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Coupe arabe de Beach Soccer :la Mauritanie dans la poule A

La sélection mauritanienne de Beach Soccer a été tirée àu sort dans la poule A de la Coupe arabe qui va se derouler en Arabie Saoudite cette année.Cette poule comprendra aussi aux côtés du pays hôte,le Maroc et le Liban .Le tirage au sort a eu lieu ce dimanche à Riyad.

Le groupe B comprend Oman, l’Egypte, la Palestine et le Soudan et le groupe C les Emirats arabes unis, la Libye, le Koweït et les Comores.

La compétition est organisée par l’Union des associations arabes de football (UAFA) du 11 au 20 mai au King Abdullah Sports City,

 

 

La loi du prix fort

En cette ‘dizaine des ânes’, ainsi appelée parce que les jeûneurs trouvent le temps trop lent, signe d’épuisement, je me suis rappelé les mois d’affilée durant lesquels un grand-père à nous acquittait des dettes de jeûne, en compensation de Ramadans qu’il n’avait pu observer pour des raisons de santé. Son alimentation se limitait à ceci : pour le Ftour, sept dattes, puis un bol de zrig (lait caillé brassé à l’eau) ; après la prière du maghrib, une assiettée de viande séchée et pilée, suivie d’un thé, en plus d’un S’hour symbolique.

A l’époque déjà, nous trouvions ce régime frugal à l’excès, et il le paraît encore davantage aujourd’hui, vu l’évolution du mode de vie et des normes diététiques. Pourtant, beaucoup de familles suivent, de nos jours, une alimentation tout aussi sommaire. La différence est que le grand-père agissait de son gré pour se conformer aux vertus d’abstinence portées par le jeûne, tandis que les familles y sont contraintes par privation, face à des prix voltigeant dans une valse endiablée.

Le gouvernement a distribué des kits alimentaires, à côté d’autres aides sociales en faveur de populations défavorisées. Cependant, comme toute action d’assistanat et quels que soient les budgets mobilisés, ces programmes peuvent soulager des démunis pour un temps, sans avoir un réel impact sur la situation globale. Aussi la vie chère s’installe-t-elle dans le quotidien.

Nous sommes en train de remonter l’histoire pour revivre la grande sobriété, telle que nos aïeux l’avaient connue au plus fort des disettes. Les ménages se mettent à une ration de survie. Les mères de familles dépoussièrent la littérature d’antan, histoire d’assaisonner le moral, faute de pouvoir garnir le menu. Elles reprennent à leur compte des axiomes du genre : « le repas d’un suffit pour deux », « le mets du croyant, c’est l’existant », « le garçon grandit plus vite quand on le prive de dîner »…

De tradition, les Mauritaniens ne sont pas tendres avec leurs commerçants, auxquels ils prêtent une prédisposition à la manœuvre et une propension à faire argent de tout, un état d’esprit qui leur vaut l’adage bien connu : « tout commerçant est… », réputé même être un hadith. Mais ce n’était pas vraiment méchant, du moment que les besoins étaient modestes et la marge de bénéfice restait raisonnable. Juste une ambiance de boutique du coin.

Au fil du temps, la familiarité cède le pas aux notions dépersonnalisées de consommateurs, d’hommes d’affaires et de marchés. A mesure que les besoins explosent, le goût du profit s’impose. Seuls les revenus restent à la traîne. De sorte que les rapports sont entrés dans une logique de confrontation où l’Etat est censé arbitrer, sur la base d’une politique des prix qui régule le marché et défend le pouvoir d’achat du citoyen. Seulement, l’arbitrage étant aussi une question de style, pas uniquement de sifflet, on préfère calmer les joueurs et laisser jouer.

Alors, les prix grimpent allègrement et ne redescendent jamais, pas même quand les cours des produits sont en chute libre à l’échelle mondiale, ni quand l’Etat accorde des subventions, sous forme d’allègements fiscaux ou d’exonérations en douane, en vue de compenser les surcoûts à l’importation. Pour le consommateur, les tours au marché se font chaque fois plus brefs, les achats plus maigrichons et le moral plus bas.

En cause, la course à l’enrichissement rapide. En effet, la montée en puissance du pouvoir de l’argent, les opportunités qu’il offre, tel un magique « Sésame ouvre-toi », et la couverture tous risques qu’il génère créent une incompressible envie d’amasser le maximum de ressources en un temps record. Un proverbe dit que « la richesse d’ici-bas est comme le feu : plus il reçoit du bois, plus il s’enflamme ». Du coup, les marges bénéficiaires se sont débridées.

A présent, les commerçants peuvent se targuer d’être la seule force vive de la Nation, après avoir écrasé toutes les autres sous le poids d’un coût de vie impitoyable, et fait de l’argent la clef de la réussite. Des jeunes qui prennent le large dans une ruée périlleuse à la recherche d’un improbable Eldorado, des intellectuels qui battent de l’aile, trop fauchés pour briguer des responsabilités électives : l’arène se dégage pour des combats de porte-monnaie.

La percée du monde des affaires dans les arcanes de la politique confirme cette donne et renforce le positionnement que celui-ci ambitionne comme partenaire privilégié de l’Etat, non sans une pensée pour le retour sur investissement. Ce partenariat est déjà formalisé sous l’appellation PPP (partenariat public-privé). On a vu comment il a ouvert au privé l’accès aux plus hautes activités officielles. On attend toujours de voir quelles seraient ses retombées sur la situation des marchés.

Pour l’instant en tout cas, la question des prix semble être logée sous l’enseigne d’une autre triple consonne, CCC (C’est Comme Ça), personne n’y peut rien. C’est la loi du prix fort.

Mohamed Salem Elouma Memah
Entre-citoyens

Soudan:Intenses combats et mort de trois humanitaires

Au Soudan, les combats continuent entre les soldats de l’armée régulière et les FSR, la milice paramilitaire du numéro 2 de la Transition, le général Hemedti. Trois humanitaires du Programme alimentaire mondial, qui opéraient dans le Nord du Darfour ont trouvé la Mort. L’organisation a annoncé qu’elle suspendait ses temporairement toutes ses opérations dans la région.

Anciens alliés lors du coup d’Etat qui a mis fin à la transition démocratique en 2021, les deux généraux Abdel Fattah al Burhan et Hemedti sont désormais des ennemis jurés. Ils se disputent notamment le contrôle des bases militaires du pays.
 
Outre les trois humanitaires, au moins 56 civils ont été tués et plus de 600 blessés en vingt-quatre heures.

56 civiles tués et plus de 600 blessés, le dernier bilan des affrontements au Soudan

Au moins 56 civils sont morts dans les combats en cours depuis samedi au Soudan, notamment à Khartoum, où les tensions entre les Forces paramilitaires de soutien rapide et l’armée ont dégénéré en affrontements, raids aériens et menaces par médias interposés. Les combats continuent de plus en plus ce dimanche 16 avril pour la deuxième journée consécutive dans la capitale soudanaise Khartoum.Ces affrontements qui opposent les camps des deux généraux aux commandes du Soudan depuis le coup d’etat en 2021 ont déjà fait au moins  56 morts parmi les civiles et plus de 600 blessés.

La communauté internationale  multiplie les appels au cessez-le-feu. La Ligue arabe se réunit en urgence au Caire, à l’appel de l’Égypte et de l’Arabie saoudite.

Les divisions entre le général Abdel Fattah al-Burhane, chef de l’armée, et le général Mohamed Hamdane Daglo, dit « Hemedti », à la tête des Forces de soutien rapide (FSR) – des milliers d’ex-miliciens de la guerre du Darfour devenus supplétifs officiels des troupes régulières – ont dégénéré en violences samedi matin .

Tunisie:fin tragique du footballeur Nizar Issaoui

Le footballeur tunisien Nizar Issaoui est décédé des suites de brûlures subies lors d’une manifestation contre « l’injustice policière », a déclaré sa famille, au cours de laquelle il s’est immolé par le feu.
Il était apparu dans une vidéo mise en ligne le montrant en train de crier qu’il avait été accusé de terrorisme par des agents après une dispute avec un marchand de fruits.
Dans un article séparé, il a déclaré s’être condamné à « la mort par le feu ».
Il y a eu des affrontements violents lors des funérailles de l’homme de 35 ans vendredi dans sa ville natale de Haffouz, ont rapporté les médias locaux.
Issaoui avait été accusé de terrorisme par des policiers après s’être plaint de ne pas pouvoir acheter des bananes à moins de 10 dinars le kilogramme, soit le double du prix fixé par le gouvernement, selon des informations
Dans un post Facebook, le footballeur avait écrit : « Pour une dispute avec quelqu’un qui vend des bananes à 10 dinars, je me fais accuser de terrorisme au commissariat. Terrorisme pour une plainte sur les bananes… . »
En signe de protestation, Issaoui s’est immolé par le feu.
Des violences ont éclaté lors des funérailles du footballeur alors que des manifestants jetaient des pierres sur la police qui tirait des gaz lacrymogènes.
Il était un ancien joueur de l’équipe tunisienne de haut de Monastir et père de quatre enfants.
Son frère a déclaré aux journalistes locaux qu’Issauoi avait subi des brûlures au troisième degré et que les médecins n’avaient pas pu lui sauver la vie.
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