Une tâche à la portée de tous dès lors que les textes sont strictement respectés par ceux qui sont les premiers à faire appliquer les lois.
Le juge ou l’avocat, c’est un homme et une femme ordinaire à qui est donné un pouvoir extraordinaire ce pouvoir extraordinaire c’est celui de dire le droit, de trancher les litiges, de sceller le sort d’autrui, de rendre la justice.
Si les résolutions des assises nationales de la magistrature étaient réellement appliquées, les citoyens auraient une confiance pleine et entière en sa justice.
comment peut-on ne pas comprendre que les citoyens Mauritaniens comme moi ou d’autres ne puissent plus avoir confiance en la justice de leur pays si des magistrats eux-mêmes n’ont pas confiance en la justice rendue par d’autres membres de leurs corps ?
Il ne s’agit pas de dire ici que ces décisions tenaient ou non la route, il s’agit d’interpeller sur cette tendance à une ivresse médiatique qui semble être entrée sournoisement dans le corps de la magistrature Mauritaniennes avec ce que cela comporte de dangers.
La justice est au service de la communauté et à ce titre, elle est « constamment soumise à l’examen critique du public Les juges sont au service du droit, ils ont prêté serment en ce sens ; ils sont aussi au service de la population – cette population composée d’hommes et de femmes ordinaires comme eux et au nom de qui ils rendent la justice.
Pour que le contrôle de la vie publique fait par le magistrat soit crédible, il faut d’abord que le magistrat lui-même soit crédible, il lui faut respecter scrupuleusement le code de déontologie, il se doit de rendre des décisions de justice impartiales, motivées, assumées et de qualité à travers lesquelles les citoyens constateront non seulement l’intégrité du juge mais aussi sa compétence : gage d’une justice digne de confiance et gage d’un contrôle crédible de la vie publique.
Abdelaziz DEME