au point que plusieurs hélicoptère ont été dépêchés depuis Gao, informe France24

Ibrahima Dieng/senenews

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