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Rébellion ou tentative de Coup d’État au Niger?

L’accès à la présidence du Niger, à Niamey, était bloqué, mercredi 26 juillet au matin, par des membres de la garde présidentielle. Tous les accès à la résidence du président nigérien, Mohamed Bazoum ainsi qu’aux bureaux étaient interdits. Cependant, aucun dispositif militaire particulier n’était visible dans le quartier où se trouve la présidence, la circulation y était normale et aucun coup de feu n’a été entendu,selon un journaliste de l’AFP.

Certaines sources évoquent un « mouvement d’humeur », d’autres n’hésitent pas à parler de « tentative de coup d’État » contre Mohamed Bazoum.

Sans que cela ne soit confirmer , des sources affirment que le chef de l’État nigérien est actuellement retenu par les mutins dans sa résidence, à Niamey.

D’autres source proche de la présidence soulignent que Mohamed Bazoum est « sain et sauf » et « en train de négocier » avec les militaires impliqués.

La garde présidentielle est dirigée par le général Omar Tchiani, déjà en place sous le régime de Mahamadou Issoufou, et que Mohamed Bazoum a conservé à son poste en arrivant au pouvoir, en 2021. Des rumeurs couraient ces derniers jours à Niamey selon lesquelles,le chef de l’État envisageait de le démettre de ses fonctions.

A l’heure où nous écrivons aucune déclaration officielle n’a été rendue publique.

 

 

 

Le Trésor américain cible des responsables maliens qui facilitent le groupe Wagner

Dans un communiqué rendu public le 24 juillet, les Etats-Unis ont décidé de prendre des sanctions contre des officiels maliens. Au nombre de  trois, ce sont des responsables militaires et du gouvernement de transition malien auxquels est reproché par les Etats-Unis d’avoir   facilité le déploiement et l’expansion des activités de la société militaire privée « Wagner » (groupe Wagner) au Mali.

Selon un communiqué du trésor américain, les États-Unis ont pris cette mesure sur la base de preuves montrant que ces responsables maliens ont contribué aux activités malveillantes du groupe Wagner au Mali.

Les sanctions d’aujourd’hui, toujours selon le communiqué répondent aux actions de trois individus spécifiques et ne sont pas dirigées contre le peuple malien. En tant que plus grand donateur bilatéral d’aide au développement et d’aide humanitaire au Mali, les États-Unis continuent de soutenir le peuple malien dans sa quête de paix, de prospérité et de démocratie.

« L’action d’aujourd’hui expose les principaux responsables maliens qui ont contribué à faciliter l’enracinement du groupe Wagner au Mali au cours des deux dernières années », a déclaré le sous-secrétaire au Trésor chargé du terrorisme et du renseignement financier Brian E. Nelson. « Ces responsables ont rendu leur peuple vulnérable aux activités déstabilisatrices et aux violations des droits de l’homme du groupe Wagner tout en ouvrant la voie à l’exploitation des ressources souveraines de leur pays au profit des opérations du groupe Wagner en Ukraine. »

Il s’agit du

  • Colonel Sadio Camara, ministre de la Défense.
  • Colonel Alou Boi Diarra, le chef d’état-major malien de l’armée de l’air.
  • Le lieutenant-colonel Adama Bagayoko, le chef d’état-major adjoint de l’armée de l’air malienne.

Ainsi ,suite à cette décision tous les biens et intérêts dans les biens des personnes désignées décrites ci-dessus qui se trouvent aux États-Unis ou en possession ou sous le contrôle de personnes américaines sont bloqués. En outre, toutes les entités détenues, directement ou indirectement, individuellement ou collectivement, à 50 % ou plus par une ou plusieurs personnes bloquées sont également bloquées.

La  Guinée annonce la suspension de sa participation à l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS)

Dans un communiqué publié mardi soir, Conakry « décide, à compter de ce jour, 18 juillet 2023, de suspendre sa participation à l’OMVS » .

Cette annonce survient à la fin de la conférence distencielle des chefs d’État et de gouvernement tenue le même jour.

Les plus hautes autorités guinéennes a poursuivi le communiqué « ont constaté avec regrets que les préoccupations et les intérêts stratégiques de la participation de la Guinée à l’OMVS ne sont pas toujours en pris en compte par ladite organisation depuis sa création » .

Selon le communiqué signé par le porte-parole de la présidence guinéenne, le général Amara Camara, la Guinée déplore « le retard considérable dans le financement du barrage hydro-électrique de Koukoutamba, dans la sous-préfecture de Tougué, région de Labé » (nord). Elle note aussi « sa sous-représentativité au sein des instances de décision de l’OMVS ».

La Guinée est  le quatrième pays membre de l’OMVS .Elle a rejoint l’organisation  en 2006  qui était formée depuis sa création du Sénégal, de la Mauritanie et du Mali.

L’OMVS, créée en 1972  a depuis sa création mis en œuvre plusieurs projets hydro-agricoles et électriques dans les pays membres ayant en partage le fleuve Sénégal, qui prend sa source en territoire guinéen.Elle est cité comme un exemple d’intégration africaine

Israel reconnait la Souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental

Le Cabinet royal marocain a indiqué que le premier ministre israélien avait adressé une lettre au roi Mohammed VI, dans laquelle il disait «reconnaître la souveraineté du Maroc» sur le Sahara Occidental. L’annonce a été faite ce lundi par le Cabinet royal marocain.

Dans cette lettre Israël a décidé de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le territoire du Sahara occidental. Selon le Cabinet royal marocain  «Par cette lettre, le premier ministre israélien a porté à la Très Haute Attention de Sa Majesté le Roi (Mohammed VI) la décision de l’État d’Israël de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le territoire du Sahara occidental».

Benyamin Netanyahou a informé par ailleurs le souverain maricain qu’Israël examinait positivement «l’ouverture d’un consulat dans la ville de Dakhla».

Le Maroc et Israël ont normalisé leurs relations diplomatiques en décembre 2020 dans le cadre des accords d’Abraham, un processus entre Israël et plusieurs pays arabes, soutenu par Washington.

En contrepartie, Rabat avait obtenu de Washington la reconnaissance de la « souveraineté marocaine » sur le Sahara occidental.

 

 

 

UEMOA : le Mali fait revient de nouveau dans les organes et institutions de l’organisation monétaire

Ce retour du Mali a été décidé suite à la levée de sa suspension par la Conférence des chefs d’État du gouvernement de l’Union lors d’une session extraordinaire tenue en Guinée –Bissau, ce samedi 8 juillet .

La suspension du Mali avait été prise lors d’un sommet extraordinaire tenu le 09 janvier 2022 à Accra. Les dirigeants des Etats membres de l’UEMOA avait décidé d’inscrire leur décision en accord avec celles prises par la Cédéao contre les autorités de la transition malienne en représailles à leurs refus d’organiser des élections en février 2022 . Les sanctions prévoyaient « le gel des avoirs financiers d’environ de 150 personnalités liées à la junte malienne et des sanctions additionnelles vigoureuses incluant notamment des sanctions économiques et financières”. L’UEMOA s’était également solidarisée avec les mesures de rétorsion que la Cédéao prenait contre Mali relative à la fermeture des frontières, la suspension des échanges financiers et commerciaux ainsi que certains produits de première nécessité.

Le Mali libere deux cadres de l’État islamique

Le Mali aurait remis en liberté deux membres de la branche sahélienne du groupe jihadiste Etat islamique. L’information à été relayée par RFI ,VOA Afrique ainsi que Jeune Afrique ces dernieres 48h.

Il s’agirait de Oumeya Ould Albakaye et Dadi Ould Cheghoub. Selon VOA Afrique, ces derniers ont été ramenés par avion de Bamako vers la région de Gao au Nord.

Oumeya Ould Albakaye, est un expert en explosifs. « Il avait été arrêté par la force française Barkhane en juin 2022 avant d’être remis aux autorités maliennes de transition. Il était le chef de la branche sahélienne de l’EI dans le Gourma malien et dans l’Oudalan burkinabè. Son nom avait même circulé parmi les successeurs potentiel d’Adnan Abou Walid Al Sahraoui, émir du groupe, tué par l’armée française », selon RFI.

« Fadi Ould Cheghoub lui, plus connu sous le nom d’Abou Dardar, avait également été arrêté par Barkhane, en juin 2021. Abou Dardar faisait partie des prisonniers libérés en échange des otages Sophie Pétronin et Soumaïla Cissé, en octobre 2020 », révèle le même site avant d’être arrêté une deuxième fois.

Selon les sources citées,le Mali chercherait ainsi l’obtention d’une trêve en prévision des activités électorales d’une part et d’autre part, de redéployer des forces dans le nord-est du Mali.

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