par Webmaster | 25 04 24 | Actualitès
Le président Mohamed Ould Cheikh Al GHAZOUANI a annoncé ce mercredi sa candidature aux élections présidentielles prévues le 29 juin 2024 .
Le premier tour de l’élection présidentielle en Mauritanie aura lieu le 29 juin et l’éventuel second tour le 14 juillet, selon un décret présidentiel publié samedi 20 avril 2024.Selon les dispositions du décret, la campagne électorale débutera le vendredi 14 juin à minuit et se terminera le jeudi 27 juin à minuit.
Cette annonce a été faite par le biais d’une lettre de dix pages, signée de son nom adressée aux citoyens mauritaniens dans une lettre rendue publique par le parti au pouvoir, INSAF et à travers laquelle il a exprimé sa décision de se présenter à eux, afin qu’ils lui renouvellent leur confiance pour un nouveau mandat.
Le président Mohamed ould Cheikh Al GHAZOUANI, dans sa lettre de candidature, a fait état des réalisations accomplies dans plusieurs domaines ainsi que de la vision qui structure son programme pour le second mandat, indiquant qu’au cours des prochaines semaines un bilan exhaustif de ce qui a été réalisé au cours du mandat qui s’achève sera présenté aux citoyens ainsi que le programme détaillé des réformes et chantiers qu’il compte mettre en œuvre, au cours du prochain mandat.
Il a, en outre, souligné qu’il a travaillé, depuis le premier jour, avec force, sincérité, et sans relâche, pour la mise en œuvre fidèle du contrat électoral sur la base duquel il a été élu président de la République, s’éloignant, dans tout ce qu’il a réalisé, de la personnalisation du pouvoir, de l’improvisation du populisme et de l’instrumentalisation politique, faisant toujours prévaloir l’approche participative dans la prise des décisions importantes ainsi que le travail institutionnel rigoureux, qui traite les problèmes à la racine et appréhende chaque situation dans la totalité de ses dimensions.
Il a aussi souligné que son second mandat sera pour la jeunesse et conduit avec elle, indiquant qu’il comprend, malgré tout ce qui a été réalisé au profit de la jeunesse, les griefs et les attentes des jeunes.
Le président Mohamed ould Cheikh Al GHAZOUANI a aussi insisté sur le fait qu’il poursuivra ses efforts en vue de consolider l’unité nationale, de soutenir les facteurs de cohésion sociale de préserver la sérénité du climat politique d’améliorer les conditions de vie des couches sociales les plus déshéritées de garantir la sécurité et la stabilité et de poursuivre le travail diplomatique fondé sur le respect des principes de bon voisinage, de respect réciproque et de coopération fructueuse et constructive.
Il a aussi ajouté que dès le début du prochain mandat, tous les organes de contrôle ainsi que les appareils administratifs et judiciaires seront mobilisés pour lutter efficacement contre la corruption, la gabegie et la mauvaise gestion des deniers publics.
Il a enfin remercié les citoyens de lui avoir accordé leur confiance et de l’avoir accompagné tout au long du mandat écoulé, les invitant à s’unir autour de l’ambitieux programme et du choix sur qu’il leur propose, pour un avenir prometteur.
par Webmaster | 21 04 24 | Tribunes
Salah Eddine Sy
Oui en ce sens que les deux pays non seulement limitrophes mais aussi partagent la même culture islamique et les mêmes populations vivent de part et d’autre. Ces deux pays ont vécu sous la férule du même colon qui les ont administré , exploité et … divisé .
Les deux pays , plus que pays que Etat ont en commun en plus des populations , la même vallée arrosée par le fleuve Sénégal . Celui – ci par une convention international lui a donné un caractère international entendant sa ressource au Mali, la Gambie et en Guinée ( source du fleuve la falemee) .
Les deux États ont partagé la même capitale administrative en la ville de Saint – Louis . Une ville de par la culture semble plus mauritanienne que sénégalaise du fait du séjour et de la permanence des mauritanien depuis la colonisation à ce jour.
Les deux pays partage ou tout au moins disposé d’une Cote Atlantique plus ou moins rectiligne dont 700 kilomètre se trouvent en Mauritanie .
Ce voisinage est si imbriqué qu’il est arrivé que des membres d’une même famille se retrouve dans les deux gouvernements .
Les deux pays aujourd’hui partage des ressources pétrolières et gazières suivant une clef de répartition nulle vue dans le monde entre deux États : 50/50.
Certes et il faut le rappeler au plan historique récente que le Sénégal avec la Tunisie , la Côte d’Ivoire avec l’assistance de la Chine ont été à l’origine de l’effectivité Mauritanienne en 1961 .: l’Admission de la Mauritanie aux Nations – unies . Nous nous rappelons du plaidoyer de son excellence Monsieur Doudou Thiam ministre des affaires étrangères du Sénégal de l’époque .
Oui nous sommes un seul peuple .Monsieur Ahmed Bezeid Deida , un ami d’enfance , condisciple à l’université de Dijon est celui qui fut à l’initiative de l’entente Sénégalo- mauritanienne . Cette idée fut le résultat du choc des événements douloureux des années 1989.
Non , la Mauritanie et le Sénégal sont différents.
Institutionnellement parlant les deux États ne sont pas au même niveau d’intégration sociale et administrative .Ceci s’explique par l’héritage coloniale et le déplacement de la capitale de la Mauritanie de Saint – Louis à Nktt .
Nouakchott fut créé ex- nihilo et tout devait être repris à la base .
Oui différent parce que la Mauritanie en 1973 et 1974 avait créé sa monnaie nationale et nationalisé ses ressources minières alors que le Sénégal est resté arrimé au franc CFA et vivait sous les chapiteaux de la France … jusque là .
Oui les deux États sont différents en ce sens que le Sénégal est une nation qui se modèle lentement et sûrement vers une intégration totale de toutes ses composantes alors que en Mauritanie , faisant fi de l’histoire , de la sociologie et de la réalité géographique ont des gouvernements qui n’ont à ce jour pas pu créer une osmose de sa population. La cause est de nature idéologique .
Les événements de 1989 se cicatrisent lentement au Sénégal alors que en Mauritanie la plaie reste encore béante .Les populations mauritaniennes déportées au Sénégal et au Mali y vivent depuis plus de 3 ans et essuient le refus de l’Etat mauritanien de déclencher leur retour .
La Mauritanie comme le Sénégal et beaucoup de pays Africains ont mis en place une numerilisation biométrique en octroyant des cartes d’identité et des nationalités à leur populations sur la base du substrat des lois anciennes . La Mauritanie a procédé autrement et ainsi rompant les logiques de continuité juridique exclut la majeur partie de sa population à l’accès à la citoyenneté .
Il est quand bien même heureux de constater que la notion de souverainte clamée de par et d’autre n’est pas celle conçue par le colon pour cloisonner nos États . Cette notion de souverainte émane et est activée par les peuples . N
ous souhaitons que l’intégration de l’Afrique passe nécessairement par le rapprochement des pays du Maghreb et ceux de l’Afrique de l’Ouest . Par des dynamiques sous régionales les autres parties de l’Afrique devraient procéder de la même façon .
par Webmaster | 21 04 24 | Actualitès
Le ministère des affaires étrangères, de la coopération et des Mauritaniens de l’extérieur a convoqué, vendredi 19 avril 2024, l’ambassadeur de la République du Mali accrédité à Nouakchott pour lui faire part de ses protestations contre les exactions répétées subies par de paisibles citoyens Mauritaniens sur le territoire malien.
C’est ce que rapporte un communiqué du ministère des affaires étrangères, de la coopération et des Mauritaniens de l’extérieur dont voici la teneur :
” Le ministère des affaires étrangères, de la coopération et des Mauritaniens de l’extérieur a convoqué, vendredi 19 avril 2024, l’ambassadeur de la République du Mali accrédité à Nouakchott pour lui faire part de ses protestations contre les exactions répétées subies par de paisibles citoyens Mauritaniens sur le territoire malien.
Cette situation aucunement acceptable se poursuit malgré les mise en garde que notre pays ne cesse de faire à chaque fois que surviennent pareils incidents, partant du principe de la nécessité de préserver les relations de bon voisinage et de coopération entre les deux peuples Mauritanien et Malien et les intérêts communs entre les deux pays.
Le Ministère a informé l’ambassadeur Malien que le gouvernement mauritanien attend du gouvernement Malien des éclaircissements sur ces événements douloureux.
Dans ce cadre, M. le ministre de la Défense nationale s’est rendu à Bamako porteur d’un message clair sur la question.
Source: AMI
par Webmaster | 14 04 24 | Tribunes
Abdoulaye Baba Sy, SG de l’Institution de l’opposition lave l’UFP des accusations portées contre ce parti par les amis et proxys de Biram Dah Ould Abeid dont l’opposition effective se réduit désormais aux insultes, diffamations et autres mensonges à l’endroit de tous et de tout le monde dans une très compréhensible logique de chaos. La tactique « électorale » de Biram consiste à semer la confusion pour détourner les regards sur le » cas Biram » que revèle désormais sans fard, le moindre geste de l’Etat profond dont il est redevable depuis des années, du petit militant prds zélé, des années de braise, à celles de sa surpuissance élecorale montée de toutes pièces, frauduleuse, des années Aziz.
Comment s’explique aujourd’hui encore la super protection dont bénéficie manifestement Biram face à la justice?
M. Ould Ghadda est en prison sans procés pour diffamation depuis un mois. Biram qui a dit pire contre Mohamed Maouloud poursuit ses basses oeuvres en toute liberté. M. Sy Abdoulaye serait menacé et même poursuivi pour des propos jugés séditieux tenus dans une bande vidéo. Toute la Mauritanie voit et entend tous les jours Biram tenir des propos quasiment génocidaires par audio et vidéo interposés, sans parler des pires insultes nominatives à l’encontre de citoyens dont le seul tort est d’appartenir à une communauté racialisée. Sans que le moindre poil de la justice ne soit secoué…
Voilà les tristes réalités qui se camouflent derriere l’écran de fumée de l’homme soit disant persécuté mais qui demeure le chouchou de l’Etat profond, l’intouchable enfant gâté de notre dattière république…
Gourmo Lô, 13 avril 2024
par Webmaster | 24 03 24 | Politique, Sociétés
Il sont plus de sept millions de Sénégalais qui sont appelés ce dimanche à élire le cinquième président du pays.Un scrutin organisé suite à plusieurs semaines de crise politique.
C’est un premier tour qui se tient sans le principal poid lourd de la scène politique sénégalaise Ousmane Sonko, dont la candidature a été rejetée par le Conseil constitutionnel .
Seize hommes et une femme sont candidats à la magistrature suprême, dont Amadou Ba – Premier ministre du gouvernement de Macky Sall –,et Bassirou Diomaye Faye – cofondateur du Pastef dissous de l’opposant Ousmane Sonko .
La seule donne dont on soit sur de cette élection est le départ du président sortant Macky Sall, au pouvoir depuis près de douze ans.
La question qui demeure posée est celle de savoir si l’îlot de stabilité qu’était le Sénégal au sein du continent africain va-t-il continuer à l’être ou ces élections vont-ils faire basculer le pays dans l’instabilité ?
Beaucoup d’observateurs pensent que la maturité politique des sénégalais pourrait l’emporter.car les urnes ont toujours apaisé surtout après une période de troubles