par Webmaster | 16 07 23 | Actualitès, Tribunes
Lors de sa dernière reunion le Conseil a délibéré sur une communication présentée par le Premier Ministre, relative à l’engagement de la responsabilité du Gouvernement sur la Politique Générale du Gouvernement qui sera présentée devant l’Assemblée nationale, et ce conformément aux articles 42 (nouveau), 74 et 75 de la Constitution.
L’Article 42 (nouveau) stipule que le Premier ministre définit, sous l’autorité du Président de la République, la politique du Gouvernement.
Au plus tard un mois après la nomination du Gouvernement, le Premier ministre présente son programme devant l’Assemblée nationale et engage la responsabilité du Gouvernement sur ce programme dans les conditions prévues aux articles 74 et 75.
Conformement à l’Article 74, la mise en jeu de la responsabilité politique du Gouvernement résulte de la question de confiance ou de la motion de censure. Ainsi selon cet article,le Premier Ministre, après délibération du Conseil des Ministres, engage devant l’Assemblée Nationale la responsabilité du Gouvernement sur son programme et éventuellement sur une déclaration de politique générale.
L’Assemblée Nationale met en cause la responsabilité du Gouvernement par le vote d’une motion de censure.
Une motion de censure déposée par un député doit porter expressément ce titre et la signature de son auteur. Une telle motion n’est recevable que si elle est signée par un tiers au moins des membres de l’Assemblée Nationale.
Le vote ne peut avoir lieu que quarante-huit heures après le dépôt de la question de confiance ou de la motion de censure.Quant à l’article 75 (nouveau) (Modifié par la loi constitutionnelle n° 2017-022 du 15 Août 2017),il dit que le vote de défiance ou d’adoption de motion de censure entraîne la démission immédiate du Gouvernement en posant cependant une condition en effet, Ils ne peuvent être acquis qu’à la majorité des députés composant l’Assemblée Nationale et seuls sont recensés les votes de défiance ou les votes favorables à la motion de censure.Le Gouvernement démissionnaire continue à expédier les affaires courantes jusqu’à la nomination, par le Président de la République, d’un nouveau Premier Ministre et d’un nouveau Gouvernement.
Si une motion de censure est rejetée, ses signataires ne peuvent en proposer une nouvelle au cours de la même session.
Cette pratique, couramment nommée « question de confiance », est donc prévue par la Constitution.
Elle permet au Premier ministre de soumettre au jugement des députés le programme du gouvernement ou un discours de politique générale.
Si les élus désapprouvent, la Constitution exige du Premier ministre qu’il présente la démission de son gouvernement au Président de la République.
Cela n’arrive jamais, car la question de confiance n’est pas obligatoire. Elle n’a qu’une portée symbolique : le gouvernement et le Premier ministre recourent à cette procédure pour s’assurer du soutien des députés et en tirer une légitimité plus importante.Le Premier ministre et son Gouvernement ne courent aucun risque à faire appel à cette procédure car l’Insav dispose à l’Assemblée nationale de la majorité absolue.
Ahmed Bezeid Deida
par Webmaster | 10 07 23 | Actualitès, Le monde
Ce retour du Mali a été décidé suite à la levée de sa suspension par la Conférence des chefs d’État du gouvernement de l’Union lors d’une session extraordinaire tenue en Guinée –Bissau, ce samedi 8 juillet .
La suspension du Mali avait été prise lors d’un sommet extraordinaire tenu le 09 janvier 2022 à Accra. Les dirigeants des Etats membres de l’UEMOA avait décidé d’inscrire leur décision en accord avec celles prises par la Cédéao contre les autorités de la transition malienne en représailles à leurs refus d’organiser des élections en février 2022 . Les sanctions prévoyaient « le gel des avoirs financiers d’environ de 150 personnalités liées à la junte malienne et des sanctions additionnelles vigoureuses incluant notamment des sanctions économiques et financières”. L’UEMOA s’était également solidarisée avec les mesures de rétorsion que la Cédéao prenait contre Mali relative à la fermeture des frontières, la suspension des échanges financiers et commerciaux ainsi que certains produits de première nécessité.
par Webmaster | 10 07 23 | Actualitès, Le monde, Politique
Le Mali aurait remis en liberté deux membres de la branche sahélienne du groupe jihadiste Etat islamique. L’information à été relayée par RFI ,VOA Afrique ainsi que Jeune Afrique ces dernieres 48h.
Il s’agirait de Oumeya Ould Albakaye et Dadi Ould Cheghoub. Selon VOA Afrique, ces derniers ont été ramenés par avion de Bamako vers la région de Gao au Nord.
Oumeya Ould Albakaye, est un expert en explosifs. « Il avait été arrêté par la force française Barkhane en juin 2022 avant d’être remis aux autorités maliennes de transition. Il était le chef de la branche sahélienne de l’EI dans le Gourma malien et dans l’Oudalan burkinabè. Son nom avait même circulé parmi les successeurs potentiel d’Adnan Abou Walid Al Sahraoui, émir du groupe, tué par l’armée française », selon RFI.
« Fadi Ould Cheghoub lui, plus connu sous le nom d’Abou Dardar, avait également été arrêté par Barkhane, en juin 2021. Abou Dardar faisait partie des prisonniers libérés en échange des otages Sophie Pétronin et Soumaïla Cissé, en octobre 2020 », révèle le même site avant d’être arrêté une deuxième fois.
Selon les sources citées,le Mali chercherait ainsi l’obtention d’une trêve en prévision des activités électorales d’une part et d’autre part, de redéployer des forces dans le nord-est du Mali.
par Webmaster | 6 07 23 | Actualitès
Le Conseil des Ministres s’est réuni le Jeudi 06 juillet 2023 sous la Présidence de Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani, Président de la République.
Le Conseil a examiné et approuvé le projet de loi autorisant l’accord de financement signé le 08 juin 2023, entre la République Islamique de Mauritanie et l’Association Internationale de Développement (IDA) destiné au financement du Projet d’Harmonisation et d’Amélioration des Statistiques en Afrique de l’Ouest et du Centre.
Le présent projet de loi a pour objectifs : i) d’améliorer la performance statistique des pays, l’harmonisation régionale, l’accès aux données et leur utilisation, et ii) de renforcer la modernisation du système statistique dans les pays participants.
Au niveau national, le projet soutiendra le plan d’action prioritaire quinquennal (2021-2025) de la récente Stratégie National de Développement Statistique (SNDS) décennale couvrant la période 2021-2030, qui vise à construire, à l’horizon 2030, un système statistique efficace et crédible, doté de ressources suffisantes, avec un cadre juridique et organisationnel approprié, dont les productions répondent aux besoins des politiques nationales de développement et à ceux des utilisateurs.
Au niveau régional, le projet vise à appuyer l’Agence Nationale de la Statistique et de l’Analyse Démographique et Économique (ANSADE) à l’alignement sur la Stratégie pour l’Harmonisation des Statistiques en Afrique 2017-2026 (SHaSA2) de la Commission de l’Union africaine (CUA) et sur les engagements régionaux et mondiaux pour un meilleur suivi des Objectifs de Développement Durable (ODD).
Le Conseil a également examiné et adopté les deux projets de décrets suivants :
‐ Projet de décret portant nomination du Président et des Membres du Conseil d’Administration de la Caisse Nationale de Solidarité en Santé (CNASS).
‐ Projet de décret portant approbation et déclaration d’utilité publique le plan de lotissement de la nouvelle ville de Beder (Regroupement de Beder, Commune d’Oum Lehiadh, Moughataa d’Aioun, Wilaya du Hodh El Gharbi.
Ce lotissement vise à renforcer les efforts des Pouvoirs Publics dans le domaine de regroupement des localités, il aidera à l’accès des populations aux différents services et réseaux tout en créant un cadre urbain adéquat moderne, répondant aux normes urbanistiques et garantissant la quiétude et la sécurité.
Le nouveau plan de lotissement de la nouvelle ville de Beder couvre une superficie totale de 254 hectares, et comprend :
‐ Lots d’habitats ;
‐ Lots commerciaux ;
‐ Lots réservés aux équipement collectifs ;
‐ Places publiques ;
‐ Réserves destinées aux espaces verts ;
‐ Réserves foncières ;
‐ Voiries et réseaux.
Le Ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération et des Mauritaniens de l’Extérieur, a présenté une communication relative à la situation internationale.
Le Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation a présenté une communication relative à la situation intérieure.
par Webmaster | 6 07 23 | Actualitès
La Banque Centrale de Mauritanie a publié, jeudi, un communique dans lequel il fournit des informations sur le billet de banque de 50 ouguiyas qu’elle a émis récemment.
Le communiqué est ainsi libellé :
La Banque Centrale de Mauritanie tient à informer tous les citoyens que le billet de banque de 50 ouguiyas récemment émis est disponible en trois substrats.
Ceci fait partie d’un test visant à déterminer le substrat le plus résistant et adapté au climat du pays, ainsi qu’aux habitudes des utilisateurs de monnaie.
La première série commence par la lettre A hybride. Elle se compose d’une couche de polymère couverte par deux feuilles de coton et comporte un fil de sécurité dont seule une partie est visible.
La deuxième série commence par la lettre B constituée d’un billet en coton soutenu qui présente deux formes (un billet comme les autres et un billet avec un “Spark” 50 granulé avec une légère distinction au niveau du fil de sécurité).
Quant à la série commençant par la lettre C, elle est constituée d’un billet hybride : en coton couvert des deux côtés par du polymère.
Toutes ces variantes, produites selon les dernières technologies, présentent des caractéristiques distinctes en termes de durabilité et sont dotées de dispositifs de sécurité de haute qualité tels que l’image en filigrane, le fil de sécurité intégré ou visible, la taille douce etc. Leur contrefaçon est donc difficile.
Toutes ces variétés sont valides et garanties par la Banque Centrale.