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Dossiers de la Décennie :le Président Mohamed Abdel Aziz de nouveau devant la barre et le tribunal ecoute l’homme d’affaires Souleimane Daddah dans le cadre du dossier de la construction de la ligne haute tension reliant Nouakchott à Nouadhibou

Le tribunal chargé de statuer sur les dossiers de la Décennie a repris ses audiences ce lundi avec l’audition de temoins sur le dossier de la ligne à haute tension reliant les villes de Nouakchott et Nouadhibou de 2016.
 
Le tribunal a entendu  l’homme d’affaires SOULEIMANE  DADDAH, qui dirige une entreprise dans le domaine des services de l’Energie qui etait partenaire avec la société  indienne  Kalpataru  à qui avait été attribué le marché de la pose de la ligne.
En 2011 la Mauritanie a obtenu un prêt du Fonds saoudien pour le développement pour la construction d’une ligne électrique reliant Nouakchott à Nouadhibou. Le financement est destiné à la Société nationale d’électricité (SOMELEC) à la condition que le prêt soit être mis en œuvre par une société saoudienne.
 
Ould Daddah a déclaré lors de son témoignage devant le tribunal que lorsqu’il a pris connaissance de l’appel d’offres lancé par Somelec en 2013, il a commencé à nouer des contacts avec des entreprises saoudiennes susceptibles d’être intéressées par le projet, et a confirmé avoir persuadé une entreprise saoudienne de s’associer avec les Indiens dans la réalisation du projet, et il leur a envoyé l’appel d’offres en 2014. .
 
L’accord a été signé en 2016, entre la Somelec  d’une part, et les entrepreneurs saoudiens et indiens d’autre part, mais des différends sont rapidement apparus entre les entrepreneurs saoudiens et indiens, suite à l’entrée d’acteurs mauritaniens sur la ligne, ce qui a entraîné un retard du projet.
 
Le contrat a été résilié par Somelec en septembre 2016, ce que l’entreprise avait justifié à l’époque par « le regroupement d’entreprises ne remplissant pas ses obligations contractuelles, et étant paralysée en raison de désaccords profonds entre ses membres ».
 
Après avoir annulé l’accord, la Mauritanie a perdu le prêt accordé par le Fonds saoudien pour le développement, mais la société indienne a persuadé une banque indienne appelée  de financer le projet avec un montant de 110 millions de dollars, contre environ 150 millions de dollars, ce qui était la valeur du prêt saoudien, et en effet la société indienne a obtenu l’accord en février 2017, avec une entente directe.
 
Entre-temps, le témoin a déclaré au tribunal qu’il avait été victime de beaucoup de harcèlement et qu’il avait été empêché d’assister à la signature de l’accord, alors qu’il était le représentant de la société indienne et celui qui l’a persuadée de participer à l’appel d’offres.
 
Ould Daddah a demandé à la société indienne de l’indemniser pour les pertes qu’il avait subies, après l’avoir exclu du projet, qui s’élevaient à 3,3 millions de dollars, mais la société indienne a refusé, et son responsable l’a alors informé qu’il avait « reçu des instructions strictes pour être libéré de toute obligation envers lui.
 
Dans son témoignage, il a déclaré avoir confirmé de sources privées que les Indiens fréquentaient pendant cette période une maison à plein temps appartenant à l’homme d’affaires Mohamed   Msabou et à sa femme Asma, la fille de l’ancien président, indiquant qu’il a compris à partir de ce moment qu’il avait été exclu de l’accord.
 
Il a ajouté qu’il avait reçu un appel du président du Sénat de l’époque, Mohamed El-Hassan  El-Hajj, pour l’informer d’un message « menaçant » de l’ancien président  indiquant qu’il devait abandonner l’accord et s’éloigner de la compagnie indienne, « sinon il l’emprisonnerait ».
 
« Depuis lors, je me suis retiré de l’accord  » a déclaré le témoin.
 
De son côté,le président  Mohamed Abdel Aziz a confirmé, ce lundi, devant le tribunal , que Mohamed Feil  lehah,  avait acquis, sous son règne, un terrain de 32 000 mètres carrés , par décision du Conseil des ministres pour la construction d’une cimenterie.
 
 
Mohamed Abdel Aziz a expliqué, que « le ministre des Finances qui l’a accordé (le terrain) est un cousin du bénéficiaire, et il l’empêchait de beneficier de ce terrain ». notant que lorsqu’il a présenté le dossier au Conseil des ministres, il l’a renvoyé plusieurs fois, « et cela en présence de 27 ministres. Ils étaient présents et connaissaient tous les détails ».
 
A propos  des 15 milliards d’ouguiya accordés par la Société nationale de l’industrie et des mines (SNIM) sous forme de prêt à la société Najah, afin d’achever la construction du nouvel aéroport international de Nouakchott ,
Mohamed Abdel Aziz a fermement défendu le projet d’aéroport, exprimant ses regrets face à la faillite de la société qui l’a mis en œuvre mais il a fermement nié que l’État ait fourni des garanties  pour accorder le prêt à Najah.
 
Il a ajouté que cette société  avait fourni des terrains en garantie à la Snim.
 
Dans le même contexte, le juge l’a interrogé sur son opinion sur le fait selon que la société Najah en échange de la résolution de la crise de la dette de la Snim avait conclu des contrats pour la construction de la place de la Liberté, de la Grande Mosquée et d’un immeuble de six étages pour le gouvernement, mais seule la Place de la Liberté à été construite.
 
Devant les interogations du juge , les avocats représentant la société Najah ont protesté soulignant que l’État mauritanien était celui qui avait retiré la construction de la Grande Mosquée, car il avait décidé de construire à sa place l’hôpital King Salman grace à une subvention d’Arabie Saoudite.
 
Quant à Mohamed Aziz, il a confirmé que les travaux de la place de la Liberté étaient achevés quelques jours avant son départ du pouvoir, et qu’il ne se souvient de rien de la Grande Mosquée et du bâtiment gouvernemental.

Des représentants des armées soudanaises en guerre sont arrivés en Arabie saoudite pour leurs premières négociations en face-à-face.

Les « pourparlers de pré-négociation » entre l’armée soudanaise et les Forces de soutien rapide (RSF) paramilitaires devaient débuter aujourd’hui samedi 6 mai à Djeddah. Ils sont parrainés par les États-Unis et l’Arabie saoudite.

Les pourparlers de ce samedi interviennent alors que des rapports font état d’affrontements continus dans la capitale soudanaise, Khartoum.

le ministre saoudien des Affaires étrangères Faisal bin Farhan qui a accueilli les représentants des deux parties a dit qu’il espérait que les pourparlers « conduiraient à la fin du conflit et au retour de la sécurité et de la stabilité en République du Soudan ».

Plusieurs cessez-le-feu ont été rompus depuis le début des combats il y a des semaines.

Les deux parties ont déclaré qu’elles discuteraient d’une trêve humanitaire mais pas d’une fin au conflit.

Le général Mohamed Hamdan Daglo, qui dirige les RSF, a déclaré sur Twitter que le groupe appréciait tous les efforts pour établir un cessez-le-feu et fournir de l’aide au peuple soudanais. Il a également insisté sur le fait que la RSF était engagée dans « la transition vers un gouvernement dirigé par des civils ».

Des centaines de personnes ont été tuées et près de 450 000 civils déplacés depuis le début des combats. Sur ce total, selon l’Organisation internationale pour les migrations, plus de 115 000 ont cherché refuge dans les pays voisins.

Une déclaration conjointe américano-saoudienne a exhorté « les deux parties à prendre en considération les intérêts de la nation soudanaise et de son peuple et à s’engager activement dans les pourparlers en vue d’un cessez-le-feu et de la fin du conflit ».

Mohamed Abdel Aziz devant le tribunal: « Ma famille et mes proches sont des citoyens et la constitution ne les empêche pas d’acheter et de vendre, ils sont adultes et responsables de leurs actes devant la justice.

L’ancien Président Mohamed Abdel Aziz a defendu ce mercredi 3 mai ,le droit de sa famille à posséder des terres pendant son règne, et a déclaré qu’ils sont citoyens et ont le droit « d’acheter et de vendre ».

Il s’exprimait devant le tribunal, lors d’une audition qui a duré près de trois heures, et qui a été ajournée au lundi prochain à la demande de sa défense.

Mohamed Abdel Aziz a déclaré : « Ma famille et mes proches sont des citoyens et la constitution ne les empêche pas d’acheter et de vendre, ils sont adultes et responsables de leurs actes devant la justice. »

Il répondait ainsi à une question sur l’achat de terrains par des membres de sa famille sur l’avenue Mokhtar Daddah.

A propos de la vente de sept écoles dans le centre de Nouakchott, Mohamed Abdel Aziz a déclaré : « Les écoles ont été vendues de manière légale et équitable, par le biais d’enchères publiques, et le but était de changer la façade de la capitale ».

Il repondait ainsi à une interrogation sur ce qui était dit dans le témoignage de l’ancien directeur général de la Sûreté nationale, Ahmed Ould Bekrine, dans lequel il dit avoir reçu un appel de l’ancien président lui demandant de faciliter la transaction consistant à emputer une partie du terrain de l’école de police, et un appel similaire reçu par l’ancien ministre de l’éducation , Ba Ousman, pour faciliter la vente des écoles situées dans le centre-ville.

Mohamed Abdel Aziz a reconnu avoir pris contact avec l’ancien directeur et le ministre, mais a confirmé que cela « est dans le cadre de la gestion de l’Etat. » Puis il a ajouté : « La vente des écoles fait partie du programme de travail du gouvernement, et cela ne doit pas être discuté » devant le pouvoir judiciaire, car cela contredit le principe de la séparation des pouvoirs. » .

Sur un autre plan, l’ancien President a reconnu avoir financé la construction d’un bâtiment sur un terrain du stade olympique mais il a déclaré l’avoir construit avec son propre argent pour être une clinique pour sa fille diplômée de France, comme une forme de soutien pour elle.

L’homme d’affaires Ould Ghadda avait dit précédemment dans son audition par le tribunal au sujet du bâtiment susmentionné,  qu’il avait coûté 1,8 milliard d’anciennes ouguiyas , et c’est lui qui a remis ce montant à l’entrepreneur supervisant sa construction au nom de Mohamed Abdel Aziz.

Il a ajouté: « Toutes les accusations portées contre moi sont fabriquées et sans fondement (..) C’est un dossier politique causé par un différend sur la reference. »

Mohamed Abdel Aziz Abdel Aziz faisait allusion à la crise qui a éclaté fin 2019 au sein du Parti de l’Union pour la République au pouvoir sur le rôle politique que pourrait jouer l’ancien président, rôle auquel s’opposait une partie des membres de la formation politique.

 

 

Le rapport de Reporters sans frontières (RSF),publié ce Mercredi classe la Mauritanie deuxième du Monde arabe et 86e du Monde et qualifie le Sahel, d’une « zone de non information »

En Afrique,  le Sénégal dégringole de 31 places (104ème) et la Tunisie de 27 places. L’Algérie fait partie des pays classés comme difficile (136ème place). Les conditions sécuritaires des journalistes se dégradent fortement notamment dans les pays du Sahel, une zone que RSF qualifie de « zone de non information ». Un pays brille par ses progrès, c’est le Botswana (65ème) qui gagne 30 places. Dans le monde arabe, l’Arabie Saoudite est à  la 170ème place en queue du classement.

Selon le rapport de RSF, les Comores se classent au 75e rang mondial et au premier rang dans le monde arabe, alors que la Mauritanie se classe au 86e rang mondial et au second rang arabe, le Qatar est classé au 105e rang mondial et occupe la troisième marche du podium au niveau du monde arabe.

Lien pour voir  le classement de tous les pays

 

https://rsf.org/fr/classement

 

La frontière américano-mexicaine reste fermée après la fin du Titre 42 le 11 mai prochain, annonce le Secrétaire à la sécurité intérieure Alejandro Mayorkas.

Le Secrétaire à la sécurité intérieure des États-Unis Alejandro Mayorkas a annoncé ce jeudi 27 avril de nouvelles mesures concernant la fin du fameux « Titre 42 »,le 11 mai prochain.

Après le 11 mai,  tous les migrants seront traités en vertu du titre 8 du code des États-Unis. Il s’agit, à dit le Secrétaire américain, « d’une autorité de contrôle de l’immigration de longue date que plusieurs administrations – républicaines et démocrates – ont utilisé pour traiter les individus. Il entraîne de lourdes conséquences pour la migration irrégulière, y compris une interdiction de réadmission d’au moins cinq ans et des poursuites pénales potentielles pour les tentatives répétées de traverser illégalement. Le retour au traitement des migrants sous les autorités du titre 8 sera rapide et immédiat. » a-t-il dit

Il a poursuivit en systématique « Nous préparons cette transition depuis plus d’un an et demi. Malgré ces préparatifs, nous nous attendons à ce que les rencontres à notre frontière sud augmentent, car les passeurs cherchent à profiter de ce changement et travaillent déjà dur pour répandre la désinformation selon laquelle la frontière sera ouverte après cela. »Il a enfin affirmé que la frontière n’est pas ouverte et ne le sera pas après le 11 mai 2023.

Le Secrétaire à la sécurité intérieure des États-Unis Alejandro Mayorkas a annoncé ce jeudi 27 avril de nouvelles mesures concernant la fin du fameux « Titre 42 ».

Le « Titre 42 » est cette mesure qui permettait d’expulser les migrants qui voulaient entrer aux Etats-Unis à la frontière mexicaine. Elle a été mise en place par l’administration de Donald Trump qui cherchait à réduire considérablement l’immigration légale et illégale.

Après le 11 mai,  tous les migrants seront traités en vertu du titre 8 du code des États-Unis. Il s’agit, à dit  le Secrétaire americain, « d’une autorité de contrôle de l’immigration de longue date que plusieurs administrations – républicaines et démocrates – ont utilisée pour traiter les individus. Il entraîne de lourdes conséquences pour la migration irrégulière, y compris une interdiction de réadmission d’au moins cinq ans et des poursuites pénales potentielles pour les tentatives répétées de traverser illégalement. Le retour au traitement des migrants sous les autorités du titre 8 sera rapide et immédiat. » a-t-il dit

Il a enfin affirmé que le frontière n’est pas ouverte et ne le sera pas après le 11 mai 2023.

 

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