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La  Guinée annonce la suspension de sa participation à l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS)

Dans un communiqué publié mardi soir, Conakry « décide, à compter de ce jour, 18 juillet 2023, de suspendre sa participation à l’OMVS » .

Cette annonce survient à la fin de la conférence distencielle des chefs d’État et de gouvernement tenue le même jour.

Les plus hautes autorités guinéennes a poursuivi le communiqué « ont constaté avec regrets que les préoccupations et les intérêts stratégiques de la participation de la Guinée à l’OMVS ne sont pas toujours en pris en compte par ladite organisation depuis sa création » .

Selon le communiqué signé par le porte-parole de la présidence guinéenne, le général Amara Camara, la Guinée déplore « le retard considérable dans le financement du barrage hydro-électrique de Koukoutamba, dans la sous-préfecture de Tougué, région de Labé » (nord). Elle note aussi « sa sous-représentativité au sein des instances de décision de l’OMVS ».

La Guinée est  le quatrième pays membre de l’OMVS .Elle a rejoint l’organisation  en 2006  qui était formée depuis sa création du Sénégal, de la Mauritanie et du Mali.

L’OMVS, créée en 1972  a depuis sa création mis en œuvre plusieurs projets hydro-agricoles et électriques dans les pays membres ayant en partage le fleuve Sénégal, qui prend sa source en territoire guinéen.Elle est cité comme un exemple d’intégration africaine

Israel reconnait la Souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental

Le Cabinet royal marocain a indiqué que le premier ministre israélien avait adressé une lettre au roi Mohammed VI, dans laquelle il disait «reconnaître la souveraineté du Maroc» sur le Sahara Occidental. L’annonce a été faite ce lundi par le Cabinet royal marocain.

Dans cette lettre Israël a décidé de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le territoire du Sahara occidental. Selon le Cabinet royal marocain  «Par cette lettre, le premier ministre israélien a porté à la Très Haute Attention de Sa Majesté le Roi (Mohammed VI) la décision de l’État d’Israël de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le territoire du Sahara occidental».

Benyamin Netanyahou a informé par ailleurs le souverain maricain qu’Israël examinait positivement «l’ouverture d’un consulat dans la ville de Dakhla».

Le Maroc et Israël ont normalisé leurs relations diplomatiques en décembre 2020 dans le cadre des accords d’Abraham, un processus entre Israël et plusieurs pays arabes, soutenu par Washington.

En contrepartie, Rabat avait obtenu de Washington la reconnaissance de la « souveraineté marocaine » sur le Sahara occidental.

 

 

 

Audtion par le tribunal de l’ancien Premier ministre Yahya Ould Hademine

L’ancien Premier ministre Yahya Ould Hademine a déclaré que parmi les réformes entreprises par son gouvernement (2014-2018), qui ont conduit à son indexation personnelle, figurait l’arrêt de la distribution de 1,5 milliard d’anciens ouguiyas à la presse privée dans le pays.
Au cours de son audition aujourd’hui lundi par le tribunal chargé de statuer sur les dossiers de la Décennie après la reprise des audience l’ancien PM a ajouté que cette somme était partagée entre journalistes et fonctionnaires, et que le but était de redorer les images de certains fonctionnaires.Il à par ailleurs
affirmer qu’un journaliste mauritanien a obtenu 150 millions d’ouguiyas prélevé sur le fonds, soulignant que cela dépasse ce que reçoivent les conseillers du président et d’autres hauts responsables.Devant cette situation,il a décidé a-t-il dit de placer le montant dans un fonds spécial, afin de l’orienter vers des domaines de service plus utiles.

A propos de la vente des ecoles publiques ,l’ancien Premier ministre Yahya Ould Hadmine a déclaré qu’il n’avait pas reçu d’ordre de l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz de les vendre , soulignant que sa mission était de les retirer de la carte scolaire.

Il a expliqué qu’Ould Abdel Aziz l’avait informé de la vente des écoles, et que sa mission est de les retirer de la carte scolaire, indiquant qu’il a donné des ordres au ministre de l’Éducation pour ce retrait.

L’ancien Premier ministre a affirmé que la vente est intervenue sur la base d’un document émis par le Département de l’immobilier et des biens de l’État, qui considère que ces écoles ne sont plus adaptées à l’enseignement.

Il a ajouté que la carte scolaire est une décision souveraine de l’exécutif et qu’il n’est pas de son ressort de donner des ordres pour la vendre, car il n’est pas le chef du gouvernement, mais est chargé de coordonner le travail du gouvernement.

Ould Hedemin a indiqué que le produit de la vente des écoles s’élevait à 7 milliards d’ouguiyas, soulignant que le processus de vente s’est déroulé de manière transparente sans qu’une plainte ne lui soit parvenue.

L’avocat Fadili Ould Raiss, a déclenché une tollé dans la salle en demandant à l’ancien PM, s’il avait reçu un pot-de-vin. Devant le tumulte provoqué par la@question, le président du tribunal, le a annoncé le retrait de la question, mais l’ancien Premier ministre a exprimé son désir d’y répondre.

Le président du tribunal a recommencé à autoriser Ould Hadmein à répondre à la question, avertissant en même temps qu’il ne s’enregistrerait pas parce qu’il avait déjà pris la décision de le retirer, tandis qu’Ould Hadmein a répondu à la question en disant que aucun d’eux n’aurait pu penser à accepter un pot-de-vin, il l’aurait plutôt accepté.

Le Premier Ministre engage la responsabilité du Gouvernement devant l’Assemblée nationale sur la politique Générale de son Gouvernement

Lors de sa dernière reunion le Conseil a délibéré sur une communication présentée par le Premier Ministre, relative à l’engagement de la responsabilité du Gouvernement sur la Politique Générale du Gouvernement qui sera présentée devant l’Assemblée nationale, et ce conformément aux articles 42 (nouveau), 74 et 75 de la Constitution.

L’Article 42 (nouveau) stipule que le Premier ministre définit, sous l’autorité du Président de la République, la politique du Gouvernement.

Au plus tard un mois après la nomination du Gouvernement, le Premier ministre présente son programme devant l’Assemblée nationale et engage la responsabilité du Gouvernement sur ce programme dans les conditions prévues aux articles 74 et 75.

Conformement à l’Article 74, la mise en jeu de la responsabilité politique du Gouvernement résulte de la question de confiance ou de la motion de censure. Ainsi selon cet article,le Premier Ministre, après délibération du Conseil des Ministres, engage devant l’Assemblée Nationale la responsabilité du Gouvernement sur son programme et éventuellement sur une déclaration de politique générale.

L’Assemblée Nationale met en cause la responsabilité du Gouvernement par le vote d’une motion de censure.

Une motion de censure déposée par un député doit porter expressément ce titre et la signature de son auteur. Une telle motion n’est recevable que si elle est signée par un tiers au moins des membres de l’Assemblée Nationale.

Le vote ne peut avoir lieu que quarante-huit heures après le dépôt de la question de confiance ou de la motion de censure.Quant à l’article 75 (nouveau) (Modifié par la loi constitutionnelle n° 2017-022 du 15 Août 2017),il dit que le vote de défiance ou d’adoption de motion de censure entraîne la démission immédiate du Gouvernement en posant cependant une condition en effet, Ils ne peuvent être acquis qu’à la majorité des députés composant l’Assemblée  Nationale et seuls sont recensés les votes de défiance ou les votes favorables à la motion de censure.Le Gouvernement démissionnaire continue à expédier les affaires courantes jusqu’à la nomination, par le Président de la République, d’un nouveau Premier Ministre et d’un nouveau Gouvernement.

Si une motion de censure est rejetée, ses signataires ne peuvent en proposer une nouvelle au cours de la même session.

Cette pratique, couramment nommée « question de confiance », est donc prévue par la Constitution.

Elle permet au Premier ministre de soumettre au jugement des députés le programme du gouvernement ou un discours de politique générale.

Si les élus désapprouvent, la Constitution exige du Premier ministre qu’il présente la démission de son gouvernement au Président de la République.

Cela n’arrive jamais, car la question de confiance n’est pas obligatoire. Elle n’a qu’une portée symbolique : le gouvernement et le Premier ministre recourent à cette procédure pour s’assurer du soutien des députés et en tirer une légitimité plus importante.Le Premier ministre et son Gouvernement ne courent aucun risque à faire appel à cette procédure car l’Insav dispose à l’Assemblée nationale de la majorité absolue.

Ahmed Bezeid Deida

 

 

 

 

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