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Augmentation des salaires

Le président mauritanien Mohamed O. Cheikh El Ghazouani a annoncé dans le discours à la Nation qu’il a prononcé à l’occasion de la celebration de la fête de l’indépendance une augmentation des salaires d’un montant de 20.000 MRO en faveur de tous les fonctionnaires et agents de l’état, civils et militaires .Cette augmentation, précise le président de la république, constitue pour 40% des fonctionnaires une augmentation de plus de 20%.Dans son discours , le président Ghazouani a également  annoncé une augmentation du SMIC de 50% et une augmentation ddes prestations ctroyées par la CNSS de 66%.

Enfin le chef de l’état a aussi annoncé l’octroi d’une indemnité d’encouragement pour les enseignants, les professeurs, le personnel d’encadrement dans les établissements primaires et secondaires tout au long de l’année scolaire d’un montant de 10.000 MRO.

Ces mesures prendront effet pour compter du 1er janvier 2023.

Grace presidentielle

La Présidence de la République communique à l’occasion 62ème anniversaire de l’indépendance nationale, et conformément à l’article 37 de la Constitution, le Président de la République accorde, une remise gracieuse d’une durée d’un (1) an ferme de peine privative de liberté, dont profitent immédiatement 228 condamnés de droit commun, ayant fait l’objet de condamnations définitives.

En sont exclus cependant, les détenus condamnés pour des faits ayant un lien avec les infractions d’homicide volontaire, de terrorisme, de viol, de traite des personnes et de pratiques esclavagistes, d’incitation à la haine et de discrimination, de détournement et dilapidation de deniers publics ou de falsification de monnaies.

Le Conseil de sécurité débat de la crise que connaît le G5 Sahel

 

Le Conseil de sécurité a débattu, ce 16 novembre 2022, de la « crise » que connaît le G5 Sahel, selon l’expression de la France, dans un contexte de détérioration constante de la situation sécuritaire dans la région.  Le retrait du Mali du G5 Sahel et de sa Force conjointe, en mai dernier, et le manque de ressources financières ont été évoqués par les intervenants, qui ont proposé des pistes pour y remédier.  Les délégations ont ainsi dit attendre avec impatience les recommandations du Groupe de haut niveau sur la sécurité et le développement au Sahel dirigé par l’ancien Président du Niger, M. Mahamadou Issoufou.

Première intervenante à s’exprimer, la Sous-Secrétaire générale pour l’Afrique aux Départements des affaires politiques et de la consolidation de la paix, et des opérations de paix, Mme Martha Ama Akyaa Pobee, a jugé regrettable que la Force conjointe du G5 Sahel, en plus de ses difficultés financières, ait été fragilisée par le retrait du Mali.  Elle a ajouté que le deuxième coup d’État au Burkina Faso en septembre avait également eu une incidence négative sur la capacité opérationnelle de la Force et a sapé la cohésion régionale. 

L’élaboration d’un nouveau concept d’opérations de la Force, qui prendrait en compte la situation humanitaire et sécuritaire, le retrait du Mali, ainsi que les opérations bilatérales menées par les États voisins, est envisagée, a ajouté la Sous-Secrétaire générale, qui a plaidé pour « une approche collective repensée » allant au-delà des efforts existants, en appelant les acteurs de la région à resserrer leur coopération, comme l’ont récemment fait le Mali et le Burkina Faso.

Le Secrétaire exécutif du G5 Sahel, M. Éric Tiaré, a souligné que le retrait du Mali avait plongé l’organisation sous-régionale dans une crise institutionnelle marquée aussi par la suspension du soutien de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) aux opérations de la Force conjointe et l’impossibilité de réaliser des opérations communes.

M. Tiaré a insisté sur l’urgence d’accorder le plus grand soutien au G5 Sahel, « parce qu’il est impensable d’imaginer une lutte contre le terrorisme qui ne partirait pas du Sahel central pour éviter, voire limiter son expansion vers les pays du golfe de Guinée ».  À ses yeux, la réalité indique que l’heure est grave et qu’en l’absence de réaction rapide et urgente, il faut craindre une plus grande menace sur la paix et la sécurité internationales. 

La résilience des groupes armés terroristes et l’absence de moyens rend la lutte contre le terrorisme « irréaliste et insoutenable », a, de son côté, déclaré M. Zakaria Ousman Ramadan, représentant de la société civile.  M. Ramadan a en outre souligné la faiblesse institutionnelle et le rôle « partiellement dysfonctionnel » des Forces de sécurité nationales.  La fin de l’opération Barkhane notamment impose de revoir le dispositif opérationnel de la Force conjointe, a-t-il estimé, en ajoutant que l’arrivée de la Russie sur le théâtre des opérations, notamment au Mali via le groupe militaire privé Wagner, complique la coopération.

Face à cette situation, les délégations ont misé sur les recommandations du Groupe de haut niveau pour proposer des « voies innovantes » aux défis sécuritaire, de développement et de gouvernance de la région, selon l’expression de Mme Pobee.  Le Royaume-Uni a dit attendre avec impatience les résultats de l’évaluation stratégique du Groupe, ainsi que les discussions à venir sur l’Initiative d’Accra, qui aideront à identifier la meilleure façon de travailler pour soutenir la sécurité régionale.  La France a jugé cette évaluation nécessaire pour faire le bilan des efforts menés jusqu’ici et proposer des solutions innovantes.  « Le but n’est pas de réinventer la roue, ou d’introduire une nouvelle stratégie pour le Sahel, mais de faire fond sur ce qui existe déjà: le G5 Sahel, l’Initiative d’Accra, le Processus de Nouakchott ou encore les efforts de la CEDEAO », a estimé la Norvège.

La Fédération de Russie a estimé que les problèmes de sécurité actuels du Sahel étaient la conséquence de nombreuses années de problèmes non résolus et de tentatives visant à transformer le Sahel en un autre champ de confrontation géopolitique.  Elle a déclaré que l’aide internationale aux États du Sahel devait être fondée sur le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures, le respect de la souveraineté et le principe de « solutions africaines aux problèmes africains ». 

La France a rappelé la nécessité de financements durables et prévisibles des opérations africaines de paix, « y compris sur contributions obligatoires des Nations Unies, ou dans le cadre d’un mécanisme innovant qui les associerait à des contributions bilatérales ».  Au nom des A3, le Ghana a, lui aussi, exhorté le Conseil à doter la Force conjointe du G5 Sahel de ressources suffisantes et à créer un bureau d’appui des Nations Unies.

Enfin, certaines délégations, dont la France et les États-Unis, ont dénoncé la présence du Groupe Wagner dans la région.  « Les exactions de ce groupe mais aussi le pillage des ressources naturelles ne font qu’entretenir une spirale dangereuse de violence », a affirmé le délégué français.  Contrairement à ses collègues occidentaux, la Russie offre une assistance militaro-technique à Bamako sans aucune politique de conditionnalité, a rétorqué la représentante de ce pays. 

Source:Nations Unies

 

La France suspend son aide au Mali

La France a interrompu jeudi son aide au développement au Mali, invoquant la présence de mercenaires wagnériens de Russie, selon des sources et médias français .Mais l’aide humanitaire et le soutien à certains groupes non gouvernementaux seront maintenus, selon ces informations.

La décision aurait été prise il y a quelques semaines et plusieurs organisations non gouvernementales ont envoyé une lettre au président français Emmanuel Macron pour s’opposer à la décision.

La France a fait don de 473 millions d’euros (490 millions de dollars) d’aide au Mali par le biais de l’Agence française de développement (AFD) entre 2013 et 2017, selon des informations sur le site Internet de l’ambassade de France à Bamako

Conseil des Ministres :Creation du Festival culturel de Djowol.

Le Conseil des Ministres s’est réuni le mercredi, 16 novembre 2022 sous la Présidence de Son Excellence Monsieur le Président de la République Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani.

Le Conseil a examiné et approuvé le projet de loi autorisant la ratification de la constitution et de la convention de l’Union Africaine des Télécommunications (le CAP, décembre 1999, révisées à Hararé en juillet 2014).

L’Union Africaine des Télécommunications (UAT) compte actuellement 49 Etats membres, dont la Mauritanie est membre fondateur, et 54 membres associés de l’intérieur et de l’extérieur du continent Africain.

Les plénipotentiaires des Gouvernements des Etats membres de l’UAT réunis en session extraordinaire à Hararé, Zimbabwe les 9 et 10 juillet 2014, ont amendé et signé la présente Constitution et Convention.

Notre pays étant membre de cette organisation, et n’ayant pas encore signé la dernière version amendée de la convention et de la constitution, signée en 2014, le présent projet de loi vise à les ratifier.

Le Conseil a également examiné et adopté les projets de décrets suivants :

-Projet de décret instituant et célébrant le 30 octobre comme Journée Nationale de l’École Républicaine.

Le projet de décret vise à instaurer la journée du 30 octobre de chaque année comme Journée Nationale de l’École Républicaine, célébrée annuellement sur toute l’étendue du territoire national, dans toutes les wilayas et les Moughataas. Les cérémonies de commémoration de cette journée nationale seront l’occasion d’honorer les personnalités et les institutions qui ont contribué dans la réussite de l’École Républicaine et dans sa pérennisation.

-Projet de décret portant approbation et déclaration d’utilité publique le plan de lotissement de la nouvelle ville de Magha (Regroupement de Magha, Commune de Guelleur, Moughataa de Barkéol, Wilaya de l’Assaba).

Ce lotissement, qui couvre une superficie de 325 hectares, vise à renforcer les efforts des pouvoirs publics dans le domaine de regroupement des localités. Il facilitera l’accès des populations aux différents services et réseaux, tout en créant un cadre urbain adéquat moderne répondant aux normes urbanistiques et garantissant la quiétude et la sécurité.

-Projet de décret portant approbation et déclaration d’utilité publique le plan de lotissement de la nouvelle ville El ATF (Regroupement d’El ATF, Commune de Tifunde Civé, Moughataa de Kaédi, Wilaya du Gorgol).

Ce lotissement, qui couvre une superficie de 97 hectares, vise à renforcer les efforts des pouvoirs publics dans le domaine de regroupement des localités. Il facilitera l’accès des populations aux différents services et réseaux, tout en créant un cadre urbain adéquat et moderne, répondant aux normes urbanistiques, et garantissant la quiétude et la sécurité.

Le Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération et des Mauritaniens de l’Extérieur a présenté une communication relative à la situation internationale.

Le Ministre de la Défense Nationale, Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation par Intérim a présenté une communication relative à la situation intérieure.

Le Ministre de la Culture, de la Jeunesse, des Sports et des Relations avec le Parlement a présenté une communication portant sur la création d’un nouveau Festival culturel dénommé Festival Culturel de Djowol.

Cette communication s’inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement pour traduire dans les faits la politique culturelle capable de renforcer et accompagner la croissance du pays et son développement culturel, social et économique. C’est ainsi que le Gouvernement tient à encourager la diversité et à mettre en valeur le rayonnement religieux, spirituel et culturel des wilayas situées sur la vallée, qui se caractérisent par une spécificité historique fondée sur la fraternité, la cohésion et de bon voisinage.

Ainsi, la création de ce festival vise principalement, entre autres, à faire la lumière sur les trésors patrimoniaux, héritage de générations d’érudits et héros tels que Thierno Souleymane Ball, Cheikh Oumar Tall, EL-Hadj Mahmoud Ba et d’autres qui ont écrit l’histoire de la sous-région, en reconnaissance du rôle joué par ceux-ci. Ce festival contribuera également au renouveau culturel et économique de ces wilayas.

Le Ministre de la Culture, de la Jeunesse, des Sports et des Relations avec le Parlement a fait le point sur les préparatifs de la semaine nationale de la culture, de la jeunesse et du sport scolaire, qui se déroulera du 18 au 22 novembre 2022, sur toute l’étendue du territoire national. Cette semaine vise à valoriser la culture nationale dans sa diversité, et à promouvoir la jeunesse et le sport, conformément au Programme de Son Excellence Monsieur le Président de la République « Mes engagements ».

La semaine de la culture, de la jeunesse et du sport scolaire permettra d’insuffler une nouvelle dynamique chez les jeunes des différentes wilayas du pays, et de les mobiliser sur les questions d’actualité telles que l’importance de l’Ecole Républicaine, la promotion de l’agriculture, la citoyenneté, la culture de la paix et de la cohésion sociale.

Elle permettra également d’instaurer et d’encourager la culture du volontariat chez les élèves des établissements scolaires, dans un cadre propice pour la communication, l’échange et la discussion.

Enfin, le conseil a pris les mesures individuelles suivantes :

Ministère des Finances

Chargé de Mission :

‐ Teyeb Ould MOINE, titulaire d’un Master en Finances/Contrôle

Ministère de l’Education Nationale et de la Réforme du Système Educatif

Administration Centrale

Direction des Affaires Administratives et Financières

Directrice : Al Kahla SIDI AGJEYEL, Institutrice, précédemment Conseillère Technique chargée de l’éducation fondamentale.

 

 

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